Chers visiteurs de passage et amis lecteurs, je vous salue !

Apocalypse 1 : 8
"Je suis l'alpha et l'Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant."

Alpha et Omega Première let dernière lettre de l’alphabet Grec. En réalité Jésus-Christ qui parlait le plus souvent en Araméen n’a jamais dit en Apocalypse 1 : 8, 21 : 6 et 22 :13 je suis l’Alpha et l’Oméga car il serait étonnant que Dieu dans son ciel de gloire parle dans la langue des idolâtres. En réalité le Christ a plus certainement dit à Jean, je suis l’Aleph et le Thaw, lettres qui ont une signification beaucoup plus riche. Aleph représente symboliquement (le premier, le maître et un taureau) et le Thaw représente symboliquement (une marque, un signe, une croix). Christ a donc dit : « je suis le premier et le dernier, mais aussi je suis le maître qui est mort sur la croix qui est le signe de votre délivrance ». C’est quand même beaucoup plus beau !


Que la grâce et la paix du Seigneur soient avec nous et avec nos esprits, dans le Nom de Jésus, amen !
Je me présente dans la rubrique : "Qui suis-je ?"
Je vous souhaite le meilleur pour aujourd'hui et demain. Que vous puissiez rencontrer Jésus et être sauvés est mon souhait pour vos vies. Que Dieu Vous Bénisse.

Verset aléatoire :

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En 2010, vous trouverez un espace pour vos PRIERES chaque mois, que vous pourrez utiliser toutes les années qui suivront, mois par mois, selon le moment où vous souhaiterez déposer vos prières.

En 2010, j'ai déposé chaque semaine des VERSETS à méditer que vous pouvez encore étudier les années suivantes aussi, car ce sont les enseignements de la parole vivante pour tous les jours !

Pour les années suivantes, je n'ai pas repris ces rubriques, car vous pouvez les retrouver dans le menu des archives pour vos besoins.

Je continuerai à éditer des messages d'édification, d'exhortation, sur l'occultisme, la fin des temps, etc.

Je vous bénis, à bientôt au fil des articles à suivre...
Votre dévouée en Christ, Flo.

samedi 26 janvier 2013

Le Secret d'une vie chrétienne heureuse.



Article de Hannah Whitall Smith

Source http://www.ccel.org
(Christian Classics Ethereal Library, Calvin College).


Article traduit par Henri Viaud-Murat, publié autrefois sur le site Internet paroledevie.org (site fermé depuis Août 2007).

Cet article est un des chapitres du livre : "Christian's Secret of a Happy Life" (Le secret d'une vie chrétienne heureuse). L'auteur explique ce qu'est la tentation, et comment l'affronter.

En matière de tentation, et dans le domaine de la marche pratique par la foi, on fait souvent de grandes erreurs. Tout d'abord, certains semblent croire que lorsqu'ils se sont engagés dans le repos de Dieu, les tentations vont cesser, et que Dieu va les délivrer, non seulement de la chute, mais aussi de toute tentation. Quand ils découvrent ensuite que les Cananéens sont encore installés dans la terre promise, et quand ils s'aperçoivent qu'il y a de grandes cités fortifiées jusqu'au ciel, ils sombrent dans le découragement. Ils pensent qu'ils ont dû se tromper de route, et qu'ils ne doivent pas se trouver au bon endroit.

Ensuite, ils font l'erreur de croire que la tentation est un péché, et de s'accuser de quelque chose dont seul l'ennemi est responsable. Cela attire sur eux un esprit de condamnation et de découragement. Quand on demeure dans le découragement, celui-ci finit toujours par produire le péché. L'ennemi s'empare facilement d'une âme découragée. C'est pourquoi nous chutons souvent à cause de la crainte même de chuter !

Pour régler la première de ces difficultés, il faut tout d'abord se référer aux déclarations de l'Ecriture, qui nous dit que la vie chrétienne est un combat permanent. Surtout à partir du moment où nous réalisons que nous sommes assis en Christ dans les lieux célestes. Car nous avons alors à lutter contre des ennemis spirituels, dont la puissance de tentation est bien plus grande que celle de tous les ennemis que nous avons pu rencontrer jusque-là. En fait, les tentations deviennent dix fois plus fortes une fois que nous sommes entrés dans la vie spirituelle plus profonde. Elles ne diminuent certainement pas ! Pourtant, ces tentations, quelle que soit leur puissance, ne doivent jamais nous faire croire que nous n'avons pas encore trouvé notre véritable demeure spirituelle. De fortes tentations sont en général le signe d'une grande grâce, plutôt que le contraire. Quand les enfants d'Israël ont quitté l'Egypte, le Seigneur ne leur a pas demandé de traverser le pays des Philistins. Pourtant, c'était le chemin le plus court. Dieu leur dit : "Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Egypte" (Exode 13 : 17). Plus tard, quand ils eurent appris à Lui faire davantage confiance, Dieu permit que leurs ennemis les attaquent. Pourtant, tout au long de leurs marches dans le désert, ils ne rencontrèrent que peu d'ennemis, et n'eurent à combattre que peu de batailles, comparativement à tout ce qu'ils durent affronter dans la terre promise. Là, ils durent combattre sept grandes nations, et conquérir 31 rois, retranchés dans des villes fortifiées, ainsi que des géants.

Ils ne pouvaient pas combattre ces sept nations avant d'avoir pénétré dans le pays où elles vivaient. Ainsi, cher Chrétien, la puissance de vos tentations peut être simplement l'indication que vous êtes entré dans la terre que vous recherchiez, parce qu'il y a là des tentations particulières. Ne permettez jamais à vos tentations de vous faire croire que vous n'êtes pas encore entré dans votre "terre promise spirituelle" !

La seconde erreur n'est pas très facile à corriger. Il semble pourtant évident de dire que la tentation n'est pas le péché. Pourtant, la plupart des problèmes dans ce domaine viennent du fait que beaucoup de Chrétiens confondent tentation et péché. Une simple suggestion impure semble déjà souiller la pauvre âme tentée, qui ne reconnaît pas la nature du mal, et qui commence à se sentir très mal et très éloignée de Dieu pour avoir eu de telles pensées et de telles suggestions. C'est comme un voleur qui aurait pénétré par effraction dans une maison, et en aurait été chassé par le maître de maison, mais qui serait ensuite revenu pour accuser le propriétaire d'être lui-même le voleur ! C'est la ruse magistrale de l'ennemi pour nous prendre au piège. Il vient nous envoyer des suggestions impures, des pensées de doute, de blasphème, de jalousie, d'envie et d'orgueil ; puis il nous dit : "Comme tu dois être méchant et mauvais pour avoir de telles pensées ! Il est clair que tu ne fais aucune confiance au Seigneur ! Car si c'était le cas, il serait impossible que de telles choses entrent dans ton cœur !" Un tel raisonnement semble très plausible, au point que beaucoup d'âmes l'acceptent comme vrai. Elles se trouvent aussitôt sous la condamnation, et sont remplies de découragement. Il est ensuite facile pour le Malin de les faire tomber dans le péché. Dans une vie de foi, l'une des choses les plus fatales est le découragement. L'une des choses les plus salutaires est la joie. Un homme très sage a dit un jour que, pour vaincre la tentation, il y avait trois armes très utiles. La première était la joie, la seconde était encore la joie, et la troisième toujours la joie! Nous devons nous attendre à vaincre. C'est pour cela que le Seigneur a dit aussi souvent à Josué : "Fortifie-toi et prends courage !" "Ne t'effraye point, et ne sois point découragé !" "Fortifie-toi et aie bon courage !" Et c'est aussi pour cela qu'Il nous dit : "Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point !" La tentation tire sa puissance du découragement de notre propre cœur. L'ennemi le sait très bien, et commence toujours ses attaques en essayant de nous décourager, s'il le peut.

Parfois le découragement vient quand nous sommes attristés ou dégoûtés d'avoir pu avoir de telles tentations. Mais cette mortification vient du fait que nous nous plaisions secrètement à penser que nos désirs étaient trop purs, et notre séparation du monde trop complète, pour être capable d'avoir de telles tentations. Nous avions une haute idée de nous-mêmes, et avons été très déçus de voir qu'il n'en était rien. D'où le découragement. Cette mortification et ce découragement sont bien plus graves que la tentation elle-même, quoiqu'ils aient une apparence de vraie humilité. Car ils ne sont rien d'autre que la conséquence d'un amour-propre blessé. Une véritable humilité peut très bien supporter que soient révélées notre folie et notre faiblesse. Elle n'attend rien de notre "ego," et sait que notre seule espérance et notre seule attente doivent être en Dieu. Au lieu de faire tomber notre âme dans le découragement, la vraie humilité la pousse à avoir une confiance encore plus grande dans le Seigneur. Mais la fausse humilité, qui vient de notre "moi" charnel, plonge notre âme dans un découragement qui est en fait un abandon de la foi, et qui n'est autre que le péché même qui cause sa détresse.

Je me rappelle avoir entendu une histoire qui avait été très parlante pour moi. Satan avait convoqué ses principaux conseillers, pour savoir quelle était la meilleure manière de faire pécher un homme. Un esprit méchant se leva et dit : "Je sais comment le faire pécher !" Satan lui dit : "Comment feras-tu ?" - "Je lui montrerai tout le plaisir qu'il y a à pécher, tous les délices associés au péché, et toutes les satisfactions qui en découlent." Satan lui répondit : "Cela ne marchera pas. Car l'homme a déjà péché, et il en connaît les conséquences !" Un autre esprit méchant se leva, et dit : "Je sais comment le faire pécher !" "Comment feras-tu ?" lui demanda Satan. "Je lui montrerai les souffrances et les peines associées à la vertu. Je lui montrerai qu'il n'y a aucun plaisir dans la vertu, et qu'elle n'offre aucune satisfaction." Satan s'exclama : "Ah ! Cela ne marchera pas du tout ! Il a déjà essayé et il sait que les voies de la sagesse sont agréables et que tous ses sentiers sont paisibles." Alors un troisième esprit méchant se leva et dit : "Je sais comment le faire tomber dans le péché." "Comment feras-tu ?" lui demanda Satan. "Je le ferai tomber dans le découragement !" Alors Satan s'écria : "C'est ça ! Voilà la solution ! Nous allons pouvoir le vaincre !" Et c'est ce qu'ils firent.

Un écrivain de l'ancien temps a dit : "Tout découragement vient du diable." J'aimerais bien que tous les Chrétiens en soient convaincus, et ne l'oublient jamais ! Nous devons fuir le découragement, avec autant d'énergie que nous devons fuir le péché. Mais il nous est impossible de le faire, si nous ne savons pas qui est à l'origine de la tentation. Si nous étions responsables de la tentation, nous ne pourrions pas éviter d'être découragés. Mais ce n'est pas le cas. La Bible dit : "Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment" (Jacques 1 : 12). Elle nous fait aussi cette exhortation : "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves (ou "tentations") auxquelles vous pouvez être exposés" (Jacques 1 : 2).

Il est donc clair que la tentation ne peut pas être le péché. En vérité, le péché, c'est de prêter une oreille complaisante à toutes les suggestions mauvaises qui se présentent à nous. C'est même un péché plus grave que le fait de prêter l'oreille aux jurons et aux paroles impures de ceux que nous croisons dans la rue. Le péché, dans les deux cas, consiste à s'arrêter et à écouter avec complaisance. Si nous recevons des suggestions mauvaises ou impures, nous devons donc nous en détourner aussitôt, de même que nous nous détournerions de conversations impures. Dans ce cas, nous ne péchons pas. Mais si nous les laissons entrer dans nos pensées, ou si nous en faisons un sujet de conversation, si nous les considérons plus ou moins volontairement comme vraies, alors nous péchons. Nous pouvons être tentés par le mal mille fois par jour, sans jamais pécher. Nous ne pourrons jamais empêcher les tentations. Mais si l'ennemi parvient à nous faire croire que les tentations qu'il nous envoie sont des péchés pour nous, il a déjà à moitié gagné la bataille, et ne tardera pas à remporter une complète victoire.

Une chère sœur vint un jour me trouver. Elle était complètement dans les ténèbres, pour la simple raison qu'elle ne connaissait pas cette vérité. Elle marchait depuis quelque temps avec beaucoup de joie dans une vie de foi. Elle avait été tellement libérée de toute tentation, qu'elle commençait à penser qu'elle ne serait plus jamais tentée. Mais soudain, elle fut assaillie par une tentation très particulière, qui l'horrifia. Dès qu'elle commençait à prier, toutes sortes de pensées abominables l'assaillaient. Elle avait vécu une vie très protégée et très innocente. Ces pensées étaient tellement horribles pour elle qu'elle crut qu'elle devait être la plus grande des pécheresses pour les avoir. Elle commença à se dire qu'elle n'était sans doute jamais entrée dans le repos de la foi, et finit par conclure qu'elle n'était jamais née de nouveau. Son âme était dans l'agonie du désespoir. Je lui dis que ces pensées horribles n'étaient que des suggestions de l'ennemi, qui venait la visiter dès qu'elle s'agenouillait pour prier. C'était lui qui déversait ces pensées en elle. Il ne fallait absolument pas qu'elle s'en rende responsable. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'en avoir conscience, de même qu'elle ne pourrait pas s'empêcher d'entendre un homme impie prononcer des blasphèmes en sa présence. Je l'exhortai donc à considérer ces pensées comme des œuvres de l'ennemi, de ne pas s'accuser elle-même, ni se décourager. Mais elle devait immédiatement se tourner vers Jésus pour Lui confier ces pensées. Je lui fis remarquer à quel point l'ennemi avait pris avantage sur elle en lui faisant croire que ces pensées venaient d'elle, et en la plongeant dans la condamnation et le découragement. Je l'assurai qu'elle pourrait remporter une rapide victoire si elle n'accordait aucune attention à ces pensées, en ignorant leur présence, et en s'en détournant pour regarder au Seigneur.

Elle s'empara de cette vérité. L'ennemi sait que si un Chrétien se rend compte que ces suggestions mauvaises viennent de lui, il s'en détournera bien plus vite que s'il est persuadé que ces suggestions viennent de son propre cœur ! Si Satan annonçait chacune de ses tentations par ces paroles : "C'est moi, Satan, ton ennemi acharné ! Je viens pour te faire pécher !", je suppose que vous n'auriez aucune envie de céder à ses tentations ! Il a besoin de se cacher pour rendre ses appâts attractifs. Nous remporterons une victoire bien plus facile si nous n'ignorons pas ses desseins, et si nous le reconnaissons dès qu'il s'approche.

En matière de tentation, nous faisons aussi une autre grande erreur, celle de croire que le temps passé à combattre la tentation est du temps perdu. Les heures passent, et il nous semble que nous ne faisons aucun progrès, parce que nous sommes tellement occupés à lutter contre les tentations. Mais il arrive souvent que nous ayons bien mieux servi Dieu pendant ces heures de combat, que pendant les moments où nous étions relativement épargnés par les tentations. En réalité, la tentation est bien plus la marque de la haine que Satan éprouve contre Dieu, que de celle qu'il éprouve contre nous. Il ne peut pas toucher à notre Sauveur, mais il peut blesser notre Sauveur en nous faisant chuter. S'il est heureux de notre ruine, c'est parce qu'il sait qu'elle touche le Seigneur. En réalité, nous menons donc les guerres de l'Eternel quand nous luttons contre la tentation. Dans ces circonstances, les heures que nous passons à combattre pèsent lourd. Il est écrit : "Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation." Je suis sûre que cela concerne aussi des tentations continuelles et fréquentes. Rien ne cultive autant la grâce de la patience que le fait de supporter patiemment la tentation. Rien ne peut autant rapprocher notre âme du Seigneur Jésus que de continuelles tentations. Finalement, rien ne concourt autant à la louange, à l'honneur et à la gloire de notre cher Seigneur, que l'épreuve de notre foi, au travers de diverses tentations. La Bible nous dit qu'elles sont plus précieuses que l'or, pourtant éprouvé par le feu. La Bible nous dit aussi que si nous supportons patiemment l'épreuve, nous recevrons une pleine récompense, la "couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui L'aiment."

Nous n'avons donc plus le droit de nous étonner de cette exhortation que nous donne le Saint-Esprit, au début de l'épître de Jacques : "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien" (Jacques 1 : 2-4).

Il est donc clair que la tentation est le moyen béni choisi par Dieu pour nous perfectionner. C'est ainsi que les propres armes de l'ennemi se retournent contre lui. Nous voyons aussi que toutes choses, même les tentations, concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.

En ce qui concerne la victoire sur la tentation, je crois qu'il n'est pas nécessaire de rappeler à ceux auxquels je m'adresse en ce moment, qu'elle doit être remportée par la foi. Car la foi est le fondement sur lequel repose toute notre vie spirituelle. Notre constant leitmotiv est toujours : "Nous ne sommes rien, Christ est tout." Partout et toujours, nous nous tenons debout, nous marchons, nous remportons la victoire, et nous vivons par la foi. Nous avons découvert notre propre impuissance personnelle, et nous savons que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes. Notre seule solution, par conséquent, est de confier toute tentation à notre Seigneur, en Lui faisant confiance pour qu'Il remporte la victoire pour nous. Mais nous ne devons jamais reprendre ce que nous Lui avons confié ! De même que nous nous sommes donnés à Lui pour être sauvés, nous devons nous donner à Lui de la même façon pour être vainqueurs. De même qu'Il nous a donné un salut complet, Il nous donnera aussi une victoire complète sur la tentation. Si nous avons été sauvés par la foi, nous devons aussi être vainqueurs par la foi !

Les victoires remportées par le Seigneur sur nos tentations, quand nous Lui faisons confiance, ne sont rien d'autre que des miracles. Des milliers de Chrétiens peuvent en témoigner.

Je ne peux pas développer à présent ce thème de la victoire sur la tentation, car mon objet était de parler de la tentation elle-même, et de la mettre pleinement en lumière. Je veux aider des âmes fidèles et consciencieuses à être délivrées de l'esclavage dans lequel elles tomberont certainement, si elles ne comprennent pas la vraie nature de la tentation, et l'assimilent à un péché. Je veux qu'elles sachent que les tentations constituent, après tout, un moyen inestimable d'assurer la progression de notre âme. Quelle que soit leur source, les tentations sont toujours utilisées par Dieu pour produire en nous de nombreuses grâces et bénédictions. Sans cela, la formation de notre caractère chrétien serait incomplète. Chaque fois que nous sommes tentés, Dieu est avec nous, contrôlant et maîtrisant la puissance de la tentation. Le saint dans le désert peut s'écrier : "Où étais-Tu, Seigneur, quand j'étais tenté ?" A cette question, le Seigneur répond avec tendresse : "Tout près de toi, mon fils, tout le temps !"

Les tentations nous mettent à l'épreuve. Nous n'aurions aucune valeur si nous n'étions pas éprouvés. Les tentations nous permettent de développer notre force spirituelle, notre courage et aussi notre connaissance. Et ce que Dieu désire le plus ardemment, c'est notre développement. Combien notre vie spirituelle serait superficielle si nous n'avions aucune tentation ! "Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment" (Jacques 1 : 12). Il vaut la peine de passer par toutes ces épreuves pour obtenir cette "couronne de vie" ! Sans elles, nous ne pourrions jamais l'obtenir.

Un jour, une dame invalide s'est procuré le cocon d'un très beau papillon, dont les ailes étaient particulièrement magnifiques, espérant avoir la joie de le voir sortir de son cocon dans sa chambre de malade. A mesure que le printemps passait, elle observait intensément le cocon. Un jour, elle vit avec joie que le papillon commençait à sortir. Mais il semblait éprouver de grandes difficultés. Il poussait, s'agitait, luttait, et semblait faire peu de progrès. Elle pensa qu'il fallait un peu l'aider. Délicatement, avec une paire de ciseaux, elle fendit le cocon qui semblait avoir du mal à s'ouvrir. Le cocon s'ouvrit aussitôt largement, et le papillon s'échappa sans avoir à lutter. Elle se félicita de la réussite de son intervention. Mais elle découvrit aussitôt que le papillon semblait avoir un problème. Ses grandes ailes étaient sans vie et sans couleurs, et pendaient lamentablement à ses côtés. Pendant quelques jours, le papillon mena une vie misérable, puis il mourut, sans jamais avoir ouvert ses grandes ailes. Cette dame fut très déçue et ne comprit pas ce qui s'était passé. Elle eut l'occasion de parler de son expérience à un naturaliste, qui lui dit qu'elle avait été responsable de la mésaventure de ce papillon. Il était nécessaire que le papillon lutte pour sortir de son cocon. Au cours de cette lutte, le liquide vital pouvait s'écouler dans les veines des ailes, pour achever leur développement. Le fait d'avoir coupé le cocon avait laissé les ailes sans vie et sans couleurs.

De même, nos ailes spirituelles, pour se développer pleinement, ont besoin des luttes et des efforts provoqués par notre combat contre les tentations. Eviter ces luttes et ces combats affaiblirait la puissance de notre âme. Nous ne pourrions pas "prendre notre envol comme les aigles", et nous serions privés de la "couronne de vie" promise à tous ceux qui auront patiemment supporté la tentation !



samedi 19 janvier 2013

Possédons-nous la vraie foi ?



Article de Aiden Wilson Tozer

Traduit de "The Best of A.W. Tozer" - Baker Book House, Grand Rapids, Michigan 49506 (USA).

Dans le plan divin du salut, la doctrine de la foi est centrale. Dieu adresse Ses Paroles à notre foi. Sans la foi, aucune vraie révélation n'est possible. "Sans la foi, il est impossible de lui être agréable" (Hébreux 11 : 6).

Tous les bienfaits qui découlent de l'œuvre expiatoire de Christ nous sont disponibles par le moyen de la foi. Le pardon, la purification, la régénération, le don du Saint-Esprit, les exaucements de nos prières, tout cela est donné par la foi et reçu par la foi. Il n'y a pas d'autre moyen. Il s'agit d'une doctrine évangélique fondamentale, reconnue et acceptée partout où la croix de Christ est comprise.

La foi est tellement vitale pour toutes nos espérances, tellement nécessaire à l'accomplissement de toutes les aspirations de notre cœur, que nous n'osons considérer aucune chose comme allant de soi en ce qui la concerne. Quelque chose qui entraîne des conséquences aussi graves, et qui peut même décider pour nous de l'enfer ou du ciel, est trop important pour être négligé. Nous ne devons absolument pas accepter d'être ignorants ou mal informés. Nous devons savoir.

Pendant des années, mon cœur a été troublé par la manière dont la doctrine de la foi était partout enseignée et reçue chez les Chrétiens évangéliques. Dans les milieux orthodoxes, on met beaucoup l'accent sur la foi, et cela est bon. Mais cela ne m'empêche pas d'être troublé. Tout particulièrement, je crains que la conception moderne de la foi ne soit pas biblique. Je crains aussi que, lorsqu'un enseignant utilise ce mot aujourd'hui, il ne lui fait pas dire ce que les auteurs de la Bible ont voulu lui faire dire quand ils l'ont employé.

Voici les raisons de mon trouble :

  1. Le manque de fruit spirituel dans la vie de tant de Chrétiens qui prétendent avoir la foi.
  2. La rareté d'un changement radical dans la conduite et l'apparence générale de ceux qui professent leur foi nouvelle en Christ comme leur Sauveur personnel.
  3. L'incapacité de ceux qui nous enseignent à définir et même à décrire ce que le mot de "foi" est censé vouloir dire.
  4. L'incapacité navrante d'une multitude de Chrétiens sincères à tirer quoi que ce soit de pratique et de satisfaisant de cette doctrine.
  5. Le réel danger qu'une doctrine dont tout le monde parle à tort et à travers, et que tellement de gens reçoivent sans discernement, soit une fausse doctrine pour tous ceux qui l'ont mal comprise.
  6. J'ai trop souvent vu la foi servir de substitut à l'obéissance, d'échappatoire à la réalité, de refuge contre la nécessité de réfléchir sérieusement, et de niche où peuvent se cacher les faibles. J'ai connu des gens qui ont appelé "foi" ce qui n'était que du courage inné, de l'optimisme naturel, de l'excitation émotionnelle, ou même un simple réflexe nerveux.
  7. Le bon sens le plus ordinaire devrait nous prouver que tout ce qui ne produit aucun changement chez l'homme n'est d'aucune utilité pour Dieu, et que c'est un fait aisément observable que des multitudes de gens ont continué à vivre de la même manière, avant et après avoir reçu la "foi."

Peut-être saurons-nous mieux ce qu'est la foi, si nous comprenons d'abord ce qu'elle n'est pas. Ce n'est pas le fait de croire qu'une chose soit vraie. L'intelligence humaine est ainsi construite qu'elle finit par croire, quand les preuves qui lui sont présentées sont assez convaincantes. C'est dans sa nature même. Quand les preuves sont insuffisantes pour convaincre, aucune foi n'est possible. Aucune menace, aucune punition, ne peuvent forcer quelqu'un à croire contre toute évidence.

Certes, une foi fondée sur les arguments de la raison est aussi une forme de foi. Mais il ne s'agit pas de la foi biblique, car elle dépend de la qualité des preuves présentées, et n'a aucun caractère moral ou spirituel. De même, on ne peut reprocher à quiconque de ne pas avoir une foi fondée sur la raison, car ce sont alors les éléments de preuve, et non l'individu, qui en décident. Il serait profondément injuste d'envoyer en enfer quelqu'un dont le seul crime aurait été de pousser l'évidence jusqu'à sa conclusion logique. Justifier un pécheur parce qu'il aurait pris une décision intellectuelle en fonction de preuves solidement établies reviendrait à accorder le salut en fonction des lois habituelles de l'intelligence, que l'on appliquerait de la même manière à Judas ou à Paul. Le salut ne résulterait plus d'un acte de volonté, mais serait le fruit d'un raisonnement mental. Selon les Ecritures, ce n'est certainement pas la caractéristique de la foi biblique.

La foi véritable repose sur le caractère de Dieu. Elle n'a pas besoin d'une autre preuve que celle des perfections morales de Celui qui ne peut mentir. Il suffit à la vraie foi de savoir que Dieu l'a dit. Si une déclaration divine contredit toutes les évidences de nos cinq sens et toutes les conclusions de la logique, celui qui possède la vraie foi continue pourtant à croire. "Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur" (Romains 3 : 4). C'est le langage de la vraie foi. Le Ciel approuve une telle foi, parce qu'elle s'élève au-dessus des simples preuves, et repose dans le sein de Dieu.

Au cours de ces dernières années, chez certains Chrétiens évangéliques, on a vu grandir un mouvement qui s'est efforcé de prouver les vérités de l'Ecriture en faisant appel à la Science. On recherche des preuves dans le monde naturel pour étayer la révélation surnaturelle. On a ainsi étudié les flocons de neige, le sang, d'étranges créatures marines, des oiseaux et beaucoup d'autres objets naturels, pour prouver que la Bible était vraie. Cela prétendait soutenir puissamment la foi. L'idée était que si l'on pouvait prouver la véracité d'une doctrine biblique, cela stimulerait et développerait la foi.

Mais ce que ces frères n'ont pas compris, c'est le fait même qu'ils aient éprouvé le besoin de rechercher de preuves pour faire accepter les vérités de la Bible ! Cela ne fait que prouver leur propre incrédulité fondamentale ! Quand Dieu parle, l'incrédulité dit : "Comment allons-nous savoir que c'est vrai ?" Le seul fondement de la vraie foi est le suivant : "JE SUIS CELUI QUI SUIS !" Creuser dans les roches ou sonder le fond des mers pour y trouver des preuves de la véracité de la Bible est une insulte à l'encontre de Celui qui l'a écrite. Certes, je ne crois pas que cela ait été fait intentionnellement. Mais je ne vois pas comment échapper à cette conclusion.

La foi biblique est simplement la confiance en Dieu et en Son Fils Jésus-Christ. C'est la réponse de l'âme au caractère de Dieu, tel qu'il nous est révélé par les Ecritures. Et même cette réponse est impossible, sans un travail préalable du Saint-Esprit. La foi est le don de Dieu à une âme repentante. Elle n'a rien à voir avec les sens ni les données sensibles. La foi est un miracle. C'est une capacité que Dieu nous donne, et qui nous permet de faire confiance à Son Fils. Tout ce qui n'aboutit pas à une action, en accord avec la volonté de Dieu, n'est pas de la foi, mais quelque chose d'autre.

La foi et la morale sont les deux faces de la même pièce. En réalité, l'essence même de la foi est la morale. Toute foi professée en Christ comme Sauveur personnel, mais qui ne nous conduit pas à obéir complètement à la volonté de Christ, et à faire de Lui notre Seigneur, est une fausse foi qui finira par trahir sa victime.

Celui qui croit doit obéir. Le fait de ne pas obéir est une preuve convaincante du fait que la foi véritable n'est pas présente. Pour tenter l'impossible, Dieu doit nous donner la foi. Sinon, la foi est absente. Et Dieu ne donne la foi qu'à un cœur obéissant. Car la repentance ne consiste pas seulement à nous attrister de nos échecs et de nos péchés passés. C'est aussi une détermination à commencer maintenant à faire la volonté de Dieu, telle qu'Il nous la révèle.


jeudi 17 janvier 2013

Recevoir la guérison de Jésus. 4/4



Un livre de Peter Scothern.

Quatrième article (et dernier) d'une série de 4 articles.

Chapitre 14 : Prendre Dieu à Sa Parole.

Un jour, j'avais été invité dans une église Baptiste du Sud Yorkshire. Un petit garçon de 8 ans s'approcha pour recevoir l'imposition des mains. Sa mère remonta la manche du garçon, révélant la plaie irritante d'un eczéma purulent.

Je demandai au petit garçon : "Est-ce que Jésus va te guérir ?"

Le garçonnet me répondit avec confiance : "Bien sûr qu'Il va me guérir !"

Quatre semaines plus tard, je suis retourné dans la même église. Le petit garçon se fraya un chemin à travers la foule et s'approcha de moi.

"Tout est parti !" me dit-il avec un grand sourire de satisfaction.

"Montre-moi ton bras !" lui demandai-je.

Le petit garçon enleva son pull et remonta sa manche. Son bras était parfaitement guéri. Il n'y avait plus que quelques petites traces à l'endroit où était l'eczéma.

Je lui dis : "Et qui t'a guéri ?" - "C'est Jésus !" me répondit-il.

En regardant ce petit garçon retourner vers sa mère, j'ai élevé mon cœur vers le ciel, et j'ai remercié Dieu pour la foi de ce petit enfant !

A peu près à la même époque, je fus invité à une réunion dans la banlieue de Birmingham. Je devais parler sur la guérison divine. La salle était bondée. J'ai prêché un message d'évangélisation tout simple, invitant tous les assistants à abandonner le péché pour se tourner vers Jésus-Christ. De nombreuses personnes répondirent à cette invitation et témoignèrent publiquement de leur désir de recevoir Jésus comme leur Sauveur. Soudain apparut une petite fille mongolienne, habillée d'une belle robe blanche.

Au moment où je m'approchai d'elle, elle fut subitement saisie par la puissance de Dieu. Elle tomba à terre, sous l'onction du Saint-Esprit. Sa mère, qui avait tout vu, s'approcha pour porter assistance à sa fille. Je la rassurai, et lui expliquai que c'était l'onction du Seigneur qui était sur sa fille. Quelques minutes plus tard, il y eut une grande excitation. La mère de la petite fille leva les mains au ciel et s'écria : "C'est un miracle ! C'est un miracle !"

Le pasteur local s'approcha pour savoir ce qui se passait. Nous découvrîmes rapidement que la petite fille avait été miraculeusement guérie d'une grosse tumeur. La tumeur avait subitement disparu. Nous avons examiné son bras, et il était parfaitement normal. Quand l'assemblée se rendit compte de cet événement étonnant, tous se mirent à glorifier Dieu et à applaudir le Seigneur.

La mère et sa fille retournèrent à leur place, et j'élevai à nouveau mon cœur pour remercier Dieu de la foi de ce petit enfant. Si seulement notre foi pouvait être semblable à celle de ces petits enfants !

Au cours de l'une de mes mémorables croisades en Afrique de l'Ouest, je vis arriver à la réunion tout un groupe de jeunes. On me dit que beaucoup d'entre eux étaient sourds-muets. Le Saint-Esprit me poussa à inviter les pasteurs locaux à prier avec moi pour ces enfants. Ils se mirent en ligne devant l'estrade, et j'invitai la foule à se joindre à nous dans la prière. Au Nom Tout-Puissant de Jésus, nous chassâmes avec autorité ces esprits sourds et muets. La merveilleuse puissance de Dieu descendit sur nous.

L'atmosphère se chargea rapidement d'électricité spirituelle ! Les uns après les autres, les enfants furent miraculeusement guéris. Un petit garçon fut hissé sur l'estrade. Jésus l'avait guéri de sa surdité. Ses yeux étaient remplis d'étonnement et d'excitation. Il commença à parler : "Papa, mama, Jésus !"

Toute l'assemblée se mit à louer le Seigneur. On me dit plus tard que vingt-deux enfants sourds-muets avaient été guéris au cours de cette réunion mémorable. Ils avaient tous entendu et commencé à parler pour la première fois de leur vie !

Je n'oublierai jamais ces scènes étonnantes. Une nouvelle fois, je me dis en soupirant : "Oh, la foi d'un enfant !"

Avez-vous déjà remarqué comment un petit enfant peut vous faire confiance sans se poser de problèmes ? Ils croient tout simplement ce que vous leur dites !

Cela me rappelle toujours cette petite phrase, qui a toujours stimulé ma foi depuis de nombreuses années :

"Dieu l'a dit ! Je le crois ! Cela suffit !"

Cela vaut la peine de la répéter :

"Dieu l'a dit ! Je le crois ! Cela suffit !"

Aujourd'hui, dans notre monde si compliqué, nous aimons vérifier, questionner et analyser. Notre raisonnement naturel, et nos connaissances parfois si compliquées des choses spirituelles, peuvent aisément étouffer notre foi ! Nous perdons rapidement le contact avec cette foi simple qui touche tant le cœur de Dieu !

Le premier miracle de Jésus fut accompli à la suite d'un simple acte d'obéissance. Marie, la mère de Jésus, donna cette instruction toute simple aux serviteurs de la noce de Cana :

"Faites ce qu'il vous dira" (Jean 2 : 5).

Leur obéissance permit à Jésus de changer l'eau en vin. Plus tard, Jésus demanda à un aveugle d'aller se laver à la piscine de Siloé :

"Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair" (Jean 9 : 7).

Plus tard, cet homme témoigna :

"L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue" (Jean 9 : 11).

Quelle merveille ! Quelle foi simple en Dieu ! Un autre jour, le Maître demanda à un paralytique de se lever, de prendre son lit et de marcher. L'homme obéit à la parole de Jésus, et fut miraculeusement guéri.

Cela semble si simple ! Mais la foi en Dieu est simple ! Nous devons croire avec la simplicité d'un enfant ! L'imposition des mains est le plus simple des gestes !

Quand j'impose les mains aux malades et à ceux qui souffrent, au Nom merveilleux du Seigneur, je réfléchis souvent aux instructions du Seigneur, et je m'émerveille de voir à quel point elles sont simples. Oh, si notre foi était plus simple, nous pourrions prendre Dieu à Sa Parole !

En posant doucement mes mains sur les malades, au Nom de Jésus, j'ai conscience de la puissante onction du Saint-Esprit qui s'écoule au travers de moi. L'imposition des mains est un simple contact de foi qui permet de libérer la puissante grâce guérissante de Dieu.

En d'autres termes, j'accomplis cette simple tâche en obéissant au Seigneur, mais c'est ensuite le Seigneur qui fait le reste, et qui accomplit Ses œuvres puissantes.

Pour aller à l'essentiel, la guérison divine résulte d'une foi simple et d'une relation intime avec le Seigneur. Beaucoup de Chrétiens acceptent des idées confuses et compliquées en ce qui concerne la foi, et finissent par être paralysés par les doutes, les questions et les raisonnements.

Certains sont prêts à faire n'importe quoi, mais pas à garder une confiance en Dieu toute simple, persévérante et ferme. Quand vous leur présentez ce que la Bible dit à propos de la guérison divine, ils vous répondent parfois : "Mais je sais tout cela !"

Oui, ils le savent ! Leur intelligence est remplie de doctrines concernant la guérison divine, mais ils ont perdu leur foi toute simple en Dieu !

Un Chrétien ne doit jamais mettre de côté sa foi toute simple, pour la remplacer par quelque autre vertu ! Une connaissance approfondie des Ecritures, une réelle maturité spirituelle, et même les fruits de la justice, tout cela ne peut remplacer une foi ferme et simple !

"Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent" (Hébreux 11 : 6).

La foi est un ingrédient indispensable de notre relation avec Dieu.

J'ai connu des Chrétiens fidèles remplis des fruits de la justice, mais qui ont succombé à une maladie ou une infirmité. Quand l'épreuve sévère est venue, ils n'avaient pas cette foi simple, ferme et inébranlable, qui est si vitale en matière de guérison !

Combien il est facile de se tourner vers d'autres sources pour en attendre de l'aide, quand notre foi en Dieu est réellement mise à l'épreuve ! L'Eternel Dieu a fait confiance à Job, qui traversait pourtant de terribles épreuves. Il savait que Job tiendrait ferme, malgré les assauts violents qu'il allait subir.

Quand même son épouse lui a dit : "Maudis Dieu et meurs !", Job, ce fidèle serviteur de Dieu, a répondu : "Je louerai Dieu et je vivrai !" Job a gardé la foi, sans douter de Dieu. Il savait quelle serait sa fin !

"En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres" (Job 2 : 10).

Job prouvait par ses paroles qu'il aimait le Seigneur par-dessus tout, et qu'il Lui faisait parfaitement confiance.

Est-ce que Dieu peut vous faire confiance, dans l'épreuve que vous traversez ?

Peut-être êtes-vous troublé, anxieux, craintif, malade ou affligé ? Quelle merveilleuse occasion pour vous de mettre toute votre confiance en Dieu ! Quelle magnifique opportunité de prouver votre fidélité au Seigneur ! Que votre foi soit stimulée par tous vos problèmes, et présentez-les au Seigneur dans la prière. Nourrissez votre foi des promesses de Dieu ! Fortifiez votre foi en étudiant la Parole de Dieu, pour y trouver guérison et délivrance ! Approchez-vous plus près du Seigneur, et faites-Lui absolument confiance !

"L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point ; ne crains point, et ne t'effraie point" (Deut. 31 : 8).

"Béni soit l'Eternel, qui a donné du repos à son peuple d'Israël, selon toutes ses promesses ! De toutes les bonnes paroles qu'il avait prononcées par Moïse, son serviteur, aucune n'est restée sans effet" (1 Rois 8 : 56).

Demandez au Saint-Esprit de vous guider dans la Parole de Dieu. Sondez les Ecritures, pour y trouver révélation et conseil. Ne le faites pas en étant nerveux et tendu. Laissez au Seigneur le temps de vous guider dans Sa Parole. Passez du temps devant Lui. Prenez le temps d'écouter la voix du Maître. Il a la solution divine à tous vos problèmes ! Lisez votre Bible sous l'inspiration du Saint-Esprit. Le Seigneur révèlera Sa vérité à votre esprit régénéré !

Jésus a dit :

"Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira" (Jean 8 : 31-32).

Chapitre 15 : La guérison par la Parole de Dieu.

J'ai reçu un coup de téléphone d'une amie chrétienne. Son cher mari venait de mourir. A présent, c'était son chien, Tiny, un vrai petit compagnon, qui était malade. Elle me téléphonait dans sa détresse : "Le vétérinaire m'a dit qu'il n'y avait plus rien à faire. Aidez-moi, je vous en prie !"

J'ai réfléchi à sa requête dans la prière, et j'ai élevé mon cœur vers le ciel, pour avoir une direction du Seigneur. Le Saint-Esprit vint à mon secours, en me rappelant la Parole de Dieu :

"Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu" (Romains 8 : 19).

Cette direction scripturaire me poussa à envoyer à mon amie un mouchoir sur lequel j'avais prié, selon Actes 19 : 11-12. Elle l'appliqua, comme un point de contact de sa foi, sur l'animal malade, qui fut miraculeusement guéri. Au cours d'une réunion que je tenais dans le centre de Londres, cette amie vint me présenter son petit chien en pleine santé, pour témoigner de la fidélité et de la bonté de Dieu. L'issue heureuse de ce problème fut sans doute due à notre obéissance à la Parole du Seigneur.

Les bénédictions, les guérisons et les miracles sont des réponses divines à notre obéissance sans compromis à la volonté de Dieu.

Il est donc vital de rechercher la pensée du Seigneur, et d'obéir ensuite à Sa Parole sans hésiter.

On m'avait demandé de visiter une jeune femme gravement malade, dans un hôpital du Pays de Galles. On me dit qu'elle était paralysée, et qu'elle était soignée dans une unité de soins intensifs. Le temps de ma visite était strictement limité. J'ai consulté le Seigneur pour avoir Sa pensée. Le Saint-Esprit me rappela promptement un verset des Ecritures :

"L'Eternel est le soutien de ma (ta) vie : de qui aurais-je peur ?" (Psaume 27 : 1).

J'ai donc transmis ce message à la jeune femme. Plus tard, elle put témoigner que cette parole, inspirée d'en haut, avait pris racine dans son subconscient. Ce fut le point de départ d'une guérison miraculeuse.

J'avais dix-sept ans quand je suis tombé malade. J'ai dû m'aliter avec une dépression nerveuse. J'étais très abattu, et mes pensées étaient confuses. Un soir, alors que j'étais désespérément déprimé, j'ai décidé de me mettre à genoux. J'ai sérieusement prié le Seigneur pour mon problème. Le Seigneur m'accorda Sa grâce. Il me donna une remarquable vision de la croix et de mon Sauveur crucifié. J'entendis ces paroles du Seigneur, pleines de grâce, qui me percèrent le cœur : "Père, pardonne-leur…" Jésus me donna aussitôt une paix profonde dans le cœur. Sa présence envahit tout mon être. Une pleine assurance entra dans mon cœur, et je sus que Jésus m'avait sauvé. Je versai des larmes de joie, suivies par un profond sentiment de gratitude. A partir de ce moment, Jésus est devenu réel pour moi. Je pus avoir une communion intime avec le Seigneur. Sa présence permanente en moi devint une réalité. Je pouvais me confier en Lui et partager avec Lui les désirs les plus profonds de mon cœur. Cette relation nouvelle et vivante avec Jésus me permit de recevoir un miracle de guérison divine. Quelques jours après ma conversion, je demandai au Seigneur de me révéler sa vérité concernant la guérison. Très vite, le Saint-Esprit me poussa à prendre ma Bible, et à l'ouvrir devant le Seigneur. Mes yeux se posèrent sur les versets suivants :

"Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie ? Qu'il chante des cantiques. Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace." (Jacques 5 : 13-16).

Je pouvais à peine en croire mes yeux ! Je relus ce passage une deuxième, puis une troisième fois. Le Seigneur était en train de me donner des instructions très claires sur la manière de recevoir une guérison par Sa puissance !

Les anciens de l'église locale vinrent me visiter, et je leur montrai ce qu'ils devaient faire, dans Jacques 5 : 14. Ils acceptèrent d'obéir aux Ecritures et de m'oindre d'huile. Ils m'oignirent généreusement, et commencèrent à prier de manière positive. En quelques secondes, la puissance de Dieu envahit tout mon être comme de l'électricité. Je fus comme chargé d'une vie nouvelle. Des vagues de bénédiction vinrent vivifier toutes les fibres de mon être. Cette libération était tellement magnifique que je fus rempli de joie. Je me levai rapidement de mon lit de malade, et entrepris prudemment de descendre au rez-de-chaussée. Mon appétit me revint, et mes forces aussi. Quelques jours plus tard, je retournai à mon travail, en pleine forme.

C'est la puissance de Dieu qui m'avait relevé, et c'est mon Seigneur ressuscité qui m'avait guéri ! Quand je réfléchis à ce miracle, j'ai conscience qu'il a été dû au fait que nous avons simplement pris Dieu à Sa Parole !

Cela fait plus de cinquante ans que je suis activement engagé au service du Seigneur. Pendant toute cette période, pleine d'activités, j'ai joui d'une remarquable santé.

J'aimerais vous expliquer à présent quels sont les facteurs qui m'ont permis de bénéficier de cette santé :

  • Un engagement total pour Christ.
Juste après ma conversion, j'ai conclu une alliance sacrée avec le Seigneur. Je Lui ai entièrement consacré ma vie, pour accomplir Sa volonté. J'ai cessé de vouloir conduire ma vie selon ma propre volonté, et je l'ai entièrement abandonnée entre les mains du Seigneur. Par Sa grâce, j'ai pu maintenir cet engagement envers Christ sur cette longue période.
  • Une réaction positive face à la maladie.
Chaque fois que les symptômes d'une maladie quelconque sont apparus, je leur ai immédiatement résisté avec autorité, au Nom de Jésus. Je résiste à la maladie avec la même détermination spirituelle que je résiste au péché. Je refuse de laisser mon corps être envahi par une maladie ou une infirmité quelconque. Parfois les symptômes peuvent durer un certain temps, mais je continue à les chasser et à leur résister, jusqu'à ce qu'ils disparaissent complètement.
  • Quand les symptômes persistent.
Une seule fois dans ma vie, j'ai eu des symptômes de maladie qui ont persisté. J'ai cherché le Seigneur de tout mon cœur, et Il me révéla que je surmenais trop mon corps. J'obéis à Sa voix, et je pris du repos pendant un certain temps. Dans Sa grâce, le Seigneur renouvela mes forces et me guérit.
  • Rempli de puissance et d'autorité.
Pour que je puisse résister avec autorité à la maladie, le Seigneur m'a rempli du Saint-Esprit et d'une grande puissance. Je recommande fortement à tous les Chrétiens de chercher à être baptisé du Saint-Esprit, et à employer l'autorité qui leur est accordée, dans le Nom et le précieux sang de Jésus.
  • Il est essentiel de se nourrir correctement.
Le Seigneur m'apprit de nombreuses leçons en matière d'habitudes alimentaires. Il est nécessaire que nous prenions une nourriture saine et équilibrée. Nous devons aussi prendre du repos et dormir suffisamment. Il est aussi bénéfique de jeûner et de prier, selon la direction du Seigneur.
  • L'exercice physique et le grand air.
Je m'efforce de marcher au moins quinze à vingt kilomètres par semaine. Une marche rapide dans la campagne stimule la circulation, rafraîchit les joues et détend les membres !
  • Je réclame chaque jour la santé divine.

Chaque jour, je demande au Seigneur de m'accorder la santé divine. Je Lui demande de me protéger de toute maladie et de toute infirmité. Voici ce qu'Il a promis :

"Aucun malheur ne t'arrivera, aucun fléau n'approchera de ta tente" (Psaume 91 : 10).

"Les justes croissent comme le palmier, ils s'élèvent comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de l'Eternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants" (Psaume 92 : 12-14).

Nous pouvons disposer de la santé divine, tout comme de la guérison divine ! Le même Seigneur merveilleux est la force de ma vie et la santé de tout mon être !

Si seulement nous pouvions prendre Dieu à Sa Parole, et agir avec une foi sans compromis, en nous appuyant sur Ses promesses infaillibles !

Un jour, une femme Cananéenne vint trouver Jésus en Le priant de guérir sa fille, qui était tourmentée par un démon. Elle cherchait désespérément à être bénie, mais elle se heurta à un silence :

"Il ne lui répondit pas un mot" (Matthieu 15 : 23).

Cela ne ressemblait pas à Jésus ! Qu'avait-elle donc fait pour mériter un tel traitement ? Toutefois, elle refusa de se décourager, et se tourna vers les disciples du Seigneur pour implorer leur aide. Eux aussi refusèrent de la secourir, et lui ordonnèrent de partir. Mais cette femme, déterminée à obtenir de l'aide pour sa fille, retourna vers Jésus. Mais Jésus lui répondit :

"Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël" (Matthieu 15 : 24).

Elle insista, et tomba à Ses pieds en Lui disant : "Seigneur, secours-moi !" Mais Jésus lui répliqua :

"Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens" (Matthieu 15 : 26).

Une quatrième fois, cette femme insista pour recevoir la délivrance de sa fille. Alors Jésus lui dit :

"Femme, ta foi est grande ; qu'il te soit fait comme tu veux. Et, à l'heure même, sa fille fut guérie" (Matthieu 15 : 28).

Voilà une foi qui refuse d'accepter un "non" comme réponse ! C'est une détermination absolue à obtenir les promesses du Seigneur, un refus de baisser les bras tant que le Seigneur n'a pas répondu, jusqu'à ce que la réponse vienne ! L'Eglise primitive priait sans cesse, jusqu'à ce que l'apôtre Pierre soit délivré de sa prison !

Cela ne veut pas dire que nous devions entrer dans des procédures de prière compliquées. Mais nous devons simplement avoir une détermination sans faille de prendre Dieu à Sa Parole. Combien il est facile de baisser les bras, alors que la bénédiction était toute proche !

Je dois encore souligner que l'aspect le plus important de la guérison divine est notre relation personnelle avec le Seigneur. Croire, c'est recevoir. Quand nous maintenons cette attitude de foi, Jésus peut diriger vers nous Sa grâce guérissante. A mesure que s'écoule en nous la bénédiction du Seigneur, nous sommes progressivement vivifiés et restaurés.

Quand mes ressources naturelles sont épuisées, je me repose simplement dans la présence de Jésus, et je laisse les vagues de Sa puissance et de Sa gloire me régénérer et me vivifier. C'est comme si je me tenais sous une cascade rafraîchissante ! Je suis alors saturé de Sa présence et de Sa puissance. Le vin nouveau du Saint-Esprit restaure mon âme et vivifie mon corps mortel. Au début, je pense que je suis simplement en train de toucher le bord de la tunique de mon Sauveur. J'étends ma main vers le ciel avec une foi d'enfant. Je fais le geste de toucher le Seigneur. Puis j'accepte simplement la bénédiction de Sa grâce guérissante, et Sa merveilleuse puissance devient aussitôt une réalité. Je refuse de quitter la présence immédiate du Seigneur, tant qu'Il ne m'a pas rempli de sa divine vertu. En maintenant cette communion intime et bénie avec Jésus, Sa vie de résurrection remplit tout mon être.

Il n'y a rien de plus merveilleux, sur cette Terre, que d'expérimenter la puissance de Jésus qui s'écoule dans tout votre être ! Etre concentré sur le Seigneur, c'est la clef de la guérison et de la santé ! Sans cesse je me tourne vers le Seigneur pour recevoir un influx de sa puissance et de Sa grâce. Je refuse de m'en aller, tant que je ne suis pas pleinement chargé de cette bénédiction céleste !

Tant que je maintiens ce contact et cette communion bénie avec Jésus, des fleuves d'eau vive rafraîchissent, vivifient et régénèrent mon âme, mes pensées et mon corps.

Chapitre 16 : Connaître la volonté de Dieu.

Je voudrais à présent parler de l'un des aspects les plus controversés de la guérison divine : comment connaître la volonté de Dieu ?

Parmi tous ceux qui recherchent la guérison divine, nombreux sont ceux qui se demandent si Dieu veut vraiment les guérir. Ils prient donc ainsi : "Seigneur, si c'est Ta volonté de me guérir, guéris-moi !"

Nous devons donc tout d'abord comprendre quelle est la volonté de Dieu. Jésus a dit :

"Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Hébreux 10 : 7). Voir aussi le Psaume 40 : 7).

Jésus S'est entièrement consacré à faire la volonté de Son Père, telle qu'elle était révélée dans la Bible, la Parole de Dieu.

"Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement" (Jean 5 : 19).

"Il ne fait que ce qu'il voit faire au Père !"

Ainsi, la volonté de Dieu est la révélation de Sa pensée, de Son plan et de Ses voies. Jésus connaissait la volonté de Dieu, parce qu'Il avait étudié la Parole écrite de Dieu, et qu'Il obéissait à tout ce qui y est écrit. Examinez à nouveau le verset que nous avons déjà cité :

"Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Hébreux 10 : 7). Voir aussi le Psaume 40 : 7.

Que voulait dire Jésus par là ? Le "livre" dont Il parle concerne tout l'Ancien Testament. En Hébreu, c'est le même mot qui est traduit par "testament" et "volonté."

Ainsi, "l'Ancien Testament" et le "Nouveau Testament" pourraient aussi se traduire par : "l'Ancienne Volonté" et la "Nouvelle Volonté." Ainsi, la Parole inspirée de Dieu n'est rien d'autre que la volonté de Dieu.

Jésus a reçu la révélation de la volonté de Dieu en lisant la Parole inspirée de Dieu, tous les écrits de l'Ancien Testament. La Bible nous dit que "toute Ecriture est inspirée de Dieu" (2 Timothée 3 : 16). Par conséquent, si nous désirons connaître la volonté de Dieu, nous devons lire ces "testaments" et les étudier nous-mêmes. Avec l'assistance du Saint-Esprit, nous discernerons facilement quelle est la pensée du Seigneur et quelle est la Volonté de Dieu. Il nous faut donc lire et étudier la Parole de Dieu dans la prière.

Un jour, un lépreux s'est approché de Jésus pour être guéri. Mais il ne connaissait pas bien la vérité divine. Il a donc dit au Seigneur : "Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur" (Matthieu 8 : 2). Ce lépreux ne doutait pas de la puissance de Jésus, ni du pouvoir qu'Il avait de le guérir, mais il ne savait pas si Jésus voulait le guérir ! Quelle fut la réponse de Jésus ?

"Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre" (Matthieu 8 : 3).

Il était essentiel que le lépreux sache d’abord que Jésus voulait le guérir.

Ce récit nous montre à quel point il est vital que nous connaissions la volonté de Dieu, avant de prier pour notre guérison ou notre délivrance. Nous ne pouvons nous approcher avec confiance du trône céleste que lorsque nous sommes certains de la volonté de Dieu en la matière. Jésus parle de la volonté de Dieu dans la prière qu’Il a enseignée à Ses disciples :

"Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel" (Matthieu 6 :10).

Ce qui se passe sur la Terre doit donc correspondre à ce qui se passe dans le Ciel. Sachant qu’il n’y a ni maladie ni infirmité au Ciel, nous avons le droit de prier en conséquence.

Enfin, la guérison de ce lépreux nous révèle encore autre chose. Quand nous offrons la "prière de la foi," nous devons considérer deux choses fondamentales. Tout d’abord, nous devons prier selon la volonté de Dieu, afin de voir la volonté de Dieu s’accomplir. En matière de prière de la foi, il est hors de question de prier en disant : "Si c’est Ta volonté…" C’est la prière du paresseux, qui est prononcée en général par ceux qui ignorent ou ne comprennent pas les principes fondamentaux de la prière. Il est essentiel de savoir clairement quelle est la volonté de Dieu, avant de faire la prière de la foi. Cela ne sert pas à grand-chose de prier, si nous ne prions pas en accord avec la volonté parfaite de Dieu. Ainsi, avant de faire la prière de la foi, nous devons d’abord connaître la volonté de Dieu, puis prier selon la volonté de Dieu.

Beaucoup de Chrétiens sincères disent : "Je sais que Dieu peut me guérir, mais est-ce qu’Il veut me guérir ? "

Avant de recevoir la guérison divine, il est donc essentiel d’avoir une révélation personnelle que Dieu veut nous guérir.

La prière de la foi s’appuie sur notre connaissance personnelle de la volonté révélée de Dieu. Je connais une sœur Anglicane qui a reçu de nombreuses guérisons divines. Chaque fois qu’elle est malade, elle pose les questions suivantes :

  • "Seigneur, pourquoi suis-je malade ?"
  • "Seigneur, de quelle manière veux-Tu le guérir ?"

Elle consulte ensuite le Seigneur Jésus et les Ecritures, pour trouver les réponses à ces questions. Elle s’agenouille devant le Seigneur et ouvre sa Bible, jusqu’à ce que le Saint-Esprit illumine certains passages. Elle obéit alors à la Parole qui lui est révélée, et reçoit chaque fois sa bénédiction et sa guérison. Si seulement nous pouvions consulter plus fréquemment la Parole de Seigneur ! La Bible dit :

"Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse" (Psaume 107 :20).

Rappelez-vous toujours que la Parole de Dieu est la révélation de Sa volonté. C’est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier. Sa Parole est Esprit et Vie. Sa Parole est santé et guérison pour tout notre corps. C’est pour cela que nous devons promptement consulter la Parole de Dieu, dès l’instant où nous sommes victimes d’une maladie ou d’une infirmité.

Qu’en est-il de ceux qui croient que c’est Dieu qui veut les rendre malades ou infirmes ? Beaucoup, parmi eux, offrent un témoignage qui manque de cohérence. Une sœur qui souffrait d’arthrite tenta de me convaincre que son infirmité entrait dans la même catégorie que l’écharde dans la chair de Paul. Elle soutenait avec insistance qu’elle souffrait pour la gloire de Dieu. Je lui proposai de prier pour sa guérison, mais elle refusa, et me dit :

"C’est ma croix, et je dois la porter ! Je souffre pour la gloire de Dieu !"

Cependant, ma question suivante se révéla très embarrassante ! Je lui demandai : "Avez-vous recours à la médecine pour vous soigner ?" Elle me répondit : "Oh oui ! J’ai un excellent docteur, et mes pilules me font beaucoup de bien !"

Je lui fis alors remarquer que sa philosophie, qui lui faisait croire qu’elle souffrait pour la gloire de Dieu, était en contradiction complète avec son désir de guérir par la médecine. Elle reçut aussitôt la lumière !

Ceux qui prétendent souffrir pour la gloire de Dieu devraient être heureux d’être malades ! La dernière chose qu’ils devraient faire, c’est chercher la guérison en ayant recours à la médecine, ou à toutes sortes de moyens ! En fait, une telle philosophie pourrait même suggérer que ceux qui souffrent ainsi pour la gloire de Dieu devraient désirer être encore plus malades, afin de glorifier Dieu encore plus !

Tout cela est complètement illogique, et totalement contraire à la Parole et à la volonté de Dieu !

Chapitre 17 : Comment garder votre guérison.

J’ai reçu une lettre écrite par une sœur qui souffrait d’arthrite, et qui avait assisté à l’une de mes croisades :

"Cher frère Scothern,

J’ai assisté récemment à l’une de vos réunions, et vous m’avez imposé les mains au Nom du Seigneur Jésus. La puissance de Dieu est tombée sur moi, et je me suis retrouvée allongée à terre. Cette expérience spirituelle fut indescriptible. Je suis rentrée chez moi en me réjouissant dans le Seigneur, mais, à ma grande déception, je n’ai pas été guérie. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ?"

Je lui répondis ceci :

"Chère amie en Christ,

Quand nous nous approchons pour recevoir l’imposition des mains, c’est avec le désir de recevoir la guérison de notre Seigneur vivant. Mais une guérison est très différente d’un miracle. La guérison est un processus. Elle est toujours progressive, tandis qu’un miracle est en général instantané. Le verbe "guérir" signifie "aller mieux, recouvrer la santé." Cela suggère une progression. Vous avez peut-être espéré un miracle, et parce que rien ne s’est passé immédiatement, vous avez abandonné votre confiance, et permis à votre déception d’étouffer votre foi. Vous n’avez pas réalisé que l’œuvre de guérison divine avait déjà commencé en vous. Oui, au moment même où vous avez reçu l’imposition des mains, Dieu avait commencé à accomplir Sa Parole, et vous aviez commencé à guérir. Cependant, quand vous avez laissé entrer en vous la déception, le doute et l’incrédulité, qui ont sapé votre foi, vous avez aussitôt fait cesser ce processus de guérison divine. Dès que vous recevez l’imposition des mains au Nom de Jésus, le ministère de guérison commence à s’exercer. Si, cependant, vous laissez la déception, le doute et l’incrédulité saper votre foi, le processus de guérison divine cesse immédiatement. Ce processus continue aussi longtemps que nous gardons une attitude positive de foi. Ainsi, chère amie chrétienne, parce que vous avez laissé cette attitude négative étouffer votre foi, l’opération divine du Saint-Esprit a cessé de guérir votre corps. Je vous exhorte donc à établir un nouveau point de contact avec le Seigneur Jésus. Mais, cette fois, croyez de tout votre cœur que l’œuvre de grâce de la guérison va s’opérer continuellement dans votre corps, selon la volonté du Seigneur."

Un autre Chrétien m’a écrit ceci :

"Cher frère Scothern,

Je suis venu à votre réunion pour recevoir une guérison divine, et le Seigneur m’a merveilleusement guéri. Quatre semaines plus tard, j’avais toujours une santé merveilleuse. Mais, il y a quelques jours, quand je me suis réveillé, tous les symptômes de ma maladie étaient revenus. Je suis très troublé et déçu. Je ne peux pas comprendre pourquoi cette maladie est revenue, surtout après être resté guéri pendant si longtemps. Aidez-moi, je vous en prie !"

Pourquoi nos maladies et nos infirmités reviennent-elles ? Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que nous avons affaire à un ennemi très subtil et très tenace ! Il saisira toutes les occasions de nous rendre malades ou infirmes. Il nous éprouvera tant qu’il le pourra, en faisant réapparaître les symptômes d’une ancienne maladie. Nous pouvons être tentés physiquement, tout comme nous pouvons être tentés spirituellement. La tentation est toujours la première étape de l’action de Satan. Il essaye toujours de nous tenter pour nous faire pécher. La tentation n’est pas un péché. Le péché, c’est quand nous succombons à la tentation. Si nous résistons résolument à la tentation, nous remportons une grande victoire sur le péché et sur Satan. De même, Satan peut aussi nous tenter physiquement, en faisant apparaître dans notre corps certains symptômes. Quand nous avons été guéris par le Seigneur, Satan attend le moment où nous sommes vulnérables pour faire réapparaître les mêmes symptômes. Un matin, nous nous réveillons pour constater que tous les symptômes sont revenus ! Si nous les acceptons sans résistance, nous retomberons rapidement malades. Il faut que nous résistions à tout nouveau symptôme, aussi résolument que nous résisterions à une tentation spirituelle. Ces symptômes sont souvent les signes avant-coureurs d’une maladie que Satan cherche à nous envoyer. Nous devons leur résister résolument, au Nom puissant de Jésus.

Au cours de la première année de ma conversion, j’ai été merveilleusement guéri par le Seigneur Jésus. Un jour, sans prévenir, tous les anciens symptômes sont revenus. Comme j’avais déjà été averti de cette éventualité, j’ai résisté à ces symptômes, leur ordonnant de me quitter, au Nom de Jésus. Ces symptômes ont persisté pendant quelque temps, mais j’ai résolument refusé de céder. J’ai continué à donner gloire à Dieu pour ma santé, et à résister aux symptômes au Nom de Jésus, par le sang de Jésus, et avec l’arme de la louange. En l’espace de 24 heures, les symptômes ont commencé à disparaître, et j’ai été de nouveau complètement guéri.

Nous devons résister en nous servant de toutes les armes qui sont à notre disposition. La Bible dit que si nous résistons à l’ennemi, il s’enfuira loin de nous. Si les symptômes persistent, malgré tout ce que nous pouvons faire, nous devons demander au Seigneur de nous guider, et de nous montrer ce que nous devons faire.

Il y avait cinq portiques autour de la piscine de Bethesda. Je vous suggère donc cinq moyens pour vous permettre de conserver votre guérison.

Tout d’abord, la Bible dit que nous devons marcher par la foi et non par la vue. La vue, comme nos sensations, est l’un de nos sens naturels. Souvent, quand je prie pour un malade, il me dit : "Mais je ne me sens pas mieux !" Ou bien, au contraire, il me dira qu’il se sent merveilleusement bien ! Ces témoignages dépendent de leurs sensations physiques. Mais nos sensations peuvent être tellement contradictoires ! Ce qui excite nos sensations aujourd’hui peut nous laisser complètement froids demain. Nos sensations humaines varient comme le temps ! En fait, elles peuvent varier d’un instant à l’autre ! Notre foi ne doit donc jamais dépendre de ce que nous sentons ou ressentons. Notre foi et notre confiance doivent toujours être fondées sur la Parole de Dieu. Nos sensations, comme nos sentiments, sont tellement variables ! Jésus a dit : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Matthieu 24 :35). Le seul fondement de notre foi reste donc ce que Dieu a déclaré et décrété !

Je connais une Chrétienne qui était venue à l’une de nos réunions. Elle avait une tumeur cancéreuse. J’ai prié pour elle au Nom du Seigneur Jésus, et j’ai commandé à cette tumeur cancéreuse de disparaître. A partir de ce moment, cette sœur a continué à confesser : "Par les meurtrissures de Jésus, je suis guérie !"

Quand les gens lui demandaient comment elle avait été guérie, ou si elle allait mieux, elle répondait : "Je m’appuie entièrement sur les promesses de Dieu. Dieu m’a promis que je suis guérie par les meurtrissures de Jésus !" En d’autres termes, elle ne se laissait aucunement influencer par ses sens, ni par ses sensations. Certains jours, elle se sentait mieux, et d’autres, elle se sentait plus mal. Mais elle conservait une confession sans faille. Elle répétait sans cesse : "Par Ses meurtrissures, je suis guérie !" Le Seigneur finit par la guérir miraculeusement. Elle avait marché par la foi et pas par les sens. En général, nos sens ne sont pas dignes de confiance ! Nous marchons par la foi, en prenant Dieu à sa Parole ! Nous savons que nos maladies et nos infirmités ont été placées sur Jésus. C’est une transaction légale ! Nous réclamons par la foi notre guérison et notre santé. Nous croyons à chaque instant que ce que Dieu a dit est absolument vrai. Ne faites donc pas dépendre votre foi de ce que vous sentez ou percevez, mais faites-la dépendre de la merveilleuse Parole de Dieu !

Considérons à présent la seconde vérité. Quand on a prié pour nous, nous devons tenir ferme à la confession de notre foi, sans défaillir. Nous devons croire, dès que nous avons prié, que la grâce guérissante de Dieu et sa puissance agissent effectivement en nous. Nous devons croire que la grâce guérissante de Jésus a déjà commencé à agir en nous ! Jésus a dit :

"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 :24).

Nous devons garder fermement cette confession de notre foi, sans douter ni faiblir.

Notre foi fluctue en raison de notre confession. Si nos paroles sont négatives, notre foi diminue. Si nos paroles sont positives, notre foi grandit. Nous devons très peu parler de nos maladies et de nos symptômes. Nous devons cesser de dire autour de nous que notre maladie gagne du terrain. Nous devons cesser de guetter les signes, les symptômes ou les manifestations de faiblesse, et commencer à regarder au Seigneur. Nous devons continuellement Lui rendre grâces pour le processus de guérison divine, en croyant qu’il a effectivement commencé dans notre corps. Nous acceptons cette glorieuse vérité, et nous croyons que le Seigneur est déjà à l’œuvre en nous, guérissant et vivifiant notre corps mortel. Notre attitude et notre confession doivent être positives en tout temps. Si notre confession faiblit, nous devons immédiatement revenir à la Parole de Dieu pour y trouver une inspiration et des forces nouvelles. Nous devons nous discipliner dans ce domaine. Nous devons rejeter les doutes et toutes les pensées négatives.

Si l’on nous interroge sur notre santé, nous pouvons dire : "Je fais confiance de tout mon cœur à mon divin Médecin ! Par Ses meurtrissures, Il est en train de me guérir !"

Chaque confession positive vous fait bénéficier d’une nouvelle vague de force et de santé divines, qui vous est envoyée par le Seigneur Jésus. Que votre cœur et vos lèvres expriment des paroles de foi ! Le Seigneur récompensera et honorera votre confiance en Lui ! Les Ecritures disent : "Il veille sur Sa Parole, dans ton cœur et sur tes lèvres, pour l’accomplir." La pleine manifestation de votre guérison peut prendre un certain temps, vous ne la constaterez peut-être pas aujourd’hui ni demain, mais la Parole de Dieu affirme que nous serons guéris et délivrés ! Nous devons donc tenir ferme et nous appuyer sur les promesses certaines du Seigneur. Mémorisez ces promesses, confessez-les dans votre cœur et sur vos lèvres, et agissez selon ces promesses ! Refusez de céder, soyez toujours positifs, et honorez la Parole du Seigneur.

Je voudrais à présent souligner un troisième point. Nous devons sans cesse nous rappeler que toutes nos maladies et toutes nos infirmités ont été placées sur le Seigneur Jésus-Christ. Nous devons savoir que la guérison fait partie de Son œuvre expiatrice. Les meurtrissures de Jésus justifient notre droit à réclamer la guérison divine en permanence !

Continuez à faire confiance à Dieu et à croire, en sachant qu’un retard ne signifie pas un refus ! Je connais une sœur en Christ pour laquelle nous avons prié, en l’oignant d’huile, mais sans résultat apparent. Pendant 92 jours, elle rendit grâces à Dieu pour sa guérison, par la foi. Puis, un jour, son goitre commença à se dessécher, jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement. Naaman, le général Syrien, dut se plonger sept fois dans le Jourdain avant d’être complètement guéri de la lèpre. Au début, il voulut contester avec Dieu, sur la manière dont il pensait recevoir la guérison. Mais il finit par se soumettre, et obéit à la Parole du Seigneur. Il ne fut pas guéri la première fois qu’il se plongea dans le Jourdain, ni la seconde, ni la troisième fois. Il dut se plonger sept fois, refusant de se décourager, et donnant gloire à Dieu. Un aveugle dut être touché deux fois par Jésus avant de recevoir une guérison complète. Les murailles de Jéricho ne s’écroulèrent pas le premier jour où les Israélites firent le tour de la ville. Ils marchèrent en silence pendant sept jours. Puis, le septième jour, ils poussèrent un cri puissant, et les murailles s’écroulèrent ! Leur patience et leur persévérance furent bien récompensées ! De même, nous devons refuser de nous décourager. En fait, il se peut même que notre état se détériore pendant un temps, parce que nous avons affaire à un ennemi puissant, qui cherchera toujours à nous décourager.

Charles Hadfield était aveugle depuis son adolescence. Il donna sa jeune vie à Christ au cours de l’une de mes croisades. La première fois que je priai pour sa guérison, rien ne se passa. Je priai une seconde fois, sans plus de résultat. Il revint une troisième fois, et il commença à guérir progressivement, jusqu’à ce que sa vue soit complètement restaurée. Aujourd’hui, il conduit sa voiture, lit et étudie sans lunettes.

Matty Evans fut miraculeusement guérie d’un cancer à la gorge, au cours du premier réveil que nous avons connu dans l’Ouest du Pays de Galles. Lors de la première réunion à laquelle elle assista, rien ne se passa, et elle rentra chez elle complètement découragée. Toutefois, des amis fidèles l’encouragèrent à venir à une seconde réunion. Ce fut là que tout arriva ! Matty fut merveilleusement sauvée, et miraculeusement guérie par la puissance de Dieu. Douze ans plus tard, elle était toujours en parfaite santé, donnant gloire au Seigneur. Nous devons donc être patients et persévérer, et nous attendre à recevoir du Ciel la réponse de Dieu.

Le quatrième point concerne notre foi. La Bible dit : "La foi sans les œuvres est morte" (Jacques 2 :26). Beaucoup attendent passivement un miracle, alors que c’est Dieu qui, peut-être, attend que nous mettions notre foi en action, en nous appuyant sur Sa Parole. Quand le Maître guérissait les malades, Il leur donnait souvent un commandement auquel ils devaient obéir par la foi : "Lève-toi, prends ton lit et marche !" "Va te montrer au sacrificateur !" "Va à la piscine de Siloé et lave-toi !"

Quand les malades et les infirmes obéissaient au Seigneur et mettaient leur foi en action, Jésus les guérissait. Quand nous agissons en nous appuyant sur la Parole de Dieu, notre foi devient une puissance vivante. Dès que nous avons reçu la bénédiction et l’onction du Seigneur, il est temps de mettre notre foi en action. Bien entendu, nous devons agir avec sagesse et discernement, accomplissant tout ce que nous faisons par la puissance du Nom de Jésus. Chaque malade peut alors commencer à faire toutes les petites tâches qu’il lui était impossible de faire jusque-là.

Je me rappelle un exemple qui illustre bien la nécessité de la foi et des œuvres. Quelqu’un faisait traverser un lac à un ami, sur une barque à rames. Il prit d’abord une rame, et commença à ramer avec vigueur. Mais il vit qu’il ne faisait que des cercles sur la gauche. Il rentra alors la rame dans le bateau, pensant qu’elle "ne marchait pas." Il saisit l’autre rame, et commença à ramer, pour s’apercevoir qu’il faisait des cercles sur la droite. Il comprit alors qu’il devait prendre les deux rames, et qu’en les utilisant ensemble, il pouvait faire avancer le bateau en ligne droite et atteindre l’autre rive.

Il est bon de recevoir notre bénédiction et l’onction de Dieu. Mais ce n’est que la première rame ! Il nous faut ensuite utiliser notre seconde rame, mettre notre foi en œuvre, et agir en nous appuyant sur la Parole de Dieu. Nous devons croire que le Seigneur travaille avec nous et agit selon Sa Parole. Nous devons associer les œuvres à la foi, car la foi sans les œuvres est morte.

Je le répète, nous devons agir avec discernement et d’une manière responsable. Je connais une sœur qui fut merveilleusement guérie d’une arthrite. Mais elle commença à faire des choses insensées. Elle se procura une échelle et commença à peindre les plafonds de sa maison. Soudain, l’échelle glissa, elle tomba et se blessa. A cause de ce choc, l’arthrite revint. Si elle avait agi de manière sensée, son témoignage serait resté intact. Nous devons donc faire preuve de sagesse quand nous mettons notre foi en action.

J’aborderai à présent le cinquième point. Parfois, ceux qui sont bénis au cours de nos réunions de guérison me demandent : "Dois-je arrêter de prendre mes médicaments, après la prière ?" C’est un problème très délicat. La réponse dépend en général de la personne concernée. Je connais des gens qui ont décidé d’arrêter immédiatement tout traitement, et qui ont été miraculeusement guéris. J’en ai connu d’autres qui ont beaucoup souffert après avoir cessé de prendre leurs médicaments. Il est donc essentiel de consulter le Seigneur dans la prière, avant de prendre une décision dans ce domaine. Si nous avons une pleine conviction, qui nous est donnée par la Parole de Dieu, alors nous pouvons décider d’arrêter notre traitement médical. Même alors, nous pouvons décider de demander l’avis d’un médecin chrétien, surtout si nous prenons des médicaments depuis longtemps. Rappelez-vous toujours que nous devons donner un bon témoignage. Nous devons toujours faire ce qui est agréable au Seigneur. Priez donc le Seigneur, avant de prendre une décision dans ce domaine, et le Seigneur vous montrera clairement ce qui est le meilleur pour vous et pour Sa gloire !

Chapitre 18 : Croire, c’est recevoir.

J’ai reçu beaucoup de lettres de Chrétiens désespérés, qui avaient rempli toutes les conditions de la guérison divine, mais sans en recevoir aucun profit. Ayant étudié chacun de ces cas individuellement, j’ai compris qu’il y avait un aspect de la foi que beaucoup négligent. J’ai compris que croire, c’est recevoir. Avant de partager cette importante vérité, permettez-moi de revenir sur trois problèmes que j’ai déjà mentionnés.

Tout d’abord, il y a une nette différence entre une guérison et un miracle. Un miracle est un acte décisif qui dépend de la puissance et de la volonté souveraine de Dieu. C’est le Seigneur qui choisit le moment et le lieu pour accomplir un miracle. Nous pouvons nous attendre à un miracle, mais c’est Dieu qui décide de nous l’accorder ou pas. Toutefois, la guérison divine est un droit que tous les Chrétiens ont acquis, grâce au sacrifice expiatoire accompli par Jésus (Matthieu 8 :17 ; 1 Pierre 2 :24).

Guérir signifie "recouvrer la santé." Cela évoque un processus, plutôt qu’une œuvre de grâce instantanée.

En second lieu, la foi et l’espérance sont deux vertus différentes. La foi agit au moment présent, alors que l’espérance contemple le futur.

En troisième lieu, la guérison divine est un flot constant de grâce et de bénédiction, très semblable au pardon. Obéissez au Seigneur, ôtez les obstacles, et engagez-vous dans ce flot pour être guéri !

Retenez ces vérités importantes, et méditez à présent cette phrase : "Croire, c’est recevoir." Croire concerne toujours le moment présent. Si vous pensez : "Dieu va me guérir !" c’est de l’espérance. Chaque fois que vous pensez que vous serez guéri dans le futur, vous quittez le domaine de la foi, pour entrer dans celui de l’espérance. Certains disent : "Je sais que je recevrai ma guérison !" C’est encore de l’espérance ! Ce n’est pas de la foi. "Je guérirai quand ce sera le moment de Dieu !" Là encore, il s’agit d’espérance et non de foi. "Je guérirai à la prochaine réunion de prière pour la guérison !" C’est toujours de l’espérance, et pas de la foi !

Si vous vous attendez à recevoir un jour la guérison, c’est de l’espérance. Ce n’est pas cela croire. La foi, c’est croire que Dieu est en train de vous guérir maintenant, en ce moment même !

Quand vous croyez vraiment, c’est que vous êtes déjà en train de recevoir, maintenant même. Au moment même où vous croyez, vous mettez en action la bénédiction de Dieu et la guérison. Au moment où vous croyez, vous vous engagez dans le flot de Sa guérison, de Sa grâce et de Sa puissance. Au moment où vous croyez, vous êtes déjà en train d’être guéri ! Croire, c’est recevoir ! Croire, c’est recevoir !

Quand j’impose les mains aux malades, au Nom de Jésus, je crois qu’à partir de ce moment même, ces malades sont en train d’être guéris. Le processus de guérison divine commence dès cet instant. Dieu doit honorer Sa parole, et Il le fait ! A partir de ce point de contact initial, la grâce guérissante de Dieu commence à agir. Il faut que le malade le sache et l’accepte sans douter. Même si les symptômes persistent, il faut accepter le fait que Dieu honore déjà sa Parole, et que la guérison divine a déjà commencé.

En outre, il est de la plus haute importance que nous maintenions cette attitude de foi, afin que la grâce guérissante de Dieu puisse continuer à s’écouler en nous sans obstacles. Si nous établissons un point de contact pour notre foi, par exemple l’imposition des mains, c’est pour marquer le début de l’action de la guérison divine. Chaque malade doit accepter ce fait et le comprendre clairement.

A partir de ce moment, notre attitude devrait être la suivante : "Dieu est en train de me guérir ! Son œuvre a déjà commencé en moi ! J’obéirai, et je rendrai grâces au Seigneur, jusqu’à la pleine manifestation de ma guérison, sans douter !"

Cette attitude positive implique une communion personnelle permanente avec Jésus. Nous devons rester constamment conscients que nous sommes en train de recevoir un flot ininterrompu de Sa grâce guérissante et de Sa force. Nous devons sans cesse réaliser que nous sommes plongés en permanence dans le flot de l’amour guérissant de Christ. Quand nous maintenons cette attitude réceptrice, la guérison continue à agir en nous.

Un jour, j’ai visité un jeune homme à l’hôpital. Il était malade d’un cancer, et son état était désespéré. Quand je lui ai lu un passage des Ecritures, ses yeux se sont remplis de larmes. Il accepta de donner sa vie à Christ, et demanda à Jésus de le sauver. Je lui ai ensuite imposé les mains et j’ai prié pour qu’il reçoive la guérison divine. En lui imposant les mains, je lui ai dit :

"A partir du moment où je vais t’imposer les mains, le Seigneur va commencer à te guérir. Accepte cette Vérité de tout ton cœur. Jésus est en train de te guérir maintenant ! Quand je vais te toucher, Sa grâce guérissante va commencer à s’écouler dans tout ton être. Tu vas commencer à recouvrer la santé ! Ne te décourage pas si les symptômes continuent à se manifester pendant quelque temps. Ta guérison peut prendre un certain temps. Sois patient avec le Seigneur. Garde le contact avec Jésus et reste en communion avec Lui. Si cela peut t’aider, prends ta Bible et imagine que tu es en train de toucher le bord du vêtement du Maître. Fais-le régulièrement. A mesure que la guérison se manifeste, rends grâces à Dieu, et sois déterminé à plaire à Dieu et à Le glorifier. Ne doute pas ! Chasse les doutes ! Le Seigneur a déjà commencé une œuvre puissante dans ton corps, et Il l’achèvera ! Dieu est à l’œuvre en toi dès maintenant ! Continue à recevoir cette guérison, instant après instant, et laisse la gloire et la puissance de Jésus guérir ton corps !"

Ce jeune homme obéit à ces instructions à la lettre. Quelques semaines plus tard, il pouvait déjà retourner à son travail en vélo ! Dieu est fidèle ! Si vous êtes malade, placez toute votre confiance dans le Seigneur, et recevez en ce moment même Sa grâce, et votre guérison !



mercredi 16 janvier 2013

Recevoir la guérison de Jésus. 3/4



Un livre de Peter Scothern.

Troisième article d'une série de 4 articles.

Chapitre 10 : Comment recevoir la guérison divine.

Il y plusieurs manières scripturaires de recevoir la guérison divine. Mais nous devons toujours nous rappeler que c'est Dieu Lui-même qui est le Divin Médecin. C'est Lui qui guérit. Si nous acceptons cette vérité, nous pourrons suivre avec confiance les instructions bibliques suivantes, pour recevoir la guérison divine.

La méthode la plus souvent pratiquée pour recevoir la guérison divine est l'imposition des mains au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Nous trouvons cette instruction, donnée par le Seigneur Jésus, dans Marc 16.

"Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris" (Marc 16 : 15-18).

Notez que Jésus a bien dit : "en mon nom, … ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Jésus Lui-même a pratiqué le ministère de l'imposition des mains. En outre, Marc 16 : 17 précise que ces signes accompagneront ceux qui auront cru, c'est-à-dire les Chrétiens qui sont dans la foi. Chaque Chrétien a le droit d'imposer les mains au Nom de Jésus. Tous ceux qui ont obéi au Seigneur Jésus-Christ et qui L'ont accepté comme Sauveur peuvent donc obéir à cette instruction. L'imposition des mains peut être pratiquée en privé, ou d'une manière individuelle. Cela ne veut pas dire que chaque Chrétien soit appelé à un ministère public de guérison divine. Mais cela signifie certainement qu'une mère chrétienne a le droit d'imposer les mains à son enfant malade, ou qu'un mari chrétien a le droit d'imposer les mains à son épouse malade. Parfois, quand on impose les mains, le patient peut être submergé par la puissance et la présence du Seigneur.

Un jour que j'exerçais mon ministère dans une église Anglicane, la plupart de ceux qui vinrent recevoir la guérison divine furent submergés par la puissance de l'onction. Les conseillers locaux étaient présents pour m'aider dans le ministère. Quand cela se produit, je rappelle toujours à ceux qui ont été puissamment visités par le Seigneur que de telles manifestations de la puissance et des bénédictions du Seigneur ne doivent pas les empêcher d'exercer leurs propres responsabilités en matière de foi. C'est pourquoi, quand les gens sont ainsi bénis de cette manière unique, je les encourage toujours à rendre grâces à Dieu, puis à mettre leur foi en action, pendant que l'onction repose sur eux.

Au cours de ma dernière croisade au Sierra Leone, j'ai encouragé les pasteurs et anciens locaux à m'aider à imposer les mains, parce que les malades qui voulaient recevoir la guérison divine étaient trop nombreux. J'ai demandé aux malades et aux infirmes de s'approcher par groupes. Tout d'abord, j'ai invité les infirmes et les boiteux à s'approcher et à se mettre en ligne devant l'estrade. Puis j'ai demandé aux pasteurs et anciens locaux de s'approcher d'eux et de se tenir derrière eux. Ces hommes consacrés imposèrent les mains aux infirmes, au Nom du Seigneur Jésus. Ma responsabilité était de prier une prière remplie de puissance et d'autorité, depuis l'estrade. Au moment où j'ai commencé à prier, la grâce et la puissance guérissante du Seigneur descendirent sur tous ces infirmes. Nous avons ensuite passé un long moment à louer et à remercier le Seigneur. Puis les pasteurs et les anciens, sous l'inspiration du Saint-Esprit, ont commencé à encourager les infirmes à se lever et à mettre leur foi en action, au Nom du Seigneur. En quelques instants, il se produisit une profusion de guérisons et de miracles, devant une assemblée complètement enthousiasmée. Nous avons vu les boiteux jeter leurs cannes et leurs béquilles, et commencer à marcher au Nom de Jésus. Des infirmes allaient et venaient, puis se mettaient à courir et à sauter, en louant et en glorifiant Dieu. Ceux qui étaient paralysés se mirent à marcher, à courir, et même à sauter de joie. Les scènes étonnantes qui se déroulèrent me rappelèrent ce qui se passait à l'époque du Nouveau Testament.

L'imposition des mains doit être effectuée en appliquant une pression physique aussi faible que possible. Après tout, c'est simplement un point de contact, qui libère la grâce du Seigneur et la guérison divine. Quand on allume un interrupteur électrique, il n'est pas nécessaire de faire un gros effort physique, mais on constate immédiatement le résultat ! La lumière illumine aussitôt une pièce sombre. Il en est de même pour la puissance de guérison du Seigneur, qui pénètre aussitôt dans le corps malade. L'imposition des mains est donc un simple point de contact qui libère la grâce de Dieu et Sa puissance de guérison. A partir de ce moment, nous devons accepter l'immutabilité de la promesse divine, et maintenir une attitude de foi inébranlable. L'imposition des mains libère la puissance de l'Esprit de Dieu, qui vient alors guérir notre corps ou notre âme malade. Dès que la puissance du Seigneur entre dans notre être malade, la vie divine de notre Seigneur Jésus nous apporte une guérison surnaturelle.

La guérison est un processus graduel. Mais, avec l'aide du Saint-Esprit, ce processus peut être accéléré. Parfois, la guérison se manifeste instantanément, et l'on appelle cela un miracle. Parfois, la guérison peut être progressive. C'est alors une guérison. Dans Marc 16, le verbe "guérir" est associé à l'idée de processus graduel. Les malades vont alors de mieux en mieux, jusqu'à leur guérison complète. Il ne s'agit donc pas nécessairement d'un miracle instantané.

Ainsi, l'imposition des mains est une directive du Seigneur, pour le bénéfice de "ceux qui croient." Je me rappelle avoir parlé de cela au cours d'une réunion, où j'enseignais sur le ministère de la guérison divine. Une jeune mère de famille, en retournant chez elle, s'aperçut que son enfant était malade. Elle pensa qu'il était bon d'appeler le docteur. Celui-ci vint, et confirma que l'enfant était malade. Il lui laissa une ordonnance, et lui dit qu'il l'appellerait le lendemain. Elle dut attendre le retour de son mari pour qu'il aille à la pharmacie chercher les médicaments. Puis elle se rappela le message que j'avais donné sur la guérison divine. Elle ouvrit sa Bible à Marc 16 et lut les versets que j'ai déjà cités : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru… ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris."

Elle s'adressa au Seigneur Jésus, et Lui dit : "Seigneur Jésus, je crois en Toi et en Ton Saint Nom. Je vais imposer les mains à mon enfant malade. Je crois que Tu tiendras Ta Parole, et que Tu guériras mon enfant."

Pendant que son enfant dormait, elle lui imposa doucement ses mains. Une heure plus tard, la température était tombée, et son enfant reçut une merveilleuse guérison. Le lendemain, quand le docteur l'appela, il fut tellement satisfait de l'évolution de la situation, qu'il dit qu'il n'était plus nécessaire qu'il rappelle. Cette mère chrétienne fidèle donna gloire à Dieu, car elle savait dans son cœur que c'était la puissance de guérison de Jésus qui avait opéré cette chose merveilleuse.

Je répète que l'imposition des mains n'est qu'un simple point de contact. Cela nous aide à croire qu'à ce moment précis Dieu commence à nous guérir. Jésus a dit que lorsque nous prions, nous devons croire que nous avons reçu ce que nous Lui avons demandé.

"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 : 24).

Notez bien que nous devons croire au moment même où nous prions. Quand nous prions le Seigneur pour une guérison, nous devons croire que nous avons reçu ce que nous demandons, au moment même où nous avons prié. C'est cela, la prière de la foi ! Ce point de contact représente le moment précis où nous pouvons commencer à nous attendre à la guérison divine. Quand nous imposons les mains à un malade, nous devons croire qu'à ce moment précis, l'Esprit du Dieu Vivant va honorer notre obéissance, et accorder la guérison demandée, selon la promesse du Seigneur. A partir de ce moment, nous devons croire, du fond du cœur, que Dieu est déjà à l'œuvre. Même si nous ne sentons rien, même si nous n'éprouvons rien de spécial, nous devons cependant faire confiance à la Parole et à la promesse du Seigneur, sans douter. Après l'imposition des mains, nous devons louer le Seigneur et Lui rendre grâces, avec une foi simple, croyant que notre prière a été entendue, et que Dieu est déjà en train d'honorer Sa Parole en nous.

Il y a une autre instruction concernant la guérison divine. Nous la trouvons dans l'épître de Jacques :

"Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné" (Jacques 5 : 14-15).

Notez soigneusement les trois verbes au futur dans cette seule promesse : "sauvera, relèvera, sera pardonné." Cela signifie que trois bénédictions sont associées à cette seule promesse divine.

J'aimerais tout d'abord attirer votre attention sur la troisième de ces bénédictions : "et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné." Il est impératif, bien entendu, que celui qui recherche la guérison divine soit pur, et libre de tout péché. En fait, au verset 16, Jacques ajoute : "Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace." Il est vital de réaliser que si nous demandons une guérison au Seigneur, nous devons d'abord être sûrs que notre relation avec Lui soit correcte. Cela signifie que la guérison divine appartient tout particulièrement à l'Eglise de Jésus-Christ. Elle est accordée à celui qui croit, au véritable enfant de Dieu.

Je voudrais que vous remarquiez aussi autre chose de grande importance. C'est le malade qui doit appeler les anciens de l'Eglise, et pas les anciens qui doivent appeler le malade ! Cette instruction est très claire : "Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur." Le Seigneur confie au malade la responsabilité d'appeler les anciens de l'Eglise. J'ai souvent remarqué que, dans les églises, c'est le pasteur, ou les anciens, qui invitent les malades à s'avancer pour recevoir l'onction d'huile et la prière. Permettez-moi d'insister à nouveau sur le fait que les Ecritures demandent d'une manière tout à fait claire que ce sont les malades eux-mêmes qui doivent demander l'onction d'huile et la prière.

L'onction d'huile représente la puissance de guérison du Saint-Esprit. L'onction d'huile se fait au Nom du Seigneur Jésus. Le malade chrétien doit respecter et même révérer cette onction d'huile, en reconnaissant que la guérison est due au ministère et à la Personne du Saint-Esprit. C'est pourquoi il est essentiel, avant de recevoir l'onction d'huile, d'avoir le cœur pur et propre devant le Seigneur.

Ma première expérience personnelle de guérison divine est justement associée à ce passage de l'épître de Jacques. Ma conversion avait été puissante. Avant cela, j'avais perdu la foi à la suite d'une expérience dramatique, mais le Seigneur, dans Sa grâce et Sa miséricorde, S'était révélé à moi, et j'étais passé par la nouvelle naissance spirituelle. J'avais été conduit à Christ alors que j'avais une grave maladie et, après ma conversion, j'avais encore besoin de la grâce de Jésus. Un soir, dans mon désespoir, je me suis tourné vers la Bible pour y chercher un encouragement. Vous pouvez imaginer quelle fut ma grande joie quand j'ouvris ma Bible au hasard et que je tombai sur le chapitre 5 de l'épître de Jacques !

Je commençai à lire, et mes yeux se fixèrent sur le verset 14 : "Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur."

Je décidai immédiatement d'appliquer cette instruction, et je demandai aux anciens d'une petite église Méthodiste de venir me visiter. A cette époque, ma connaissance de la manière d'administrer l'Eglise était strictement limitée. Je fus donc plutôt déçu de découvrir que l'un des anciens était très jeune. J'avais toujours imaginé que les anciens étaient les membres âgés de l'église !

J'ai montré aux anciens le passage de l'Ecriture que j'avais découvert, en leur demandant de m'oindre d'huile et de prier la prière de la foi. A ce moment-là, je réalisai que j'avais oublié l'huile. Je demandai donc au jeune ancien de descendre, pour aller chercher la petite burette d'huile qui me servait à graisser mon vélo ! Imaginez ma joie et ma surprise quand il réapparut avec l'huile, et que je découvris que le nom de cette marque était : "Trois en Un" !

Les anciens me demandèrent quelle était la quantité d'huile à appliquer. Je leur dis : "Donnez-moi une bonne onction !" Ils versèrent donc l'huile sur ma tête, et l'huile commença à couler sur mon visage. Mais je reçus aussi la bénédiction de Dieu ! Je sentis le puissant Esprit de Dieu me visiter entièrement. La présence du Seigneur se fit sentir à moi, jusqu'à ce que tous les atomes de mon être soient remplis d'une vie, d'une énergie et d'une puissance nouvelles. J'ouvris les yeux et les levai vers le ciel, conscient d'une présence divine qui enveloppait tout mon être. Pendant près d'une demi-heure, je fus constamment chargé et rechargé par cette puissance divine. Le Seigneur me vivifia du sommet de la tête à la plante des pieds. Moins d'une demi-heure plus tard, je me levai et m'habillai. Je me sentais encore un peu faible, car j'avais été alité pendant plusieurs jours. Mais je savais dans mon esprit que le Seigneur avait commencé en moi une œuvre puissante de guérison. En quelques semaines, je récupérai toutes mes forces. Tout symptôme de maladie disparut, et je pus retourner à mon travail, rempli de louange, et rendant gloire à Dieu pour cette merveilleuse guérison.

Le ministère d'onction d'huile et de prière de la foi a toujours été très précieux pour moi. On me demande souvent de visiter des malades, et c'est toujours un privilège pour moi de les oindre d'huile et de prononcer la prière de la foi, au Nom de Jésus.

On peut voir dans Actes 19 une troisième manière d'administrer la guérison divine, quand Paul priait sur des linges ou des mouchoirs, que l'on allait ensuite appliquer sur le corps des malades.

Il serait bon de revoir dans quel contexte était survenu cet événement inhabituel. L'apôtre Paul visitait Ephèse, où il découvrit un certain nombre de disciples qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Paul leur demanda s'ils croyaient au Seigneur Jésus-Christ, après leur avoir annoncé l'Evangile. Puis il les baptisa d'eau, leur imposa les mains, et ils furent remplis du Saint-Esprit. Paul continua ensuite à parler aux Ephésiens et à les persuader des choses qui concernaient le Royaume de Dieu. Au cours de ce séjour en Asie, nous lisons ensuite ceci :

"Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient" (Actes 19 : 11-12).

Peut-être que l'apôtre priait aussi sur ces linges, et les oignait d'huile au Nom du Seigneur, avant de les confier à ceux qui allaient les appliquer sur les malades. Ce qu'il faut souligner, c'est que ces objets étaient simplement utilisés comme des points de contact, pour remplacer l'imposition des mains que Paul ne pouvait pas faire. Quand ces linges et ces mouchoirs étaient appliqués sur les malades au Nom du Seigneur Jésus, le Seigneur honorait la foi de Paul et de ceux qui avaient besoin de guérison, et les bénissait en conséquence.

Cela fait plus de trente ans que le Saint-Esprit m'a conduit à restaurer ce ministère particulier de guérison divine. Je ne compte plus les demandes que j'ai reçues ! Avec chaque linge que j'envoie, je donne des instructions bibliques très claires. Le malade doit comprendre que sa relation avec le Seigneur doit être juste, et qu'il ne doit concevoir aucune iniquité dans son cœur. Sinon, le Seigneur ne l'écoutera pas. Je crois que ce ministère particulier est toujours disponible pour nous aujourd'hui. Il ne fait aucun doute qu'il répond au besoin de tous les malades qui ne peuvent pas entrer en contact personnel direct avec moi. Je peux imaginer l'apôtre Paul recevant les linges et les mouchoirs, les élevant vers le ciel vers le Seigneur, priant sur eux avec autorité, et donnant de claires instructions avant de les confier aux mains de ceux qui allaient les appliquer sur les malades.

Un jour, je me trouvais dans une petite ville du Sud du Pays de Galles. Il m'arrive souvent de visiter cette localité, et il y a toujours beaucoup de monde à mes réunions. Au cours d'une visite précédente, un homme qui avait eu une attaque d'apoplexie avait été miraculeusement guéri, et la nouvelle de sa guérison s'était répandue dans la ville. Quand j'arrivai pour un nouveau séminaire, la salle était bondée.

Juste avant la réunion, un ami chrétien me dit : "L'une de mes voisines proches, qui est aussi une amie, est très malade. Elle a un cancer. Dans très peu de temps, elle doit aller à l'hôpital pour une grave opération. Je me demande si vous aurez le temps de la visiter après cette réunion ?"

La réunion s'étant achevée très tard, je proposai à cet ami chrétien d'oindre d'huile un mouchoir, et de le faire parvenir à sa voisine malade, au Nom du Seigneur Jésus. Il me présenta promptement un mouchoir, que j'oignis d'huile au Nom du Seigneur. L'assemblée se joignit à nous pour prier, et nous avons cru ensemble que cette malade recevrait une guérison divine de la part du Seigneur.

Deux semaines plus tard, je revins dans la même localité, et ce même ami chrétien me tendit une lettre. Je découvris que cette lettre contenait le témoignage de sa voisine qui souffrait d'un cancer. Une heure après avoir appliqué ce mouchoir sur son corps, son état s'était déjà nettement amélioré. Trois jours plus tard, elle se rendit à l'hôpital, et on lui dit qu'il n'y avait plus aucune trace de cancer. La grosseur avait disparu ! Sa lettre donnait des détails sur la manière dont la puissance du Seigneur l'avait miraculeusement guérie de toute trace de cancer.

Ainsi, vous voyez que notre merveilleux Seigneur continue à utiliser aujourd'hui le ministère des linges et des mouchoirs, dans Son désir de guérir les malades, pour Sa gloire !

Chapitre 11 : Comment prier pour les malades.

La prière d'intercession est un autre moyen d'exercer le ministère de la guérison divine. Très souvent, je reçois de nombreuses requêtes de prière, par lettre ou par téléphone, de la part de ceux qui désirent sincèrement la prière pour leur guérison. Toutes ces requêtes me sont soigneusement communiquées, afin que je puisse présenter ces besoins urgents devant le trône de la grâce, pendant mes moments personnels d'intercession. Nous avons une secrétaire fidèle pour gérer toutes ces requêtes, et de nombreux groupes de prières, dans tout le pays, se joignent à nous pour intercéder pour ces malades et ces infirmes.

Jésus a dit :

"Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux" (Matthieu 18 : 19).

Quand des Chrétiens s'unissent dans la prière, et se mettent d'accord pour intercéder, c'est un grand secours pour la guérison des malades. La prière d'intercession est très efficace. Quand nous prions ainsi, nous devons toujours chasser l'esprit d'infirmité dans le Nom Tout-Puissant de Jésus. C'est une prière positive, fondée sur la victoire complète de Christ au Calvaire. La prière de la foi est une prière qui résiste aux infirmités, qui chasse les maladies et qui expulse les esprits qui causent ces afflictions. La prière de la foi s'appuie sur la Parole de Dieu, et permet à l'autorité du Seigneur de se manifester, selon Ses promesses. Faire une prière d'intercession, ce n'est donc pas tant supplier Dieu de guérir le malade, mais plutôt prendre autorité sur toutes ces afflictions, et les chasser au Nom du Seigneur. Au Calvaire, Jésus a remporté une victoire totale sur toutes les maladies et toutes les infirmités. La prière d'intercession exploite cette victoire, afin qu'elle soit pleinement reçue dans la vie des malades qui recherchent la guérison. Elle est fondée sur une victoire qui a déjà été remportée à la croix. C'est donc toujours une prière positive, impliquant l'exercice de l'autorité du Seigneur sur toute maladie et toute infirmité. Je prie pour les malades et tous ceux qui souffrent, en exerçant l'autorité que nous a déléguée le Seigneur, et en commandant aux maladies et aux infirmités de quitter les malades, au Nom du Seigneur Jésus. La prière de la foi détruit la maladie et chasse l'infirmité.

Jésus a dit :

"Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne" (Jean 15 : 16).

L'expression "en mon nom" signifie que nous sommes les ambassadeurs du Seigneur. Un ambassadeur est envoyé dans un autre pays, investi d'une réelle autorité. Ainsi, la prière de la foi est une prière d'autorité. Il s'agit de prendre complète autorité sur toute maladie et toute infirmité.

Nous allons à présent parler de la Sainte Cène, comme l'un des moyens de recevoir la guérison divine. Lisons Exode 12. Ce chapitre nous parle de l'agneau pascal, qui inaugura la Fête de la Pâque. Les enfants d'Israël étaient esclaves en Egypte depuis plus de quatre cents ans. Les Pharaons successifs les avaient lourdement opprimés, et ils étaient devenus une nation d'esclaves. Les enfants d'Israël crièrent à Dieu pour leur délivrance, et le Seigneur Se souvint de l'alliance qu'Il avait conclue avec Abraham, Isaac et Jacob. Il appela Moïse dans le pays de Madian, et l'envoya en Egypte pour faire sortir les enfants d'Israël de leur esclavage. Mais Dieu dut envoyer sur le pays d'Egypte de terribles jugements. La dernière plaie d'Egypte entraîna la mort de tous les premiers nés, des hommes comme des animaux. Afin de préserver les enfants d'Israël de cet horrible jugement, le Seigneur leur donna certaines instructions très précises. Ils devaient tout d'abord choisir un agneau dans leur troupeau. Cet agneau devait être sans défaut, un mâle d'un an. L'agneau pascal est une figure du Seigneur Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu qui devait ôter le péché du monde. L'agneau devait être choisi le dixième jour, et sacrifié le quatorzième jour. Son sang devait être recueilli dans une bassine, et l'on devait en asperger le linteau et les montants de la porte d'entrée de leur maison. Ce sang représentait un signe pour les anges de la mort. Quand ils voyaient le sang sur les portes, ils passaient sans faire de mal à ceux qui étaient dans cette maison, et qui évitaient le jugement grâce au sang qui avait été appliqué sur leur porte. Nous aussi, nous pouvons être sauvés du jugement de Dieu, si nous confessons nos péchés, et demandons à Dieu de purifier notre cœur par le sang de Jésus. Comme dans le cas du sang de l'agneau pascal, nous devons nous-mêmes appliquer le sang de Jésus par la foi sur notre cœur, pour recevoir le pardon de nos péchés et passer par un salut personnel.

Notez toutefois que les Israélites devaient aussi obéir à autre chose. Le corps de l'agneau devait être rôti au feu, et il devait être entièrement mangé par tous les membres de la famille qui étaient présents. Selon le Psalmiste, quand les Israélites eurent mangé l'agneau, il n'y eut par la suite aucun malade parmi leurs tribus. En d'autres termes, le fait de manger le corps de l'agneau leur avait donné la force physique et la santé divine. En fait, c'est à cette occasion que le Seigneur avait répondu à la fois aux besoins spirituels et aux besoins physiques de Son peuple.

Aujourd'hui, notre service de Sainte Cène trouve son origine dans ce repas pascal. Notre Seigneur prit pour la première fois la Cène avec Ses disciples pendant la Fête de la Pâque, à Jérusalem, avant d'être crucifié. Les disciples de Jésus s'étaient réunis pour la Pâque, et le Seigneur S'était joint à eux. Le repas comportait un certain nombre d'aliments, qui leur rappelait les événements que leurs ancêtres avaient vécu en Egypte, lors de la première Pâque. Jésus prit l'un de ces aliments, c'est-à-dire le pain sans levain, ainsi que l'une des coupes de vin, et introduisit la Cène par ces paroles :

"Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père" (Matthieu 26 : 26).

Notez bien que les deux emblèmes que Jésus prit lors de ce repas pascal représentent les deux bénédictions de la Nouvelle Alliance. Tout d'abord, Il prit du pain sans levain. Le pain sans levain représente le corps de l'agneau pascal. Cet agneau était sans aucun défaut, pur, sans aucune infirmité ni maladie. Le pain sans levain représente aussi la pureté. Le corps de l'agneau pascal représente aussi le corps de notre Seigneur Jésus-Christ. Jésus a dit : "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous" (Luc 22 : 19). Son corps fut brisé, et Sa chair lacérée par le fouet, les clous, la couronne d'épine et la lance qui Lui a percé le côté. En examinant le corps de Jésus, nous pouvons y remarquer toutes les blessures sanglantes de la Nouvelle Alliance. Parlant de toutes ces blessures, le prophète Esaïe a écrit : "C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53 : 5). Pierre répète à son tour dans sa première épître : "Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" (1 Pierre 2 : 24).

Le corps de notre Seigneur a donc été flagellé et crucifié, pour que tous ceux qui croient reçoivent la guérison dans leur propre corps. Quand nous prenons la Sainte Cène, le pain sans levain représente la grâce de la guérison divine. En prenant le pain, nous pouvons alors utiliser celui-ci comme un point de contact, pour recevoir la guérison et la force dont nous avons besoin, de la part de notre Seigneur Jésus ressuscité. Nous connaissons de merveilleux témoignages donnés par des Chrétiens qui ont reçu une guérison divine à la table du Seigneur. Si seulement chaque pasteur et chaque ancien pouvait souligner ces glorieuses vérités à chaque service de Sainte Cène !

L'apôtre Paul ajoute aussi :

"Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts" (1 Cor. 11 : 28-30).

Si nous ne pouvons pas nous approprier la guérison et la force que nous communique le corps du Seigneur, nous pouvons rester faibles et malades. Mais si nous discernons correctement le corps du Seigneur, et si nous comprenons qu'Il S'est chargé de nos maladies et de nos infirmités, nous pouvons, en prenant la Cène, recevoir la bénédiction de la guérison divine. C'est un droit qui nous a été acquis par notre rédemption.

Dans Sa grâce, le Seigneur nous a donné de nombreux moyens de recevoir la guérison divine ! Quelle que soit notre maladie ou notre infirmité, nous pouvons bénéficier de la provision scripturaire nécessaire pour être guéris et délivrés !

Chapitre 12 : Pourquoi certains ne sont pas guéris.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles certains ne sont pas guéris. Peut-être que la raison principale est le refus du malade de s'engager entièrement à suivre le Seigneur Jésus. J'ai connu certains cas où un pécheur qui ne voulait pas se repentir a reçu une bénédiction temporaire, mais qui s'est vite évaporée par la suite. Dans Sa grâce, le Seigneur a parfois dit à ceux qu'Il avait guéris : "Ne pèche plus, de peur qu'il t'arrive quelque chose de pire !" (Jean 5 : 14).

La Bible dit aussi : "Si j'avais conçu l'iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé" (Psaume 66 : 18). Nous ne pouvons pas nous attendre à une guérison divine si nous continuons à pécher consciemment.

Parfois, certains péchés peuvent provoquer une maladie. Par exemple, le fait de fumer peut provoquer un cancer du poumon. Une inquiétude et un stress continuels peuvent provoquer une dépression nerveuse. Le surmenage permanent peut provoquer une crise cardiaque ou une crise d'apoplexie. Le Seigneur peut donc ne pas accorder une guérison, tant que nous ne nous débarrasserons pas d'une mauvaise habitude ou d'un vice néfaste pour notre santé.

Un Chrétien évangélique âgé souffrait depuis de nombreuses années d'un ulcère à l'estomac. Il avait souvent demandé la prière à ceux qui avaient un don de guérison, mais il n'avait jamais été guéri. Au cours de cette période, il avait été profondément convaincu de la nécessité de passer par le baptême d'eau. Mais il avait toujours refusé de le faire, pour un certain nombre de raisons. Un jour, toutefois, l'Esprit de Dieu l'incita très fortement à se soumettre, et il accepta finalement de se faire baptiser. Après s'être soumis à cet ordre du Seigneur, il remarqua que sa santé s'était notablement améliorée. Trois mois plus tard, il devint évident que son ulcère à l'estomac avait disparu, et un examen radiologique le confirma. Il commença alors à rendre témoignage de la grâce de Dieu. Il fut miraculeusement guéri parce qu'il s'était soumis à la volonté de Dieu.

Un homme d'affaires chrétien, qui n'avait jamais pu être guéri, me demanda conseil. Après avoir considéré ce problème dans la prière, il finit par confesser un péché conscient qu'il continuait à garder dans sa vie. Il se repentit sincèrement, et promit de faire rapidement restitution. Je fus alors capable de prier pour lui avec une grande confiance, au Nom du Seigneur Jésus. Il fut presque instantanément guéri de son arthrite, et rentra chez lui en glorifiant Dieu. Si nous avons dans notre vie un péché connu non confessé, si nous refusons de pardonner (Matthieu 6 : 15), ou si nous gardons l'iniquité dans notre cœur (Proverbes 28 : 13 ; Psaume 66 : 18), ce sont autant de raisons qui peuvent nous empêcher de recevoir la guérison divine. Dans tous ces cas, nous devons sincèrement demander pardon au Seigneur, et faire restitution quand cela est nécessaire. La Bible nous assure que :

"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1 : 9).

Une autre raison pour laquelle certains ne sont pas guéris, c'est qu'ils négligent les lois naturelles établies par Dieu. Si nous épuisons notre corps et nos ressources naturelles, nous nous attirerons des problèmes. Le fait de "brûler la chandelle par les deux bouts" peut provoquer un effondrement nerveux et une dépression physique ou nerveuse. Dieu peut nous accorder une force surnaturelle dans certaines circonstances, mais si nous continuons à violer les codes naturels de notre santé, nous en souffrirons des conséquences graves. Nous devons apprendre à nous maîtriser, à surveiller nos habitudes alimentaires, et à vivre avec sagesse, pour la gloire de Dieu.

D'autres ne peuvent pas recevoir la guérison divine, parce qu'ils abandonnent leur confiance en Dieu si les symptômes de leur maladie persistent. Ils sont dans la foi au moment de la prière, mais ils font trop attention à leurs sens ou à leurs sensations, pour guetter une confirmation de leur guérison, au lieu de fixer fermement leur foi et leur confiance sur les promesses de Dieu. Nos sensations sont volatiles. A un moment donné, nous pouvons nous sentir sur un sommet, et, au moment suivant, tomber dans le découragement. Nous ne pouvons pas faire confiance à ce que nous sentons ou ressentons. Mais une chose est certaine : les promesses de Dieu sont sûres et certaines ! Tout de suite après avoir reçu la prière, nous devons mettre notre foi en action. Jésus a dit :

"C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 : 24).

Au lieu de faire confiance à nos sens ou nos sensations, nous devons nous attacher fermement à la Parole de Dieu. Nous devons continuer à confesser sans douter : "Dieu l'a dit, je le crois, cela suffit !"

D'autres encore ne reçoivent pas la guérison divine parce qu'ils confondent la foi avec l'espérance. Quand on leur demande : "Croyez-vous que le Seigneur va vous guérir ?", ils répondent : "Je l'espère !" La différence fondamentale entre l'espérance et la foi est une question de temps. La foi concerne toujours le présent, tandis que l'espérance concerne toujours quelque chose de futur. L'espérance attend une réalisation future, alors que la foi permet de manifester dans le présent ce que nous attendons du Seigneur.

Après la mort de Lazare, quand Jésus est retourné à Béthanie, Marthe est allée à Sa rencontre. Elle dit à Jésus : "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort" (Jean 11 : 21). Marthe était convaincue que si Jésus était arrivé pendant que Lazare était encore en vie, le Maître l'aurait guéri. En d'autres termes, Marthe avait la foi pour le passé ! Quand Jésus a commencé à la rassurer, en lui disant : "Ton frère ressuscitera" (verset 23), la foi de Marthe devint de l'espérance : "Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour" (verset 24).

En d'autres termes, Marthe ne pouvait pas croire que Jésus ressusciterait Lazare maintenant même, mais elle espérait qu'Il le ressusciterait au dernier jour. Marthe n'avait pas la foi, mais elle avait l'espérance.

Abraham a aussi connu ce même conflit entre l'espérance et la foi. Nous lisons dans l'Ecriture qu'Abraham "crut, contre toute espérance." Abraham espérait l'accomplissement futur de la promesse de Dieu, qui lui avait dit qu'il aurait un fils et un héritier. Quand l'espérance d'Abraham est devenue la foi, Dieu a miraculeusement accompli Sa promesse. Ainsi, l'espérance doit céder le pas à la foi.

Jésus a dit :

"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 : 24).

C'est l'un des versets les plus importants de tout le Nouveau Testament. Lisez-le sans cesse, afin d'apprécier pleinement sa signification. Notez le moment indiqué par Jésus pour nous approprier la promesse : "en priant." En d'autres termes, au moment même où nous prions, nous devons adopter une attitude de foi sans compromis, et croire que nous avons déjà reçu ce que nous avons demandé dans la prière. Bien entendu, "en priant" indique le moment précis où nous prions. Cela nous indique que la foi concerne toujours le présent. Pour la foi, c'est toujours "maintenant" ! Notre cœur doit donc s'emparer de l'exaucement de notre prière au moment où nous prions. Certes, nous n'allons peut-être pas voir se manifester immédiatement ce que nous avons demandé, mais nous devons pourtant croire de tout notre cœur que nous avons reçu ce que nous avons demandé. Le fait de croire démontre que nous faisons confiance à des réalités présentes. C'est ainsi que parle la foi qui reçoit !

Certains n'obtiennent pas la guérison divine parce leur foi a fait place au doute.

"Mais qu'il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur : c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies" (Jacques 1 : 6-8).

Il est tellement facile "d'ouvrir un compte de foi" auprès de Dieu, dans le zèle et l'enthousiasme ! Mais c'est tout autre chose que de tenir ferme à la confession de notre foi, jusqu'à ce que nous recevions la pleine manifestation de la guérison que nous avons saisie par la foi ! Naaman, le général Syrien, a été confronté à ce problème quand le prophète Elisée lui a demandé d'aller se plonger sept fois dans le Jourdain. Josué et les enfants d'Israël ont dû marcher en rangs autour des formidables murailles de Jéricho pendant sept jours consécutifs. Cela prouvait qu'ils n'ont pas reçu une réponse immédiate à leur foi. La foi peut être très forte quand nous sommes plongés dans une atmosphère spirituelle où tout le monde est dans une fervente expectative. Mais une vraie foi est certainement mise à l'épreuve quand nous devons faire face à de l'opposition, ou à une attente prolongée.

Une sœur chrétienne qui souffrait d'ostéo-arthrite fut effectivement bénie dans l'une de nos réunions, au centre de Londres. Elle mit de côté sa canne et se mit à courir dans l'église en glorifiant Dieu. A la fin de la réunion, elle me serra la main et me dit : "Dieu m'a vraiment bénie ce soir, mais je vous prie de continuer à prier pour moi." Je lui demandai pour quel sujet. Elle me répondit : "Chaque fois que je reçois une guérison divine, le diable vient me voler ma bénédiction !" Sa foi dans le Seigneur avait déjà commencé à flancher, malgré la bénédiction étonnante que Dieu lui avait accordée. Elle s'attendait à perdre sa guérison aussitôt après l'avoir reçue ! Sa foi était comme une vague de la mer, poussée et ballottée par le vent. Elle aurait dû fortifier sa foi en tenant ferme à la confession de la promesse de Dieu. Sa confiance en Dieu aurait dû rester ferme et immuable, dans la connaissance de la fidélité sans faille du Seigneur.

Une bénédiction initiale du Seigneur est souvent un signe de la bonté de Dieu, qui peut ensuite se manifester pleinement si nous tenons ferme à la confession de notre foi, sans douter. Le fait de "tenir ferme," à mesure que le temps passe, implique un effort déterminé pour nous accrocher aux promesses de Dieu. Nous devons continuer à les confesser de manière positive, à mettre notre foi en action sans accepter de compromis, et à rendre grâces au Seigneur, jusqu'à ce que tous les symptômes aient disparu. Il est toujours possible de demander encore la prière pour accélérer le processus de guérison, mais il ne faut jamais cesser de confesser dans la foi que Dieu est déjà à l'œuvre en nous, pour nous accorder une pleine guérison et une pleine bénédiction. Cette confession de notre bouche, qui vient de notre cœur, doit toujours être fondée sur les promesses de Dieu, et non sur ce que nous sentons ou ressentons. Jésus nous a laissé cette promesse :

"Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Luc 21 : 33).

Chapitre 13 : L'écharde dans la chair de Paul.

L'une des objections les plus fréquentes soulevées aujourd'hui pour contester le ministère de guérison divine, concerne la fameuse "écharde dans la chair de Paul." Une tradition humaine conduit toujours à d'autres traditions humaines ! On a si souvent enseigné que Dieu est l'auteur de certaines maladies particulières, et qu'Il désire que certains de Ses enfants les plus consacrés restent malades ou infirmes, pour qu'ils puissent continuer à faire preuve de patience et de persévérance ! Nul doute que c'est à cause de cela que l'on a fini par supposer que l'écharde de Paul était une maladie, que Dieu avait refusé de guérir.

Pour avoir une compréhension scripturaire exacte de ce sujet, considérons soigneusement ce que la Bible dit à ce sujet. Qu'était donc cette "écharde dans la chair ?"

Tout d'abord, cette expression, "écharde dans la chair," est toujours employée dans les Ecritures comme une image ou un symbole. Elle n'est jamais utilisée pour désigner une maladie ou une infirmité. Nous lisons par exemple dans Nombres 33 : 55 que les Cananéens seraient pour les Israélites comme des "échardes (ou des épines) dans vos yeux" et des "aiguillons dans vos côtés." La même image est aussi reprise dans Josué 23 : 13. Cette expression concerne les nations de Canaan. Dans ces deux passages, la Bible dit clairement que ces "échardes," "épines" ou "aiguillons" étaient les peuples de Canaan, donc des personnes. De manière tout aussi claire, Paul dit lui-même que son "écharde dans la chair" était une personne, "un ange de Satan."

"Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir" (2 Cor. 12 : 7).

Un ange de Satan.

D'autres versions parlent d'un "messager du diable." Là encore, cette expression, "écharde dans la chair," désigne une personne. Le mot "ange" est traduit du grec "angelos," qui apparaît 188 fois dans la Bible, et qui est traduit 181 fois par "ange." Dans tous les cas, il s'agit toujours d'une personne vivante, et non d'une chose. Des prédicateurs ont dit que cette écharde de Paul était une maladie. D'autres ont donné toute une liste de définitions possibles de cette "écharde," depuis une sorte de maladie orientale des yeux, jusqu'à une épouse inconvertie ! Toutefois, Paul dit clairement que son écharde dans la chair était un "ange de Satan" (voir Matthieu 25 : 41).

"Pour me souffleter."

Paul ajoute que cet ange avait pour mission de le "souffleter" Ce mot "souffleter" signifie "donner des coups répétés," comme des vagues qui frappent régulièrement un navire (voir aussi Matthieu 26 : 67). Le fait d'être frappé de nombreux coups répétés nous suggère que cet ange de Satan le harcelait sans cesse. Nous savons par ailleurs que Paul souffrit cruellement de la part du monde :

  • On a souvent tenté de le tuer (Actes 9 : 23).
  • Il fut persécuté et pourchassé (Actes 13 : 50).
  • Il fut lapidé et laissé pour mort (Actes 14 : 19).
  • Il fut battu de verges et emprisonné (Actes 16 : 22).
  • Il fut jugé cinq fois devant des tribunaux (par exemple, dans Actes 16 : 20).
  • Il fit naufrage plusieurs fois (Actes 27 : 27-44).

Voyez aussi ce qu'il écrit dans 2 Corinthiens, aux chapitres 6 et 11, où il donne beaucoup d'autres détails concernant ses souffrances.

Qui pourrait être responsable de toutes ces choses, sinon un ange de Satan ?

Il est certain que l'écharde de Paul ne pouvait pas être une maladie des yeux, car nous savons que c'est Dieu Lui-même qui l'a guéri de sa cécité (Actes 9 : 18).

Finalement, Dieu répondit à la prière persévérante de Paul, et lui dit :

"Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse" (2 Cor. 12 : 9). La grâce de Dieu s'administre souvent à notre âme. Dieu ne lui avait pas dit que Sa santé lui suffisait, mais Sa grâce.

Certains font référence à Galates 6 : 11 pour prouver que Paul devait avoir une vue défectueuse : "Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main." Le mot "lettre" utilisé ici est le même que celui qui apparaît dans 2 Corinthiens 3 : 6, et ne signifie pas une lettre de l'alphabet. Ensuite, le mot traduit par "grandes" ne fait pas référence à la taille, mais à la quantité, ou de la longueur. Il ne fait pas de doute que Paul veut dire aux Galates qu'il leur a écrit une longue lettre. Ce n'était pas son habitude d'écrire d'aussi longues lettres de sa propre main.

Nous lisons aussi dans Galates 4 : 15 :

"Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner."

Ce verset est supposé prouver que Paul avait les yeux malades, au point que les Galates lui auraient volontiers donné leurs yeux pour remplacer ses yeux malades ! Mais il ne s’agit là que d’une supposition, qui n’a aucun fondement biblique !

Il ne fait aucun doute que cette expression était commune à l'époque, et que les Galates l'avaient employée pour montrer à Paul à quel point ils l'aimaient. Nous avons des expressions semblables aujourd'hui, comme : "J'en donnerai ma main à couper !" Cela ne signifie certainement pas que notre main est atteinte d'une maladie grave !

Après avoir examiné les principaux passages des Ecritures qui nous parlent de guérison divine, nous pouvons, en conclusion, revenir à Matthieu 8 : 17, pour nous rappeler que Jésus "a pris nos infirmités," et qu'il "s'est chargé de nos maladies."

Ce que Dieu a déjà placé sur Jésus, Il ne veut pas le placer sur vous, ni sur moi.

Réclamez donc Lui maintenant même votre héritage, la guérison et une pleine santé !


Le verset du moment :


1 Corinthiens 3 : 6

J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l'accroissement.

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