(Jésus dit : ) Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et me suive. Luc 9. 23
Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple. Luc 14. 27
Porter sa croix
On entend des personnes qui sont dans le malheur parler de leur calvaire ou de la croix qu'elles ont à porter. Et on estime que, par un juste retour des choses, ceux qui acceptent leur souffrance avec résignation auront droit au bonheur dans l'autre monde.
La Bible ne dit pas cela du tout. Ce ne sont pas nos souffrances qui nous donnent droit au salut. Ce sont celles de Jésus. Lui seul, sur la croix, a subi le jugement de Dieu à cause de nos péchés (1 Pierre 2. 24).
Que signifie alors l'expression “prendre — ou porter — sa croix” ? Remarquons d'abord que le Seigneur n'adresse cette invitation qu'à ses disciples, à ceux qui le connaissaient déjà. Elle a donc toute sa valeur pour nous qui le connaissons maintenant par la foi. C'est à des croyants qu'elle s'adresse.
Notons ensuite que la croix n'est pas seulement un emblème de souffrance, mais de mort. Le condamné qui, selon la terrible coutume, portait sa croix jusqu'au lieu de l'exécution, proclamait publiquement que, pour le monde, il n'existait déjà plus. Pour un croyant, “prendre sa croix”, c'est vivre ce qu'il est en Jésus : il vit d'une vie nouvelle. Crucifié avec Christ (Galates 2. 20), il renonce à sa propre volonté. Le monde, le mal, le moi, ne devraient plus avoir d'influence sur lui.
Loin d'être un pénible fardeau dont on se passerait bien, cette croix libératrice est l'instrument de la victoire, l'arme distinctive et la glorieuse bannière du soldat de Jésus Christ.
Votre dévouée en Christ, Flo.
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