Chers visiteurs de passage et amis lecteurs, je vous salue !

Apocalypse 1 : 8
"Je suis l'alpha et l'Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant."

Alpha et Omega Première let dernière lettre de l’alphabet Grec. En réalité Jésus-Christ qui parlait le plus souvent en Araméen n’a jamais dit en Apocalypse 1 : 8, 21 : 6 et 22 :13 je suis l’Alpha et l’Oméga car il serait étonnant que Dieu dans son ciel de gloire parle dans la langue des idolâtres. En réalité le Christ a plus certainement dit à Jean, je suis l’Aleph et le Thaw, lettres qui ont une signification beaucoup plus riche. Aleph représente symboliquement (le premier, le maître et un taureau) et le Thaw représente symboliquement (une marque, un signe, une croix). Christ a donc dit : « je suis le premier et le dernier, mais aussi je suis le maître qui est mort sur la croix qui est le signe de votre délivrance ». C’est quand même beaucoup plus beau !


Que la grâce et la paix du Seigneur soient avec nous et avec nos esprits, dans le Nom de Jésus, amen !
Je me présente dans la rubrique : "Qui suis-je ?"
Je vous souhaite le meilleur pour aujourd'hui et demain. Que vous puissiez rencontrer Jésus et être sauvés est mon souhait pour vos vies. Que Dieu Vous Bénisse.

Verset aléatoire :

INFOS SUR CE BLOG ET AUTRES...

Chers visiteurs de ce blog, je vous salue !

Infos utiles catégories spécifiques du blog, archives à consulter...

En 2010, vous trouverez un espace pour vos PRIERES chaque mois, que vous pourrez utiliser toutes les années qui suivront, mois par mois, selon le moment où vous souhaiterez déposer vos prières.

En 2010, j'ai déposé chaque semaine des VERSETS à méditer que vous pouvez encore étudier les années suivantes aussi, car ce sont les enseignements de la parole vivante pour tous les jours !

Pour les années suivantes, je n'ai pas repris ces rubriques, car vous pouvez les retrouver dans le menu des archives pour vos besoins.

Je continuerai à éditer des messages d'édification, d'exhortation, sur l'occultisme, la fin des temps, etc.

Je vous bénis, à bientôt au fil des articles à suivre...
Votre dévouée en Christ, Flo.

mardi 29 octobre 2013

Tous ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le sens ?



Par Esther Grève et Olivier Freyre

 « Ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; c’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs ; ainsi ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » (Romains 1:18-32)

Tension croissante entre Israël et la communauté internationale

Ces derniers mois sont marqués par une confrontation particulière entre Israël et la communauté internationale. Après avoir tiré la sonnette d’alarme sur le programme nucléaire iranien lors de
l’Assemblée générale de l’ONU, Netanyahou souhaitait qu’Obama puisse définir une « ligne rouge », au-delà de laquelle l’Iran ne pourrait aller sans être assuré d’être confronté à une offensive conjointe des Etats-Unis et d’Israël. Ne cessant de revenir sur le sujet face à ce qui est une menace d’extermination, les efforts de Netanyahou ont laissé Obama inflexible. Au cours des mois de septembre et octobre, ceux qui ne soutiennent pas le premier ministre israélien l’ont accusé de risquer de se mettre à dos le dernier allié et ami d’Israël, pour le malheur d’Israël, l’administration de la Maison-Blanche commençant à être sérieusement agacée de la pression israélienne.

Puis, la question de l’Iran a été éclipsée par le conflit avec Gaza. Après plusieurs pluies de roquettes en septembre et octobre (et les tirs intermittents constants), les organisations terroristes se sont mises à bombarder de manière soutenue l’Etat juif, l’obligeant à engager une opération militaire, Pilier de défense. Cette opération a révélé l’arsenal dont dispose désormais Gaza : des missiles iraniens « Fajr » sont entre leurs mains et la technologie pour les fabriquer a été transmise à Gaza. Cela veut dire que la menace s’étend désormais à Tel Aviv et Jérusalem, les poumons économiques, politiques et spirituels du pays, et en tout, 3,5 millions de personnes sont donc sous cette menace. Ainsi, lors de la prochaine guerre globale, Israël sera pris entre les feux croisés du Hezbollah au Nord, depuis le Liban, et ceux du Hamas au Sud, depuis Gaza. En plus de détourner l’attention pendant un temps de la question du programme nucléaire iranien, ce conflit de novembre a donné au Hamas de jouir désormais d’un crédit particulier auprès des pays arabes !

En effet, il donne au Hamas, dans un Moyen-Orient en pleine islamisation, une aura et un prestige qu’il n’avait pas jusque-là, marquant d’une certaine manière la fin de son isolement diplomatique. L’émir du Qatar s’était déjà rendu à Gaza en octobre ; en novembre, cela a été la
visite du ministre tunisien des Affaires étrangères. Et dernièrement, c’est une délégation de dignitaires musulmans d’Australie qui fait cette démarche ! Et tout comme nous voyions dans un précédent éclairage que la fusillade de Toulouse a entraîné une hausse considérable des actes antisémites, le conflit avec Gaza, perçu d’ailleurs comme une victoire pour le Hamas, a entraîné une hausse fulgurante des actes terroristes contre Israël ces deux derniers mois : 166 en novembre, contre 28 en août selon les services de sécurité israéliens ! Et effectivement, en suivant de près l’actualité israélienne, les incidents et tentatives d’attentats se sont succédé de jour en jour. La population gazaouie quant à elle est largement derrière ses chefs, galvanisée, comme le montrent les naissances d’enfants nommés « Fajr » et certaines déclarations comme celle de cette femme :

« Le rôle de la femme est d’inculquer l’amour du Jihad […]. Si les mères empêchaient leurs enfants de partir en Jihad, qui le ferait ? »…

A la sortie de ce conflit, la nouvelle a alors sonné pour Israël comme un coup de tonnerre le 29 novembre : les Nations-Unies ont reconnu un Etat palestinien en tant qu’Etat « non-membre ».
Préparée côté palestinien par une intense activité diplomatique auprès de nombreux pays européens en particulier, c’est par 138 voix pour, 41 abstentions et 9 voix contre que les nations ont voté. Netanyahou avait averti très clairement qu’il n’accepterait pas cela. C’est en effet en
violation des accords d’Oslo, qui avaient marqué le début du processus de paix, que l’Autorité palestinienne a effectué cette démarche unilatérale, refusant depuis des mois de revenir à la table des négociations : le règlement du conflit doit en effet strictement se faire, selon les termes des accords, par négociations entre les deux parties. Toute une symbolique est derrière cette démarche à l’ONU : la date choisie du 29 novembre est la date du vote du plan de partage de l’ONU en 1947. Abbas appelait de cette manière l’ONU à donner un acte de naissance à la Palestine comme elle l’avait fait pour Israël… Mais cette rhétorique inique déforme la vérité historique : le plan de partage de l’ONU donnait un Etat aux deux parties, et tandis que les Juifs se sont contentés du territoire qui leur était octroyé, les Arabes avaient alors refusé le leur et décidé d’exterminer la population juive !

Ce vote à l’ONU est donc à notre sens un événement central de l’année 2012, puisqu’il ouvre désormais la voie pour ce qui est devenu l’« Etat de Palestine » à l’intégration d’autres organisations internationales, et notamment la Cour Pénale Internationale (CPI), devant laquelle le Fatah a déjà menacé de porter Israël pour l’accuser en justice ! Ce vote permet donc que la délégitimation de l’Etat juif devienne officielle, institutionnelle. Face à une telle injustice, un tel déni de l’histoire, prenant bien la mesure de ce que signifie cette action unilatérale, Netanyahou a eu pour réponse : « […] L’Etat palestinien ne sera pas établi tant que les Palestiniens ne seront pas prêts à mettre fin au conflit avec Israël une fois pour toutes et sans la conclusion d’arrangements sécuritaires viables, qui protégeraient l’Etat d’Israël et ses citoyens. Il n’y a rien de tout cela dans la résolution présentée à l’Assemblée générale de l’ONU. […] Aucun de ces intérêts vitaux, aucun d’entre eux, n’apparaît dans la résolution qui est présentée à l’Assemblée générale aujourd’hui.

Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles nous rejetons cette résolution. » Sans parler du problème incontournable que constitue, pour la création d’un Etat, la division entre Fatah et
Hamas (l’un contrôlant la Judée-Samarie, l’autre la bande de Gaza), qu’adviendrait-il en effet si la Judée-Samarie était sous souveraineté palestinienne, si Israël devait démanteler tous ses points sécuritaires et sortait complètement du territoire ? « Je me souviens des applaudissements qu’Israël a reçus de la communauté internationale lorsque le gouvernement israélien s’est désengagé de la bande de Gaza. Nous avons été applaudis et nous avons reçu des roquettes. Israël est sorti de Gaza et l’Iran est entré dans Gaza. C’est exactement la même chose qui s’est produite quand nous sommes partis du Liban. Nous avons été applaudis, Israël est sorti et l’Iran est entré. En tant que premier ministre d’Israël, je ne permettrai pas une nouvelle fois que la terreur iranienne s’implante au coeur d’Israël, en Judée et Samarie, à un kilomètre d’ici, le centre de Jérusalem », a déclaré Netanyahou dans son allocution sur la résolution du 29 novembre. Et l’on sait que le Hamas cherche à prendre le contrôle de la Judée-Samarie… Et le premier ministre a fini par ces paroles de vérité qui en disent long : « Peu importe combien de mains se lèvent contre nous, aucun pouvoir au monde ne peut me contraindre à faire des concessions sur la sécurité d’Israël.

Aucun pouvoir dans le monde ne peut rompre le lien de milliers d’années entre le peuple d’Israël et la terre d’Israël ». Ces derniers mots étaient annonciateurs de ce qu’il s’est passé dans les semaines qui ont suivi, où l’on a assisté à une confrontation particulière entre l’Etat juif et les grandes puissances. Le gouvernement Netanyahou a en effet décidé d’interrompre le versement des taxes prélevées spécialement pour l’Autorité palestinienne, et surtout, il a validé des plans de construction dans des zones environnant Jérusalem, suscitant la colère de toutes parts. La construction de 1500 logements à Ramat Shlomo a été approuvée, ainsi que celle de 4500 logements dans les quartiers de Givat Hamatos et Gilo (noms de quartiers de Jérusalem), et enfin, le gouvernement a autorisé la création d’une ville de 6000 logements dans le Goush Etsion en
Judée-Samarie. Les réactions internationales ont été très vives et la tension a été à son comble au mois de décembre : l’ONU a demandé à Israël de renoncer, les quatre pays européens membres du Conseil de sécurité (France, Allemagne, Royaume-Uni, Portugal) ont fait une déclaration commune, les Palestiniens ont menacé de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU. Cependant,
Netanyahou a encore reconnu l’université d’Ariel, en territoires disputés, comme université israélienne à part entière (suscitant à nouveau l’indignation), et a déclaré à cette occasion : « Le danger pour le monde ne provient pas d’une université à Ariel, le danger pour le monde ne provient pas du fait qu’Israël construit des quartiers à Jérusalem, le danger c’est un Iran nucléaire, le danger ce sont les entrepôts d’armes chimiques en Syrie, j’appelle le monde à se reprendre […] ».

Et il s’est fait très clair : « Nous restons fidèles à notre patrie, nous continuerons à défendre nos citoyens, développer notre pays et construire sur notre terre, avec l’aide de D.ieu ». Il semblerait
que Netanyahou, devant l’obstination de la communauté internationale et son infidélité à ses engagements, autorise le plein épanouissement du peuple d’Israël sur sa terre, et cela conformément à la Parole de Dieu. En ces jours et face à ces évènements qui vont croître dans la discorde ces prochains mois, nous invitons chaque lecteur à méditer de manière particulière le fameux chapitre 36 du prophète Ezéchiel. L’Eternel s’adresse aux montagnes d’Israël, la Cisjordanie actuelle, ce que l’on a pris pour habitude de nommer aussi les territoires disputés… La parole prophétique est en effet d’une telle acuité que l’on se demande comment les incrédules ou les ennemis d’Israël osent encore lutter contre Celui qui, bientôt, viendra par Sa droite mettre un terme à tous les débats !

L’attitude de Netanyahou suscitant une telle tension avec les nations, c’en est au point que toute
la gauche israélienne est depuis quelques mois en ébullition et tire à boulets rouges sur le premier ministre israélien (un père de famille que nous savons méditer les saintes Ecritures chaque shabbat…), l’accusant d’être un homme dangereux et extrémiste proche d’isoler complètement son pays sur la scène internationale et de se mettre à dos son seul soutien : l’administration Obama…

On estime que Netanyahou joue avec le feu, inconscient et incapable d’une diplomatie raisonnée avec l’Occident. Cette gauche se joint à toutes les voix européennes politiques, médiatiques ou non-gouvernementales pour décrier l’attitude de Netanyahou. Ces ennemis de l’intérieur du pays collaborent avec les ennemis de l’extérieur (ennemis qui veulent faire croire qu’ils sont les « amis » d’Israël, répétant cette maxime désormais bien connue : « un ami se doit d’être franc et de réprimander s’il le faut »…). L’ancien premier ministre Ehoud Olmert a déclaré à Washington qu’il fallait changer le gouvernement israélien ! Tous les analystes estimant qu’Israël doit faire des concessions aux grandes puissances pour garder leur soutien très relatif tirent la sonnette d’alarme et estiment que Netanyahou est un insensé ! Mais il se pourrait que Netanyahou ait pris profondément la mesure de ce qu’il se passe avec cette déclaration d’un Etat palestinien à l’ONU.
Comme l’explique en effet Michel Gurfinkiel, la politique de construction à Jérusalem a été le fait de tous les gouvernements depuis des années, car Jérusalem est la porte d’entrée de tout le pays, « la clé stratégique du pays », garantissant sa sécurité. « Benjamin Netanyahou complètera-t-il la « couronne de Jérusalem » ? », se demande ainsi Gurfinkiel, rendant alors Jérusalem solidement ceinte de plusieurs localités, et faisant aussi qu’il soit impossible de partager la capitale éternelle d’Israël ?...

« Ainsi parle l’Eternel : Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Eternel des armées montagne sainte. Ainsi parle l’Eternel des armées : Voici, je délivre mon peuple du pays de l’orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils habiteront au milieu de Jérusalem ; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu avec vérité et droiture. » (Zacharie 8:3,7-8)

Les Palestiniens ont déjà annoncé qu’ils prendraient des mesures contre Israël si Netanyahou était réélu. S’il est réélu, et s’il poursuit la voie suivie en ces dernières semaines, il se pourrait que nous nous avancions progressivement vers la scission entre Israël et les nations, qui dans les temps à venir mènera à la guerre de Gog et Magog.

Barack Obama réélu et le Moyen-Orient

Au niveau international, l’événement majeur d’un point de vue stratégique ayant eu lieu en ces derniers mois est bien la réélection d’Obama à la tête des Etats-Unis, pays le plus puissant du monde et dont historiquement la politique étrangère pèse sur la destinée du monde. Obama ne voulant plus que les Etats-Unis gardent leur place de gendarmes, le bilan de sa première présidence est sombre, et n’annonce rien de bon pour la seconde.

La première présidence de Barack Obama aura eu pour effet indéniable une modification majeure de la géopolitique mondiale. On ne peut en effet que lui attribuer une grande responsabilité dans
le bouleversement survenu dans la région du Moyen-Orient, dont les conséquences ne se limitent pas au seul Moyen-Orient. Ces choses-là devaient certes arriver, pour l’accomplissement des choses dernières, mais Obama comme président des Etats-Unis en aura été l’instrument privilégié. Il n’est pas exagéré de dire que ce bouleversement du Moyen-Orient touche la géopolitique mondiale et affecte l’avenir même de l’humanité. En effet, l’accession au pouvoir du mouvement islamiste dans les pays arabes permet l’émergence de ce qui va certainement devenir une forme d’ébauche de califat. Cela fait des dizaines d’années que la confrérie des Frères musulmans marche vers ce but unique, s’organisant puissamment, suivant une stratégie bien définie et systématiquement appliquée, ayant préparé de loin les conditions nécessaires pour la prise de pouvoir, dont le soutien des masses fait partie en premier lieu : durant toutes les années qui nous précèdent, les Frères musulmans se sont massivement impliqués, dans tous les pays où ils sont ancrés, dans le domaine du social et de l’humanitaire (hôpitaux, éducation, oeuvres de bienfaisance…), recueillant ainsi le soutien profond de la population.

Mais si la bienveillance et la complicité de l’administration de Barack Hussein Obama envers les
Frères musulmans a eu pour conséquence de favoriser et permettre ce bouleversement géopolitique de taille, les conséquences ne s’arrêtent pas là, et sont même incalculables au plan notamment du terrorisme. La chute du régime autoritaire en Libye a ouvert l’accès incontrôlé des milices terroristes à l’arsenal militaire libyen : un armement sophistiqué et de longue portée est ainsi tombé entre les mains de groupes liés à Al-Qaïda ou autres. La crainte grandit en ces jours que les milices d’Al-Qaïda faisant partie des rangs de la rébellion syrienne ne mettent la main sur des entrepôts militaires syriens et leurs éléments chimiques et nucléaires !... Le stock syrien d’uranium pourrait bel et bien passer dans des mains dangereuses : l’Iran ou Al-Qaïda. Et si par ailleurs l’Iran parvenait au point de non-retour dans son programme nucléaire, ce qui ferait partie des conséquences liées à la politique américaine, il n’hésiterait pas à mettre des composants nucléaires entre les mains de mouvements terroristes. Comment, au vu de ces réalités devant lesquelles on ne peut fermer les yeux, pourra-t-on dès lors répondre de la sécurité, à un niveau mondial ? Car des cellules terroristes, actives ou dormantes, se trouvent en bien des pays : il suffit de regarder aux coups de filet de la police en France dans les milieux islamistes djihadistes…

De plus, les Etats-Unis arment encore dernièrement certains pays comme la Jordanie, alors que rien ne garantit la stabilité de ces pays : un complot d’Al-Qaïda de grande ampleur a été déjoué en Jordanie il y a peu ! Les Etats-Unis vont livrer le 22 janvier 20 avions F-16 à l’Egypte dans le cadre d’un accord passé sous Moubarak ! Sans se rendre compte des conséquences possibles de ces actes ! Ou en étant alors devenus complices…

Quoiqu’il en soit, on ne peut donc que redouter cette émergence d’une force commune portée par la même idéologie : la haine de l’Occident, d’Israël, et la volonté de permettre le règne d’Allah
sur la terre en usant de la ruse ou de la force.

Les Frères musulmans en Egypte s’attachent à prendre progressivement le contrôle du pays. Morsi a tout fait pour se donner les pleins pouvoirs ; malgré une puissante mobilisation des laïcs et des minorités, la constitution aux couleurs islamistes a été adoptée ; et actuellement, on apprend selon de hauts responsables sécuritaires égyptiens que les Frères musulmans travaillent à prendre le contrôle des services de sécurité du pays. Un commandant des Gardiens de la révolution iranienne se serait d’ailleurs rendu dans le pays pour donner des conseils… Et l’ambassadeur égyptien au Liban a déclaré que l’Egypte souhaite collaborer avec le Hezbollah ! En Tunisie, Sami Tahri de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dénonce : « Ennahda, en tant que parti et non en tant que gouvernement, cherche à mettre la main sur tous les rouages de l’Etat, c’est un Etat parallèle, invisible, qui se construit petit à petit ». En Lybie, les élections législatives avaient pu faire croire à une suspension de la vague d’islamisation qui balaye le Moyen-Orient, mais cela n’a été qu’un retard : au mois d’octobre, le premier ministre qui avait été élu a été renvoyé dès avant sa prise de fonctions, et on lui a substitué Ali Zeidane, proche des Frères musulmans, qui a proclamé : « L’islam est notre foi et notre système de jurisprudence » ! Et on a les yeux fixés sur la Syrie où si ce ne sont pas les Frères musulmans qui prennent le contrôle, ce seront des islamistes terroristes : Al-Qaïda et ses émanations. Et il ne reste peut-être que peu de temps avant que la fragile royauté jordanienne tombe, à moins qu’un soutien occidental conséquent ne l’en empêche.

Le Liban a été considérablement secoué ces derniers mois à cause de la crise syrienne, et l’on peut retenir notamment une explosion dans le quartier chrétien de Beyrouth en octobre, faisant morts et 86 blessés, et dans laquelle a péri le directeur du renseignement des Forces de Sécurité
Intérieure (FSI)…

Les conséquences géopolitiques de la gouvernance d’Obama à la tête des Etats-Unis sont telles que sa réélection laisse redouter les temps à venir… Sur le plan du terrorisme seulement, certes Ben Laden a été éliminé, mais les organisations terroristes dérivées d’Al-Qaïda et en tous genres ont proliféré et menacent même la stabilité de certains pays !
Le Moyen-Orient a aussi été le théâtre d’attentats sanglants au cours des derniers mois. Les attentats par lesquels sunnites et chiites s’entretuent ont été conséquents en période de fêtes chiites, comme celle de l’Aïd Al-Adha, de l’Achoura, et en ce début d’année de l’Arbaïn, durant lesquelles des centaines de personnes ont trouvé la mort, et des centaines ont été blessées, en particulier en Irak, au Pakistan et en Afghanistan. Et en Afghanistan, des centaines de talibans vont être libérés et sortir de prison d’ici le retrait de l’OTAN en 2014, pour soi-disant faciliter le processus de paix !...

Dans ce nouveau Moyen-Orient, les minorités chrétiennes subissent une persécution que l’on peine à imaginer. Et cela parce que les médias n’en parlent pas ! Il y aurait pourtant tant à dire !...
Attentats contre les églises, persécutions en tous genres, demandes de rançons, attaques physiques... Et une situation des plus terribles : enlèvements et viols de jeunes filles chrétiennes, ensuite mariées de force à des musulmans. En Syrie, des attaques à la bombe contre les quartiers chrétiens ont eu lieu, et les enlèvements sont là aussi nombreux ; minorité protégée par Assad, les chrétiens sont à la merci des rebelles partout où ceux-ci se trouvent. Au Pakistan, des dizaines de personnes sont emprisonnées pour blasphème contre l’islam (et un homme accusé de blasphème a même été brûlé vif en décembre) ! L’association Portes Ouvertes a d’ailleurs publié son rapport annuel dans lequel elle estime que « Le Printemps arabe s’est transformé en hiver arabe pour les chrétiens ». Huit des dix pays où la situation des chrétiens est la plus critique sont à majorité musulmane, en raison de la montée de l’islamisme radical… Mais combien diraient : « Tant que ce n’est pas chez nous »…

Un monde de plus en plus livré à ses penchants

Si la situation des pays moyen-orientaux, et en leur sein celle des chrétiens, est déplorable, la situation des autres pays, notamment occidentaux, et des chrétiens en leur sein, est aussi, d’une autre manière, sujet de profonde réflexion. Et nous percevons clairement que le monde dans sa totalité s’enfonce de plus en plus dans l’iniquité.

Laissons de côté la crise économique, pour nous centrer sur certains événements de ces derniers mois qui illustrent de manière particulière l’iniquité des nations. Tout d’abord, un sujet majeur au niveau de l’actualité française a été le fameux projet de loi pour le mariage et l’adoption homosexuels. Au-delà de la propagande médiatique en faveur de ce qui serait un véritable bouleversement de la société et de ses fondements naturels, au-delà de la puissante mobilisation contre ce projet de loi de personnes issues de tous bords, il est intéressant de se pencher sur un aspect de cette confrontation entre pro- et anti- projet de loi qui est profondément interpellant et révélateur de l’esprit qui est à l’oeuvre. En marge de la manifestation du mois de novembre contre le projet de loi du gouvernement Hollande, une manifestation de militantes de « Femen » (mouvement féministe qui est aussi antichrétien) a eu lieu : des femmes déguisées avec des voiles de religieuses ont défilé à sein nus, avec des phrases antichrétiennes taguées sur le corps. Autre épisode, celui de l’association ActUp (subventionnée par fonds public…) qui a mis en ligne sur son site internet, le jour de la manifestation contre le projet de loi, un texte proclamant : « Nous ne quémanderons pas les pleins droits qui nous reviennent. Nous ne tendrons ni la main ni l’autre joue : Préparons les planches et les clous ! » ! C’est là ni plus ni moins une menace violente et directe contre les chrétiens qui se tiennent sur leur position éthique. Et après l’image de
Charlie Hebdo représentant Dieu ayant une relation sexuelle avec Jésus qui a une relation sexuelle avec le Saint-Esprit, c’est à Nantes que des affiches blasphématoires ont été collées sur des murs, associant la naissance virginale de Jésus aux techniques de procréation permettant à des couples homosexuels d’avoir un enfant… Enfin, même les ministres s’y mettent : Michèle Delaunay, ministre déléguée « chargée des personnes âgées et de l’autonomie » a mis en ligne ce Tweet :

« Aujourd’hui les catholiques condamneraient la Sainte Famille : un mari qui n’était pas le père, une mère vierge ». Et nous citons seulement ces faits parmi d’autres !… Ainsi, les événements en
France tournant autour du projet de loi font paraître au grand jour la haine de Dieu qui anime profondément la volonté de faire passer cette loi, et c’est là un signe fort de la révolte de l’homme du péché contre Dieu, de l’esprit de l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore.

Et c’est au niveau de la gouvernance européenne même que l’on peut discerner cet esprit à
l’oeuvre. Le Catholic Family and Human Rights Institute de New York nous apprenait en novembre que la candidature au poste de commissaire européen à la santé du catholique maltais
Tonio Borg, a été sujet de controverse en raison de ses convictions sur les questions de l’avortement et de l’homosexualité. Pourtant, lors de l’audience de trois heures par laquelle il est passé pour accéder à ce poste, il a assuré que ses convictions personnelles ne l’empêcheraient en aucun cas de se conformer aux lois établies. Alors qu’il se soumettra aux lois entrées en vigueur sur l’avortement et sur le mariage homosexuel en certains pays, et qu’il garantit que ses convictions sont de l’ordre du privé, les partis de gauche et écologistes ont tenté de le boycotter, comme la député hollandaise Sophia in‘t Veld qui a affirmé s’opposer fortement à ses convictions, affirmant aussi : « Son Europe n’est pas mon Europe. » Même si Tonio Borg a finalement été nommé le 21 novembre à ce poste, on réalise que la liberté de pensée de certains individus commence à ne plus être acceptable dans cette nouvelle Europe, dont la dictature totalitaire subtile se met en place sans que l’on s’en aperçoive…

Aux Etats-Unis, le Maine, le Maryland et l’Etat de Washington sont devenus les trois premiers
Etats à étendre le mariage aux couples homosexuels par le biais d’un référendum, avec des scrutins menés le même jour que les élections présidentielles.

Si la question du mariage autre qu’entre deux personnes de sexe différent est bibliquement un signe des plus forts de l’iniquité des nations, il en est malheureusement d’autres aussi.
Le calvaire d’une étudiante de New Delhi ayant subi un viol collectif, a certes suscité une vague d’indignation en Inde et a eu un retentissement international au mois de décembre, mais il faut savoir que les viols représentent 10% des plaintes déposées en milieu urbain en Inde.

A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les populations vivent une situation d’horreur ! Des milices commettent des atrocités sans nom et violent par centaines de milliers les femmes et les enfants. Le médecin gynécologue et pasteur Denis Mukwege donnant des soins aux femmes violées et devenu une figure de la lutte contre les violences sexuelles, a échappé à une nouvelle tentative d’assassinat en octobre. Il donne le chiffre de 500 000 femmes violées, opère tous les jours pendant 18 heures, et appelle partout où il se rend (et dernièrement, c’était à
Bruxelles) à un réveil des consciences et à une réaction face à cette horreur ! « Et cela fait seize ans que cela dure au Congo ! Seize ans de destruction de la femme, seize ans de déstructuration de toute une société. Et cela ne fait que croître ! », déplore-t-il, brisé. « Comment est-il pensable que les acquis de la civilisation reculent à ce point et qu’on reste inerte ? » « On ne pourra pas dire, comme on l’a fait à d’autres heures sombres de l’Histoire que la communauté internationale ne savait pas. Elle sait ! » « Ils rivalisent de cruauté, ils sophistiquent la torture, perfectionnent les supplices ; je distingue leurs signatures dans les plaies des femmes », et nous n’écrirons pas là les horreurs qu’il voit… Oui, tous devraient savoir que les situations de certains pays d’Afrique sont terribles, et que ce qu’il s’y passe est absolument révoltant.

Aux Etats-Unis, ce sont les tueries ou tentatives de tuerie qui se sont succédé au mois de décembre. Après le massacre de Newtown, qui a fait 26 morts dont 20 enfants, William Spengler,
62 ans, a tué deux pompiers dans l’Etat de New-York, ayant laissé cette note avant de passer à l’acte : « Je dois encore me préparer pour voir combien de maisons des environs je peux détruire puis faire ce que j’aime le plus, tuer des gens ». Aux Etats-Unis encore, une adolescente qui projetait une tuerie dans son collège, a été arrêtée après que la police ait découvert un message sur You Tube dans lequel elle disait : « J’ai le projet de faire beaucoup de mal... de tuer... d’assassiner les gens de mon collège ».

Et en France, un garçon s’est suicidé par pendaison à l’âge de 9 ans…

A ces événements inquiétants se joint encore l’augmentation de l’antisémitisme. En Autriche, les actes antisémites ont doublé en 2012. En France, rappelons certains faits : l’attentat contre un supermarché juif cacher à Sarcelles, tirs à blanc sur la synagogue d’Argenteuil en la fête de
Souccoth ; à Nice, une famille a été frappée et insultée aux cris de : « Sales juifs, on va tous vous tuer. » Au niveau politique, après le parti néo-nazi grec Aube dorée, c’est en Ukraine qu’un parti antisémite entre au parlement. En Hongrie, un dirigeant d’extrême-droite a demandé au gouvernement de faire une liste des Juifs présentant « un risque pour la sécurité nationale » !
Enfin, des Tweets antisémites ont circulé sur Tweeter, donnant lieu à un flot de propos antisémites, et l’Union des Etudiants Juifs de France n’a toujours pas réussi à obtenir du réseau qu’il empêche cela !

Et pour « couronner » ces mauvaises nouvelles, la création dans les douleurs de l’enfantement a aussi crié ses douleurs… Les catastrophes naturelles ont coûté 160 milliards de dollars de dommages en 2012, avec un record pour l’ouragan Sandy aux Etats-Unis, ouragan qui a fait plus de 200 morts. Le bilan du Typhon Bopha qui a frappé les Philippines est d’environ 1500 morts.
Un séisme qui a frappé le Guatemala a fait des dizaines de morts, des séismes ont aussi frappé l’Italie et de nombreux autres pays. Des inondations en plusieurs endroits ont fait des victimes et ont touché des millions d’hectares de production agricole (elles ont déplacé 2,1 millions de personnes au Nigéria par exemple). Une chaleur record a été enregistrée aux Etats-Unis : 2012 est l’année la plus chaude de l’histoire du pays.

Si nous souhaiterions écrire de meilleures nouvelles que celles-ci, force est de constater que nous ne pouvons faire autrement que de décrire un monde en perdition, un monde en souffrance… Un monde que le Créateur laisse de plus en plus aller à ses penchants, retirant de plus en plus Sa grâce commune, et laissant désormais la poussée finale de l’homme inique le conduire à son terme, terme qui rappelons-le, correspond à la naissance d’un nouveau monde où la justice habitera.

Source : www.lespoir.fr

 

 

 

 

 



Le verset du moment :


1 Corinthiens 3 : 6

J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l'accroissement.

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