Chers visiteurs de passage et amis lecteurs, je vous salue !

Apocalypse 1 : 8
"Je suis l'alpha et l'Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant."

Alpha et Omega Première let dernière lettre de l’alphabet Grec. En réalité Jésus-Christ qui parlait le plus souvent en Araméen n’a jamais dit en Apocalypse 1 : 8, 21 : 6 et 22 :13 je suis l’Alpha et l’Oméga car il serait étonnant que Dieu dans son ciel de gloire parle dans la langue des idolâtres. En réalité le Christ a plus certainement dit à Jean, je suis l’Aleph et le Thaw, lettres qui ont une signification beaucoup plus riche. Aleph représente symboliquement (le premier, le maître et un taureau) et le Thaw représente symboliquement (une marque, un signe, une croix). Christ a donc dit : « je suis le premier et le dernier, mais aussi je suis le maître qui est mort sur la croix qui est le signe de votre délivrance ». C’est quand même beaucoup plus beau !


Que la grâce et la paix du Seigneur soient avec nous et avec nos esprits, dans le Nom de Jésus, amen !
Je me présente dans la rubrique : "Qui suis-je ?"
Je vous souhaite le meilleur pour aujourd'hui et demain. Que vous puissiez rencontrer Jésus et être sauvés est mon souhait pour vos vies. Que Dieu Vous Bénisse.

Verset aléatoire :

INFOS SUR CE BLOG ET AUTRES...

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En 2010, vous trouverez un espace pour vos PRIERES chaque mois, que vous pourrez utiliser toutes les années qui suivront, mois par mois, selon le moment où vous souhaiterez déposer vos prières.

En 2010, j'ai déposé chaque semaine des VERSETS à méditer que vous pouvez encore étudier les années suivantes aussi, car ce sont les enseignements de la parole vivante pour tous les jours !

Pour les années suivantes, je n'ai pas repris ces rubriques, car vous pouvez les retrouver dans le menu des archives pour vos besoins.

Je continuerai à éditer des messages d'édification, d'exhortation, sur l'occultisme, la fin des temps, etc.

Je vous bénis, à bientôt au fil des articles à suivre...
Votre dévouée en Christ, Flo.

mercredi 27 février 2013

La guérison divine. Chapitre 8 à 10. Dr Jay Snell



Livre du Dr Jay Snell.

L’original peut être consulté à l’adresse suivante :
http://jaysnell.org/Book9HTM/table_of_contents.htm
Traduit en français par Henri Viaud-Murat.

Chapitre 8. Comment le nom de Jésus vous garantit la guérison : des vérités nouvelles pour fortifier votre foi.

Après l'ascension de Jésus, la première guérison qui nous est décrite se trouve dans Actes 3. Dans ce passage, la formule employée pour la guérison de cet homme était très simple et directe : "Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !"

"Alors Pierre lui dit : Je n'ai ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d'un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu." (Actes 3 : 6-8).

Tout d'abord, considérez l'expression qui se trouve au verset 6 : "Au nom de Jésus-Christ de Nazareth." La proposition grecque "en" est traduite par "au." Mais elle signifie en réalité "en, dans." Tout ce qui se trouve à l'intérieur de quelque chose est "en."

L'expression "au nom de Jésus" signifie donc que tout ce qui se trouve dans la zone couverte par l'autorité de Jésus est aussi inclus dans Son nom. Le nom de Jésus et la personne de Jésus sont une seule et même chose. Ainsi, nous trouvons ici que la guérison est incluse dans la zone d'autorité du nom de Jésus. Quand Pierre dit "au nom de Jésus," il dit en fait : "dans la zone couverte par la puissance et l'autorité du nom de Jésus, lève-toi et marche !"

Je vais à présent vous expliquer six mots grecs différents, utilisés par Pierre dans ce passage pour décrire ce premier miracle de guérison décrit après l'ascension de Jésus.

Premier mot grec.

Notez, au verset 7, le mot traduit par "fermes." Il s'agit du mot grec "stereo," d'où dérive le mot français "stéroïdes." Vous avez entendu parler de ces athlètes qui prennent des stéroïdes. Ce sont des produits qui leur donnent des forces. Cet infirme n'avait aucune force, et il reçoit brusquement de la force. Il était impotent.

C'est le nom de Jésus, prononcé par Pierre à son intention, qui donna à cet homme la dose de "stéroïdes" spirituels dont il avait besoin ! C'est le nom de Jésus, qui a donné de la force à ses pieds et à ses chevilles. "Lève-toi, et marche ! Au nom de Jésus, reçois la force (les "stéroïdes") du Saint-Esprit !" Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes.

Voici un homme qui n'avait jamais marché ! Et voici venir quelqu'un qu'il ne connaissait pas, nommé Pierre, qui s'adresse à lui et emploie le nom de Jésus ! Voici en fait ce que signifie ce que Pierre lui a dit : "A l'intérieur de la sphère couverte par l'autorité et la puissance de ce Nom, tu vas être guéri ! Tu vas recevoir du Saint-Esprit la force (stereo) et tu vas marcher ! Au nom de Jésus-Christ, marche !" Il se leva et il marcha ! N'est-ce pas extraordinaire ? Ainsi, "stereo" est le mot qui décrit ce qui est arrivé à cet homme.

Luc, qui était médecin, savait probablement tout ce qu'il fallait savoir à son époque en matière de guérison. Il connaissait tout le vocabulaire médical, et il l'utilise pour décrire la guérison physique de cet homme. Il ne s'agissait pas d'une guérison spirituelle. Manifestement, ce passage nous montre que la guérison physique de cet homme entrait dans le cadre de l'autorité du nom de Jésus, car les paroles prononcées par Pierre, "au nom de Jésus, lève-toi et marche," ont produit ce miracle.

Cela démontre deux grands faits bibliques : la guérison physique entre dans le domaine couvert par l'autorité et la puissance du nom de Jésus, et la guérison physique appartient aux Chrétiens, au nom de Jésus. C'est grâce à ce nom que ce boiteux a été guéri et a marché. Luc, le médecin, emploie les mots grecs appropriés pour nous convaincre que cet homme avait reçu une guérison physique par la puissance de Dieu. En outre, la seule "arme" employée par Pierre à cette occasion a été le nom de Jésus.

Lisons à présent le verset 16 :

"C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous."

Le verbe traduit par "raffermir" comprend dans sa racine le même mot grec "stereo." Pierre affirme que cet homme a été entièrement guéri par le nom de Jésus, qui l'a "raffermi," qui l'a rendu fort.

Deuxième mot grec.

Au verset 16, Pierre dit que c'est la foi dans le nom de Jésus qui a donné à cet homme une "entière guérison." Le mot grec traduit par "entière guérison" est "holokleria." Il combine deux mots, qui peuvent se traduire par "héritage complet, intégral." Le même mot est employé dans la première épître aux Thessaloniciens, où Paul prie pour les Chrétiens de Thessalonique. Il prie que leur être tout entier ("holokleria"), c'est-à-dire leur héritage intégral (l'esprit, l'âme et le corps), soit conservé irrépréhensible, en parfait état. Cela signifie donc que l'héritage intégral des Chrétiens consiste en un esprit, une âme et un corps sans défauts !

"Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !" (1 Thes. 5 : 23).

Nous n'avons pas de problème à comprendre que Dieu régénère notre esprit et change notre personnalité, dès le moment où nous sommes sauvés. Toutefois, beaucoup de Chrétiens ont un problème à croire que Dieu a inclus dans notre salut un corps sans défaut ! Dans 1 Thessaloniciens 5 : 23, notre héritage intégral comprend bien un corps sans défaut. Dans Actes 3 : 16, le passage que nous étudions ici, ce même mot grec (holokleria) est traduit par "entière guérison." Autrement dit, notre héritage intégral inclut bien l'entière guérison de notre corps.

Nous avons entendu trop de prédications négatives, trop de prédications accusatrices. A cause de cela, beaucoup de Chrétiens croient que s'ils sont malades, c'est Dieu qui les punit. C'est un mensonge. Dieu ne punit pas Ses enfants en leur envoyant des maladies. Il ne fait pas cela ! La Bible enseigne exactement le contraire. La Bible nous enseigne que les Chrétiens ont droit à recevoir un héritage intégral, qui comprend un esprit régénéré, une personnalité renouvelée, et un corps sans défaut.

Si Satan a réussi à vous rendre malade, il a pénétré dans un domaine qui est sous l'autorité et la puissance du nom de Jésus. Vous avez donc le droit d'attendre que le nom de Jésus expulse de vous cette maladie ! Cet héritage intégral, traduit ici par "entière guérison," est ce que nous recevons après avoir bénéficié d'une bonne dose de "stéroïdes spirituels." Pour la première fois de notre vie, nous pouvons entrer en possession de notre héritage intégral !

Pierre savait quel était l'héritage de cet homme, et il avait compris ce qui lui manquait. C'est pourquoi il a prononcé ces paroles, qui voulaient lui dire : "Tu es au bénéfice de la zone d'influence et d'autorité du nom de Jésus. Lève-toi et marche ! Tu y as droit ! Lève-toi et marche !" C'est ce que cet homme a fait. Pourquoi l'a-t-il fait ? Parce que cela lui appartenait. Un héritage intégral ! Alors, ne laissez pas le diable pénétrer dans vos pensées, pour vous dire : "Tu dois bien tomber malade un jour !" C'est méprisable !

Une entière guérison fait partie de notre héritage intégral. Si vous êtes sauvé, une maladie incurable ne fait pas partie de votre héritage intégral ! Dieu a en réserve la guérison pour vous ! Vous avez le droit d'attendre la guérison, parce que c'est ce que disent les Ecritures, et parce que cela vous appartient.

A quoi Pierre attribue-t-il la guérison d'Actes 3 ? Il l'attribue au nom de Jésus. Y a-t-il un document légal qui parle de guérison, et qui nous la garantit ? Oui. Regardez le verset 25. Pierre s'adresse à ceux qui critiquent cette guérison. Il s'adresse aux Scribes, aux Pharisiens et aux Sadducéens. L'élite religieuse veut toujours dire aux autres ce qu'ils doivent faire. Ils sont en train d'accabler Pierre. Ils veulent savoir ceci et cela. Alors Pierre leur cite Genèse 22 : 18 pour justifier tout ce qu'il a dit et fait à cet homme impotent. Il leur a déjà montré que le domaine d'exercice de l'autorité du nom de Jésus inclut la guérison. A présent, il leur donne le fondement légal de ce qu'il a fait :

"Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité" (Actes 3 : 25).

L'alliance conclue avec Abraham garantissait quatre choses : le salut de l'âme, la prospérité, la guérison du corps, et le bien-être pour la famille. Pierre a simplement fondé ce qu'il avait fait sur l'alliance avec Abraham. Ce qui est beau dans cette alliance, c'est qu'elle est toujours valide, et les Chrétiens d'origine païenne ont été greffés dans cette alliance. Par conséquent, les bénédictions comprises dans cette alliance, dans les quatre domaines cités, vous appartiennent.

Pierre dit donc à ceux qui le critiquent que ce qu'il a fait s'appuie sur les promesses contenues dans l'alliance avec Abraham, car l'homme qui avait été guéri était un fils d'Abraham. Il était donc au bénéfice de cette alliance, et la guérison était son droit légal.

Quand je dis : "La guérison était son droit légal," certains commencent à devenir agressifs. Ils me disent : "Mais cette alliance conclue avec Abraham ne concerne que les Juifs !" Non, c'est faux. Cette alliance est toujours pleinement valide, et tous les Chrétiens d'origine païenne ont été greffés sur l'olivier d'Israël, afin de pouvoir bénéficier de cette même alliance. Par conséquent, tout ce qui est contenu dans les bénédictions de cette alliance vous appartient maintenant. En outre, Pierre a bien dit que cet infirme a été guéri parce qu'il était au bénéfice de l'alliance conclue avec Abraham.

Au point où nous sommes parvenus, je dois vous montrer pourquoi le nom de Jésus doit toujours pouvoir vous donner la guérison. Ce nom de Jésus doit toujours vous guérir, parce qu'Il est la "semence de la promesse" (Genèse 22 : 18) mentionnée par l'alliance avec Abraham. Relisez encore le verset que nous venons de citer (Actes 3 : 25). Si Dieu n'avait pas honoré Son nom dans la guérison de cet infirme, nous n'aurions que deux explications possibles au fait que le nom de Jésus n'aurait pas guéri cet homme :

1 - Soit Jésus était un imposteur. Il ne serait pas la semence de la promesse dans l'alliance avec Abraham.

2 - Soit Dieu avait menti à Abraham, parce qu'il avait promis à Abraham que Son alliance avec lui serait une alliance éternelle.

Tant que ces deux éventualités ne sont pas confirmées, le nom de Jésus sera toujours efficace pour vous guérir, ou guérir vos bien-aimés, parce que Jésus n'est pas un imposteur, et Dieu n'est pas un menteur !

En outre, l'alliance avec Abraham est bien comprise dans tout ce qui est couvert par l'autorité et la puissance du nom de Jésus. Par conséquent, Pierre a pu dire à l'infirme de se lever et de marcher au nom de Jésus. C'était son droit légal. Il était contenu dans un document légal, l'alliance conclue avec Abraham. Votre héritage intégral comprend donc, outre le salut, la guérison, la prospérité, et le bien-être de votre famille. Tout cela est inclus dans votre document légal. C'est pour cela que Pierre lui a dit :"Lève-toi et marche !" Et il l'a fait !

Troisième mot grec.

Je voudrais vous montrer encore autre chose :

"Ils firent placer au milieu d'eux Pierre et Jean, et leur demandèrent : Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela ?" (Actes 4 : 7).

Ceux qui les critiquaient les harcelaient toujours. Pourquoi donc ceux qui critiquent se manifestent-ils avec violence quand ils voient Dieu faire quelque chose ? Pourquoi donc ? Quand le Saint-Esprit peut librement toucher des vies, les changer, reconstruire des coules, guérir des corps malades, et manifester les œuvres surnaturelles de Dieu, pourquoi ceux qui critiquent sont-ils hors d'eux ? Ils voulaient savoir par quel pouvoir, et au nom de qui ils avaient fait cela !

Considérons les propositions traduites par "par" (quel pouvoir) et "au" (nom de qui), au verset 7. Ces deux propositions sont les traductions de la même proposition grecque "en." Celle-ci peut aussi être traduite par "dans," ou "en." Par conséquent, ceux qui critiquaient Pierre voulaient savoir d'où venait la puissance par laquelle il avait fait ce miracle. Autrement dit, pour eux, la puissance était associée à un nom.

Le mot grec traduit par "puissance" est "dunamis," d'où vient aussi notre mot "dynamite." Ceux qui critiquaient reconnaissaient que ce qui était arrivé avait été causé par un nom qui était associé à de la dynamite, et ils voulaient savoir quelle était cette dynamite qu'il avait employée ! Ils voulaient savoir qui, ou quel nom, avait donné à Pierre cette autorité pour faire exploser cette dynamite.

Ce miracle avait mis hors d'eux ces responsables religieux. Cette troupe de Pharisiens et de Sadducéens me rappelle certains grands dirigeants autoproclamés de certaines de nos églises modernes mortes. Quand une guérison se produit, ils sont hors d'eux ! Ils font une poussée de "fièvre de contrôle" ! Ils veulent savoir quelle est la "dynamite" qui a produit ce prodige. En fait, toutes leurs plaintes se résument à ceci : "Vous n'avez pas obtenu notre permission !" Dans leur arrogance et leur ignorance religieuse, ils ne savent même pas que Dieu n'aurait jamais perdu Son temps précieux pour leur demander leur permission, pour quoi que ce soit !

Lisez à présent le verset 8 :

"Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d'Israël…"

Voici la vraie raison de tout ceci : quand vous êtes rempli du Saint-Esprit de Dieu, il se passe des choses ! C'est l'Esprit de Dieu qui produit ces choses et qui œuvre pour vous. Il n'existe aucune dynamite en dehors de l'Esprit de Dieu, parce que l'Esprit de Dieu est de la dynamite ! C'est de la puissance !

Dans Actes 1 : 8, juste avant Son ascension, Jésus a dit à Ses disciples qu'ils recevraient une "puissance." Connaissez-vous le mot grec traduit par "puissance" ? Toujours "dunamis" ! De la dynamite ! "Vous recevrez de la dynamite, quand le Saint-Esprit sera venu sur vous." Le Saint-Esprit est venu il y a deux mille ans, le jour de la Pentecôte, et Il est toujours là depuis cette date. Par conséquent, vous avez accès à cette dynamite du Saint-Esprit, vingt-quatre heures par jour !

Nous n'avons pas besoin de demander à Dieu de nous baptiser dans le Saint-Esprit ! Tout ce que nous devons faire, c'est recevoir, accepter le baptême qu'Il nous a déjà donné le jour de la Pentecôte, il y a près de 2000 ans. Dès que vous acceptez, que vous recevez ce baptême de la Pentecôte, vous disposez d'assez de dynamite pour faire exploser votre ville !

Ils voulaient donc savoir quelle était cette dynamite qu'il avait employée. Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit exactement ce qui s'était passé :

"Puisque nous sommes interrogés aujourd'hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache ! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous" (Actes 4 : 9-10).

Il y a certaines choses intéressantes dans ces deux versets. Tout d'abord, le mot "malade," au verset 9. C'est la traduction du mot grec "asthenos." Ce mot signifie en réalité "sans force," ou "impotent." Cet homme était sans forces. Ses pieds et ses chevilles ne s'étaient pas développés, et n'avaient aucune force.

Quatrième mot grec.

Au verset 9, Pierre explique comment cet homme a été guéri. Le mot traduit par "guéri," est le mot grec "sozo." Ce même mot est aussi traduit par "sauvé" dans tout le Nouveau Testament. Vous devez savoir que le verbe grec "sozo," traduit par "sauver," et le nom formé à partir de ce verbe, "soteria," qui signifie "salut," sont traduits de différentes manières dans le Nouveau Testament en français. Toutes ces traductions viennent du fait qu'une fois que quelqu'un est sauvé, il bénéficie de bien d'autres choses que du salut spirituel.

Dans le verset que nous étudions, "sozo" est traduit par "guéri" parce que la guérison accompagne le salut. Pourquoi ? Parce que la guérison est comprise dans l'alliance conclue avec Abraham. Quand vous recevez le salut, vous devenez un enfant d'Abraham, et vous êtes greffé dans les bénédictions comprises dans l'alliance que Dieu a conclue avec lui. Comme le salut concerne tout notre héritage, on peut traduire ce même mot "sozo" non seulement par "salut," "délivrance de l'enfer," mais aussi "guérison de la maladie." Dans notre passage, on a traduit "sozo" par "guéri," parce que la guérison physique est le salut du corps.

Cinquième mot grec.

Regardez à présent la fin du verset 10, et l'expression "en pleine santé." C'est la traduction du mot grec "hugiès," d'où vient notre mot "hygiène." Il signifie "en bonne santé à la suite d'une purification."

Quand Pierre a ordonné à cet homme de se lever et de marcher, ce dernier passa soudain par "l'hygiène" du Saint-Esprit ! S'il y avait dans la vie de cet homme quelque chose qui n'était pas pur, le nom de Jésus en a pris soin ! Il a été purifié au moment où Pierre lui a dit : "Au nom de Jésus, lève-toi et marche !" Purification et guérison vont ensemble !

La plupart des gens ne réalisent pas tout ce qui est inclus dans le salut. Pourtant, le salut comprend le pardon des péchés, la guérison, la prospérité et le bien-être de notre famille. Ce sont nos droits. La raison principale pour laquelle tant de Chrétiens ne sont pas guéris, c'est qu'ils ont leur cerveau encombré d'enseignements négatifs et accusateurs. Toute leur vie, on leur a inculqué qu'ils n'étaient que des vers, et qu'ils ne méritaient rien. Mais ce n'est pas le cas !

Quand vous devenez un enfant de Dieu, vous méritez toutes les bénédictions de Dieu, qui sont toutes comprises dans votre héritage intégral. Cet héritage comprend la guérison de notre corps. La guérison de notre corps nous fera bénéficier des "stéroïdes" et de "l'hygiène" du Saint-Esprit ! Tout cela nous appartient ! C'est à nous ! Nous nous emparons par la foi de tout ce que Dieu a en réserve pour nous !

Avant de pouvoir être guéris, nous devons connaître nos droits. Vous ne pouvez pas agir si vous êtes dans l'ignorance. Un Chrétien ne peut pas agir pour sa guérison tant qu'il n'est pas convaincu que la guérison lui appartient. Quand nous sommes convaincus que la guérison est à nous, nous pouvons agir en conséquence, car c'est quelque chose qui nous appartient. En matière de prière pour les malades, le plus grand problème est de les convaincre que la guérison leur appartient vraiment.

Voyez-vous, nous avons tendance à ne pas étudier nous-mêmes les Ecritures. Par conséquent, nous ne savons pas que la guérison nous appartient véritablement. Nous ne lisons pas et n'étudions pas la Bible, tout au moins assez pour savoir que la guérison fait partie de l'alliance conclue avec Abraham, et qu'elle fait donc aussi partie de notre salut. C'est pour cela que, quand on vous dit : "Frère, la guérison vous appartient !", vous répondez : "Mais je n'en sais rien !"

Ainsi, vous avez ici deux mots grecs différents traduits par "être guéri," ou "être en pleine santé." Au verset 9, vous avez "sozo," qui est aussi traduit ailleurs par "être sauvé." Ici, manifestement, le contexte montre bien que Pierre parle d'une guérison physique. Par ailleurs, nous trouvons au verset 10 le mot grec "hugiès," traduit ici par "en pleine santé."

Considérez à présent le verset 12 :

"Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés."

Je dois dire que je suis en désaccord avec les traducteurs. Et vous allez voir pourquoi. Le mot grec traduit par "être sauvés" est toujours le verbe "sozo," qui a été traduit au verset 9 par "être guéri." Je crois que les traducteurs se sont trompés en traduisant "sozo" par "être sauvés" au verset 12, et que le contexte nous montre qu'il ne s'agit pas ici du salut de l'âme. Pourquoi ?

Même une lecture superficielle des chapitres 3 et 4 nous révèle qu'ils concernent la guérison physique d'un infirme. En outre, le verbe "sozo" (ou son substantif "soteria," guérison) est uniformément traduit par "guérir" ou "être guéri" tout au long de ces deux chapitres. Par conséquent, dans un tel contexte, Pierre parle d'un homme qui a été guéri, pas d'un homme qui vient d'être sauvé. Il a déjà employé le même verbe "sozo" au verset 9 pour indiquer que cet homme avait été guéri.

A présent, voici ce qu'il veut dire : "Il n'y a de guérison en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être guéris."

Pourtant, le même verset, tel qu'il est traduit, est également juste, car il est vrai "qu'il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés." Mais ce n'est pas ce que le contexte indique ici. Nous devons bien comprendre que la guérison entre dans le domaine du salut. C'est pour cela que le même mot est employé pour désigner à la fois "salut" et "guérison." Par conséquent, ce verset devrait bien être lu ainsi : "Il n'y a de guérison en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être guéris."

Considérez à présent l'emploi du verbe "devions." Il s'agit de la traduction du verbe grec impersonnel "dei," qui signifie : "considérant les circonstances d'une situation donnée, ce qui suit est une nécessité logique." En d'autres termes, "dei" est employé quand un certain nombre de circonstances introduisent une séquence d'événements logiques qui doivent s'enchaîner les uns des autres. Ces circonstances doivent nécessairement entraîner un certain nombre de conséquences logiques et nécessaires. A présent, puisque la guérison ne peut être reçue par aucun autre nom que le nom de Jésus, il est logiquement nécessaire que nous soyons guéris au nom de Jésus.

La situation est la suivante : il n'y a aucun autre nom que le nom de Jésus, par lequel nous puissions être guéris. Par conséquent, la conclusion nécessaire de cette vérité, c'est que nous soyons guéris par le nom de Jésus, puisqu'il n'y a aucun autre nom par lequel nous puissions être guéris ! Si nous devons être guéris, il est logiquement nécessaire que nous soyons guéris au nom de Jésus. Le mot grec traduit par "devions" est en réalité beaucoup plus puissant que la traduction française. Il veut dire qu'il n'y a de guérison qu'en Jésus. Quand vous avez bien compris cela, cela fait exploser votre cerveau ! Il est donc logiquement nécessaire que nous venions à Jésus pour être guéris.

Ensuite, au verset 13, ceux qui critiquaient Pierre, voyant que Pierre et Jean étaient des hommes sans instruction, s'étonnaient, parce qu'ils reconnaissaient qu'ils avaient été avec Jésus, et que cela se voyait :

"Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus" (Actes 4 : 13).

Ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus ! Ils croyaient qu'ils étaient ignorants, stupides et aveugles, mais ils reconnaissaient quelque chose en eux : ils étaient différents ! Ils pouvaient dire que ces hommes avaient été avec Jésus, et c'est cela qui faisait la différence ! Ce n'étaient pas des hommes instruits. Ils n'avaient aucun diplôme universitaire, ils n'étaient diplômés d'aucune école biblique. Ils n'avaient aucune éducation supérieure. Mais ceux qui les critiquaient reconnaissaient qu'ils avaient été avec Jésus !

"Mais comme ils voyaient là près d'eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer" (Actes 4 : 14).

Regardez le mot qui a été traduit par "guéri" dans ce verset !

Sixième mot grec.

Le mot grec traduit par "guéri" dans ce verset 14 est le mot "thérapeuo," d'où viennent le mot français "thérapie" et tous ses dérivés. Quand Pierre a dit à cet infirme de se lever et de marcher, ce dernier non seulement a reçu une bonne dose de "stéroïdes spirituels," une guérison physique ("sozo"), un héritage intégral, et une bonne "hygiène" du Saint-Esprit, mais il a aussi bénéficié d'une "thérapie" divine instantanée. Le Saint-Esprit est capable de nous donner une parfaite thérapie ! Cet infirme a bénéficié d'une thérapie divine, et a pu marcher instantanément suite à l'application de cette thérapie !

Au point où nous sommes parvenus, nous avons vu six mots grecs différents qui s'appliquent à la guérison de cet homme. N'est-ce pas formidable ? Et c'est le médecin Luc, qui connaissait bien le jargon médical, qui nous rapporte cette scène, en employant la terminologie médicale adéquate, pour nous décrire ce que le Saint-Esprit avait fait à cet homme.

Cet homme a reçu le "paquet" complet ! Il a été instantanément guéri par la "thérapie" du Saint-Esprit. Il a reçu une bonne dose de "stéroïdes" spirituels. Il a bénéficié d'une parfaite et puissante cure. Il est entré dans son "héritage intégral." Il a bénéficié de "l'hygiène" du Saint-Esprit ! Cet homme a reçu tout ce qu'il pouvait recevoir, et il l'a reçu en un instant. Il n'est pas étonnant qu'il se soit levé d'un bond et se soit mis à marcher, à sauter et à entrer dans le temple avec les apôtres ! la Bible dit que non seulement il a commencé à marcher, mais aussi qu'il a continué à marcher !

A présent, permettez-moi de vous montrer encore quelque chose, avant de clore ce chapitre. Regardez les versets 17 et 18 :

"Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là. Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus" (Actes 4 : 17-18).

Tous ces hommes qui les critiquaient les ont menacés, et leur ont dit qu'ils ne pouvaient plus agir ainsi ! Ils leur ont dit qu'ils ne pouvaient plus parler à personne au nom de Jésus. Ils ne devaient plus enseigner personne en ce nom.

J'aimerais que vous considériez les prépositions employées aux versets 17 et 18, et qui sont traduites par "en ce nom-là" et "au nom de Jésus." Dans le texte grec, deux prépositions différentes sont employées. Au verset 17, le grec emploie la préposition "en," équivalente à notre "en" ou "dans." Mais, au verset 18, Pierre emploie la préposition grecque "epi," qui ne signifie pas "en," mais "sur."

Les adversaires ont dit aux apôtres qu'ils ne pouvaient plus enseigner "sur" le nom de Jésus. Autrement dit, ils ne devaient plus utiliser le nom de Jésus comme fondement de leurs enseignements ou de leurs actes.

Voyez-vous la différence ? Le nom de Jésus était le fondement de la doctrine des apôtres ! Aujourd'hui, dans certaines églises, le nom de Jésus n'a jamais été bien plus qu'un simple cliché. Mais ici, dans le Livre des Actes, ce nom était le fondement même de leurs enseignements. Le nom de Jésus, en fait, était le fondement de tout ce qu'ils disaient. Ils enseignaient "sur" ce nom. Ils utilisaient ce nom, et tout ce que ce nom représentait, comme le solide fondement de toute leur doctrine, de tous leurs enseignements, et de tous les miracles qu'ils accomplissaient.

Leurs adversaires leur disaient en fait qu'ils ne devaient plus enseigner, parler et prêcher en utilisant ce nom de Jésus comme fondement de ce qu'ils disaient et faisaient. Cependant, ils n'ont pas écouté ce que leur disaient leurs adversaires. Ils savaient que ce nom de Jésus leur donnait accès à tout ce dont les hommes avaient besoin, dans tous les domaines de leur vie.

Nous devons apprendre à prononcer ce nom avec autorité ! Nous devons apprendre à attaquer un problème en employant ce nom de Jésus, exactement comme Pierre l'a fait. Il a attaqué l'infirmité de cet homme, et a dit : "Au nom de Jésus, lève-toi et marche !" Quand vous apprenez à employer ce nom avec autorité, le ciel et la terre doivent bouger pour laisser agir ce nom, et pour que des choses se passent en votre faveur, afin que vous puissiez entrer dans votre héritage intégral ! Ce nom de Jésus n'est pas un cliché ! Toute la puissance du ciel et de la terre est dans ce nom, et les adversaires le savaient ! Ils ont ordonné aux apôtres de ne plus enseigner "sur" ce nom, parce qu'ils ne pouvaient pas supporter les conséquences négatives pour eux ! "Ne le faites plus !"

Alors les apôtres Pierre et Jean leur répondirent :

"Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu" (Actes 4 : 19-20).

Et ce qu'ils avaient vu et entendu était fondé sur le nom de Jésus.

Tout est dans ce nom ! J'entends chanter des cantiques sur le nom de Jésus, et ils sont très beaux. Mais ce nom n'est pas un cliché ! Beaucoup d'entre vous ont plus d'expérience que moi. Mais j'ai découvert certaines choses, et je les ai vérifiées dans ma propre expérience. Le nom de Jésus peut percer un trou dans un mur de briques ou de pierres, avec toute la puissance et la dynamite qu'il contient ! Un homme rempli du Saint-Esprit qui attaque un problème avec autorité, en n'employant rien d'autre que le nom de Jésus, peut détruire ce problème ! Si ce problème est une maladie, il peut la réduire à néant, en n'employant que le nom de Jésus ! Elle doit partir ! Il n'est pas étonnant que les apôtres aient refusé d'obéir à leurs adversaires, qui leur ordonnaient de ne plus enseigner "sur" ce nom !

Finalement, ils ont été relâchés. Ils se sont tous réunis et ont prié :

"Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus" (Actes 4 : 29-30).

Notez l'expression : "pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus." Ici, le grec emploie encore une autre préposition : "dia," qui signifie "au travers de." Il faudrait donc lire : "pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, au travers du nom de ton saint serviteur Jésus."

Nous venons donc de voir trois prépositions : "dans," (ou "en"), "sur" et "au travers de." Des guérisons, des miracles et des prodiges peuvent être accomplis au travers du nom de Jésus-Christ, le Saint Serviteur de Dieu. Voulez-vous avoir des miracles et des prodiges dans votre vie ? Alors, employez ces trois prépositions associées au nom de Jésus, et vous les obtiendrez !

Tout d'abord, assurez-vous que votre besoin soit à l'intérieur de la sphère d'autorité couverte par le nom de Jésus. Le nom de Jésus couvre une certaine sphère d'autorité, et vous pouvez obtenir absolument tout ce qui est inclus dans cette sphère. Ensuite, employez le nom de Jésus comme fondement, sur lequel vous pourrez obtenir un miracle. Troisièmement, quand vous recherchez un miracle, vous l'obtiendrez au travers de Son nom, quand vous le prononcez dans le cadre de la sphère qu'il couvre. Dans le cas particulier que nous avons étudié, le miracle concernait la guérison d'un homme dont les muscles et les os n'accomplissaient plus leur fonction. Pierre, qui se trouvait bien dans la sphère d'autorité du nom de Jésus, a prononcé des paroles qui s'appuyaient sur le nom de Jésus, et le miracle s'est manifesté au nom de Jésus. C'est pourquoi cet homme s'est levé et a marché. Les guérisons vous appartiennent "dans," "sur," et "au travers du" nom de Jésus !

"Mais tout le monde sait que ces choses sont passées ! Elles ne concernaient que le temps des apôtres !" Ces paroles sont une farce ! Vous n'avez pas besoin de savoir beaucoup de grec pour rejeter ce stupide argument ! La guérison nous appartient maintenant ! La preuve est devant nous ! Nous l'avons vu s'accomplir. Vous n'avez pas besoin de voir pour croire. Tout est là devant vous !

Notre héritage intégral, grâce à l'alliance d'Abraham, comprend la guérison de notre corps. Cette guérison appartient à tous les Chrétiens qui liront ces lignes ! Elle appartient à chacun de nous !

Chapitre 9. Que se passe-t-il réellement quand on impose les mains à un malade ? Comment vous pouvez le faire vous-même et être guéri maintenant.

On a fait croire à beaucoup d'entre nous que l'imposition des mains n'était qu'un rituel. Mais les Ecritures nous montrent qu'il s'agit de bien plus que cela. On employait l'imposition des mains dans l'Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, Jésus l'a pratiquée. Il nous a aussi autorisé à imposer les mains. Il nous a enseigné que certaines choses devaient se passer par l'imposition des mains. Dans Marc 16 : 18, Jésus a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris."

"Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris" (Marc 16 : 17-18).

Qui sont donc "ceux" qui sont désignés au verset 17 ? Jésus dit que ce sont "ceux qui auront cru." Ces miracles accompagneront ceux qui auront cru. Puis Il donne une liste de certains de ces miracles qui doivent accompagner ceux qui croient. Quand vous croyez en Jésus-Christ, ce passage des Ecritures vous concerne directement. La Bible dit que ceux qui croient seront accompagnés de ces miracles. Jésus a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris."

Il s'agit de quelque chose de réel et de véritable, et pas seulement de potentiel.

Je voudrais vous faire remarquer que toute cette série de verbes est au futur. "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Le mode indicatif futur existe en grec. Tout le monde sait que le futur indique quelque chose qui doit se produire à un moment futur ! Mais tous ne connaissent pas la fonction d'un indicatif grec. L'indicatif, en grec, c'est le mode de la réalité. Il indique ce qui va réellement se passer, ce qui va véritablement se produire.

Dans le passage que nous étudions, s'il y avait eu quelque doute quant à la guérison, si elle n'avait pas été certaine, Jésus aurait employé le mode subjonctif, qui n'indique qu'une probabilité ou une potentialité. Toutefois, il a employé le mode de la certitude, l'indicatif, et a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." En employant l'indicatif, Jésus indique que les malades vont réellement guérir. Il n'y a aucun "si," aucun "mais," aucun "peut-être," aucun "voyons ce que nous pouvons faire" ! Jésus a dit que les malades seront guéris, et c'est exactement ce qu'Il a voulu dire ! C'est quelque chose qui va certainement devenir réel pour ceux qui croient. C'est exactement cela qui va se réaliser !

Puisque le Seigneur a employé l'indicatif au verset 18, et a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris," la guérison de ceux qui ont reçu l'imposition des mains est une certitude absolue ! Vous pouvez lire un "peut-être" dans ce verset, mais moi je lis une certitude ! Jésus aussi annonçait une certitude. Le fait de dire "les malades seront guéris" ne laisse aucune place au hasard. Jésus n'a rien laissé au hasard. Il a déclaré un fait certain, qui doit réellement se produire. "Les malades seront guéris" ne veut pas dire "peut-être." Il n'a pas dit qu'ils pourraient peut-être guérir, mais qu'ils seront guéris. Les paroles de Jésus ne laissent aucune place au doute.

Que nous est-il donc dit ici ? On doit imposer les mains aux malades pour qu'ils soient guéris de leurs maladies. "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." C'est Jésus qui l'a dit. Par conséquent, quand j'impose les mains à un malade, je m'attends absolument à ce que ce malade guérisse, parce que Jésus a dit :"Les malades seront guéris" !

Cela peut être un processus graduel et non un miracle instantané.

Cette guérison peut être instantanée, ou l'aboutissement d'un processus. Elle peut prendre quelques minutes, un jour, ou même un mois. Mais ce qui est certain, c'est que la guérison va se produire. Parfois les malades sont guéris sur place. Parfois, on impose les mains à un malade, on prie la prière de la foi, on chasse les démons, on ordonne à la maladie de partir, et le malade guérit instantanément. Ou bien la guérison n'est pas immédiate. Cela ne signifie pas, toutefois, que la guérison n'a pas commencé, et que la puissance de Dieu n'est pas à l'œuvre. La Parole de Dieu a commencé à agir, et il n'y a rien qui puisse l'empêcher d'agir, car les malades seront guéris quand on leur a imposé les mains. Pourquoi ? Parce que Dieu nous a donné puissance et autorité sur tous les démons et sur toutes les maladies. Nous avons autorité sur absolument toutes les maladies. Aucun démon ne peut résister à notre autorité.

Un soir, au cours d'une réunion, j'ai demandé" s'il y avait quelqu'un qui avait besoin d'être guéri d'une maladie quelconque. Une jeune fille nommée Kim s'approcha, et me dit : "J'ai besoin qu'on prie pour moi, parce que j'ai mal au dos, et j'ai le diabète. Cela me coûte cher en insuline chaque mois." Nous avons prié pour elle, et elle est tombée sous la puissance de Dieu. Elle se releva à la fin de la réunion. Elle me serra le cou, et me dit : "Mon dos a craqué, et je n'ai plus mal !" En rentrant chez moi ce soir-là, le Saint-Esprit me dit : "Elle a été guérie de son diabète !"

Elle ne le savait pas encore. Mais le Saint-Esprit a continué à me dire : "Dieu l'a guérie de son diabète !" Il me dit aussi que je devais continuer à prêcher sur la guérison. Il me dit : "Dès maintenant, je manifeste la guérison dans cette église !" Quelques jours plus tard, nous avons reçu la nouvelle que Kim n'avait plus pris d'insuline depuis ce soir-là ! Le Saint-Esprit m'a dit : "Je veux que tu commences à imposer les mains aux malades. Tu verras des guérisons quand tu imposeras les mains aux malades !" Je l'ai fait, et j'ai vu beaucoup de malades guéris.

Un matin, au cours d'une réunion, une dame me dit qu'elle avait une grave infection des sinus. Pendant que j'étais en train de prier pour d'autres malades, ses sinus se dégagèrent brusquement. Voyez-vous, Dieu travaille pour la guérison ! L'un des moyens qu'Il a choisis pour transmettre la guérison est l'imposition des mains.

Que se passe-t-il réellement quand on impose les mains aux malades ?

Il y a une transmission réelle de la puissance de Dieu dans le corps du malade qui en a besoin, au travers des mains de celui qui prie pour lui avec foi. Très souvent, le malade le sent. Certaines personnes m'ont dit qu'elles avaient pu sentir ce transfert de puissance, au moment où je leur ai imposé les mains. Parfois, ils n'ont rien senti du tout, mais ils ont constaté le résultat plus tard. D'autres m'ont dit que mes mains étaient brûlantes comme du feu. Ils ont senti comme des charbons enflammés qui touchaient leur peau.

La puissance de Dieu se transmet dans le corps du malade, par les mains de celui qui prie pour lui en lui imposant les mains. Ne me demandez pas d'expliquer cela ! Je ne peux pas l'expliquer. Mais il n'est pas nécessaire que je comprenne tout ce que je prêche. Si je pouvais comprendre tout ce qui concerne Dieu, Il ne serait pas un très grand Dieu, n'est-ce pas ?

Peu importe votre intelligence ou la mienne, si nous pouvions capter, analyser et comprendre tout ce qui touche à Dieu et à Ses voies, Il ne serait vraiment pas grand-chose comme Dieu, si nous pouvions Le rabaisser à notre niveau pour Le comprendre parfaitement ! Je n'ai pas besoin de comprendre. J'ai juste besoin d'agir conformément à ce qu'Il nous dit dans Sa Parole.

C'est comme cela que j'ai été sauvé. J'ai parcouru les Ecritures, et j'ai lu : "Confie-toi en l'Eternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse" (Prov. 3 : 5). C'était la clef de ce que je recherchais. J'ai cessé de vouloir comprendre, et j'ai commencé à faire confiance à Dieu. Moins de trois jours plus tard, j'ai reçu le salut chez moi, tard dans la nuit. Je n'ai pas besoin de comprendre. Je n'ai pas non plus besoin de tout comprendre.

Je ne comprends pas tout ce qui se passe quand on impose les mains, mais la Bible dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." J'aime cela : "et les malades seront guéris !" Parce que je dois simplement imposer les mains. C'est facile ! Ce n'est pas moi qui guéris les malades. Ce n'est pas vous non plus. C'est le Saint-Esprit qui les guérit, quand nous obéissons en leur imposant les mains avec foi. La Bible dit qu'ils seront guéris.

J'ai imposé les mains à une jeune fille qui avait un cancer. Dans le froid et la pluie, je suis allé la visiter trois fois par semaine pendant des semaines. Très peu de gens ont survécu à ce type de cancer. Il était vraiment dévastateur. Je lui ai enseigné quels étaient ses droits en tant que Chrétienne. Il a fallu la débarrasser de tous les enseignements qui lui avaient appris à dire : "O Dieu, je T'en prie, guéris-moi si c'est Ta volonté !" Je lui ai montré ce que la Bible disait en ce qui concerne la guérison. Elle se rendit elle-même compte que la Bible enseigne que c'est réellement la volonté de Dieu de guérir Ses enfants. Elle comprit cela. Elle mit sa foi en action. Savez-vous quoi ? Cette femme est guérie aujourd'hui, et sa guérison s'est passée il y a bien longtemps !
Un transfert de puissance.

"Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Entre celui qui impose les mains avec foi, et le corps du malade qui en a besoin, il se produit un transfert de puissance. Et cela produit des résultats ! "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Cela est démontré dans tout le Nouveau Testament, surtout dans le Livre des Actes. Regardez ce passage :

"Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon" (Actes 5 : 12).

Ils faisaient simplement ce que Jésus leur avait demandé de faire. Aujourd'hui, il n'y a absolument aucune raison pour que toutes les églises ne se comportent pas comme on le voit dans le Livre des Actes ! Si je devais choisir entre tous les moyens tordus et tous les détours qu'emploie le monde moderne, et la pure puissance de Dieu, comme on la voit dans le Livre des Actes, vous savez ce que je vais choisir ! Je suivrai le Livre des Actes !

Je ne m'occupe pas des méthodes humaines, des structures et des bureaucraties. Je suis fatigué de tout cela et tout cela m'écœure. Je veux ce qui est authentique, et je l'ai trouvé ! Le Livre des Actes est toujours d'actualité aujourd'hui, et j'y reste plongé ! C'est là que je veux rester. Je préfère être au milieu du Livre des Actes que dans n'importe quel autre endroit au monde ! Je veux la pure puissance de Dieu, plus que tout autre chose !

Je croyais tellement au Saint-Esprit, même quand j'étais membre d'une dénomination, que je soulignais dans le Nouveau Testament tous les versets où il était parlé d'esprit ou d'Esprit. Je les soulignais en jaune bien fluo. J'étudiais tout le Nouveau Testament, et j'apprenais tout ce qui était dit sur le Saint-Esprit. Je disais : "Merci, Seigneur, c'est pour moi ! Mais comment l'avoir ?" Et l'Esprit de Dieu m'a simplement dit : "Commence à agir selon ce qui est écrit. Tu n'as pas besoin d'essayer de l'avoir ! Tu l'as déjà ! Mets-le simplement en pratique !" Je l'ai fait, et des choses ont commencé à se passer.

J'ai commencé à organiser des réunions de guérison dans la dénomination où j'étais. Mais certains étaient profondément dérangés. J'ai dit :"Bien, je m'en vais là où je peux avoir une réunion de guérison sans mettre tout le monde sens dessus dessous ! Certains sont reconnaissants à Dieu qu'Il guérisse toujours. Mais je ne veux plus être avec ceux qui sont complètement dérangés quand un malade est miraculeusement guéri !"

Cela me rappelle l'infirme qui avait été guéri à la Belle Porte du Temple. Après sa guérison, il est entré dans le Temple, et a raconté aux Pharisiens ce qui s'était passé. Ils se sont mis en rage, parce qu'ils ne lui avaient pas donné la permission d'être guéri ! Ils ne se sont pas réjouis de sa guérison. La Bible dit qu'ils l'ont mis à la porte ! Ils l'ont rejeté, parce qu'il avait été guéri par la puissance de Dieu ! Pouvez-vous croire cela ? On a vu des réactions aussi stupides dans tous les siècles. Mais cela suffit ! Nous avons besoin de nous dégager de cela ! Nous devons nous trouver là où la puissance de Dieu est à l'œuvre, et où nous pouvons voir Dieu faire des choses ! "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." C'est ce qui se produit dans tout le Livre des Actes !

Relisez encore Actes 5 : 12. Il est écrit que beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Par les quoi ? Par leur nez ? Par leurs oreilles ? Par leurs genoux ? Non, il est écrit : "Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres." Relisez bien : "par les mains" !

Cette puissance nous a été transférée et déléguée.

Quelqu'un pourrait dire : "Oui, mais c'était juste pour les apôtres ! Cela ne nous concerne pas !" Il est vrai que Jésus a commencé par donner aux douze apôtres puissance et autorité :

"Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité" (Matthieu 10 : 1).

Mais plus loin, dans l'Evangile de Luc, nous voyons qu'Il donna ensuite à soixante-dix disciples supplémentaires la même puissance et la même autorité qu'aux douze, et ces soixante-dix n'étaient pas apôtres :

"Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller" (Luc 10 : 1).

"Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous" (Luc 10 : 8-9).

Enfin, nous voyons que cette même puissance et cette même autorité ont été transférées à chacun de nous :

"Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris" (Marc 16 : 17-18).

Savez-vous comment je sais que cette puissance nous a été transférée ? Parce que nous sommes nombreux à imposer les mains aux malades, et nous voyons les malades guéris. C'est aussi simple que cela !

Ces miracles sont pour qui ? Pour tous ceux qui croient ! Ces miracles accompagneront tous ceux qui croient. Je crois. Ces miracles doivent donc m'accompagner. Voici la grande erreur que vous faites. Vous regardez aux miracles, et vous suivez les miracles. C'est la grande erreur des Chrétiens charismatiques. Ils entendent dire qu'il y a des miracles à un certain endroit, et ils s'y précipitent pour les voir. Mais il faudrait plutôt que ce soient les miracles qui vous suivent et qui vous accompagnent ! Vous n'avez pas besoin de courir derrière quelqu'un pour voir des miracles !

Commencez simplement à agir conformément à la Parole de Dieu, et regardez ce qui se passe derrière vous ! Vous verrez les miracles vous accompagner ! De grands prodiges et de grands miracles étaient accomplis par les mains des apôtres. Pourquoi le Seigneur parle-t-Il de leurs "mains" ? Parce que les miracles doivent accompagner ceux qui imposent les mains aux malades. Est-il dit qu'ils doivent imposer des briques ? Non ! Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris !

Qu'est-ce que la foi, et comment agit-elle dans la guérison ?

La foi est une information que nous recevons de Dieu, et sur laquelle nous devons agir. Dans ce chapitre, notre information est la suivante : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Voilà notre information. Quand je la mets en pratique, j'impose les mains. C'est cela, croire. Quand vous croyez, vous agissez. Dans ce cas, vous imposez les mains aux malades. A partir de là, vous passez le problème entre les mains de Dieu. La part de Dieu, c'est de guérir le malade. "Ils seront guéris." Le savez-vous ? Ils seront guéris !

Regardez à présent Actes 9 : 12. Ce passage décrit la conversion de l'apôtre Paul.

"Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue" (Actes 9 : 10-12).

Paul est le plus grand prédicateur et le plus grand apôtre qui ait jamais vécu. Pourtant, voici un homme, nommé Ananias, dont personne n'avait jamais entendu parler jusque-là. Dieu dit à cet inconnu d'aller imposer les mains à celui qui allait devenir l'apôtre Paul. Imposer quoi ?

Imposer quoi ? Il se passe quelque chose quand on impose les mains ! Je ne sais pas comment cela marche, mais je dois obéir, je dois le faire ! Quand j'impose les mains à des malades, des choses commencent à se passer, surnaturellement. Cela échappe totalement à mon contrôle. Je ne suis pour rien à ce qui se passe. J'impose juste mes mains, je me retire, et je laisse Dieu agir !
Ce que peut faire un homme dont on n'avait jamais entendu parler.

Voici donc un homme nommé Ananias. La Bible dit que c'est "un disciple." Ce n'était pas un apôtre. Il était tout en bas de la hiérarchie. Ce n'était pas un disciple important. Le texte grec parle d'un "certain disciple." L'emploi du mot "certain" décrit un disciple insignifiant, juste un petit gars. Ananias n'est qu'un petit gars.

Savez-vous ce que le mot "disciple" signifie ? En grec, il s'agit du mot "mathétès," d'où vient notre mot "mathématiques." En grec, cela signifie simplement "celui qui apprend." Autrement dit, voici un gars qui était simplement en train d'apprendre des choses sur Jésus-Christ. Nous aussi, nous sommes des disciples. Ce gars était quelqu'un qui apprenait. C'était un "mathétès," un disciple, un étudiant. Il n'avait pas encore de diplôme. Il était en train d'étudier.

Il était à Damas que le Seigneur lui parla dans une vision. Le Seigneur lui dit : "Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue" (versets 11 et 12).

Qui entrait, et qui quoi ? Qui lui imposait quoi ? Les mains, afin qu'il recouvrât la vue ! Il faut donc savoir quelque chose à propos de l'imposition des mains. Nous avons tous été autorisés à imposer les mains. La Bible nous dit que quand nous imposons les mains aux gens, des choses se passent. L'une des choses qui vont se passer, c'est qu'ils vont guérir de leurs maladies.

Voici donc un petit "étudiant," que Dieu envoie imposer les mains à l'apôtre Paul, qui allait devenir le plus grand Chrétien que la terre ait jamais connu, pour la cause de Christ. Quoi ? Ce petit disciple devait aller lui imposer les mains ? Il se passe quelque chose quand nous imposons les mains, et Dieu nous a autorisés à le faire. Jésus l'a fait quand Il a guéri les malades, et quand Il a béni les petits enfants. Il a aussi dit que ceux qui croiraient imposeront les mains aux malades, et que les malades seront guéris. Quand nous comprenons ce que la Bible dit, est-il étonnant que nous nous attendions fermement à ce que la guérison se produise ? Les malades seront guéris ! Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.

Le baptême dans le Saint-Esprit se transmet aussi par l'imposition des mains.

Vous pouvez aussi transmettre le baptême dans le Saint-Esprit par l'imposition des mains. Je ne comprends pas non plus comment cela marche. Mais certains peuvent être baptisés dans le Saint-Esprit à la suite d'une imposition des mains. Notez le verset 17 :

"Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit."

"Etre rempli du Saint-Esprit," dans ce contexte, c'est la même chose qu'être "baptisé dans le Saint-Esprit." Cela signifie strictement la même chose. Immédiatement après, il tomba de ses yeux comme des écailles, il recouvra la vue, se leva et fut baptisé. Ananias imposa les mains à Paul, qui recouvra la vue et fut aussi baptisé dans le Saint-Esprit. Il fut rempli de l'Esprit de Dieu. Il fut baptisé dans le Saint-Esprit sur place. Par quel moyen ? Par l'imposition des mains.

Nous devons comprendre certains termes. Quand nous recevons le salut, le Saint-Esprit vient habiter en nous. Mais, pour beaucoup d'entre nous, Il est plus "une chose sainte" que le Saint-Esprit. Nous devons savoir que le Saint-Esprit est une Personne. Il est la Troisième Personne de Dieu, tout comme Jésus est la Seconde Personne. Nous savons ce que cela signifie quand nous disons que nous recevons comme notre Sauveur Jésus, la Seconde Personne de Dieu.

Nous comprenons ce que cela signifie. Nous l'avons fait. Nous avons délibérément accepté Jésus. Nous L'avons accepté comme la Personne qu'Il dit être, le Fils de Dieu. Il est mort pour nos péchés, et Dieu L'a ressuscité d'entre les morts pour le prouver. Par conséquent, Il est devenu notre Substitut. Nous acceptons Son sacrifice, nous Le recevons, et nous acceptons ce qu'Il a fait. Il s'agit d'un acte de notre volonté. Nous recevons Jésus comme notre Sauveur.

Il en est de même quand nous recevons le Saint-Esprit. Nous devons recevoir la Troisième Personne de Dieu de la même manière que nous avons reçu la Seconde Personne. Il est un fait que quand vous recevez Jésus et que vous êtes sauvé, le Saint-Esprit vient en vous et demeure en vous pour toujours. Il ne vous quitte jamais. Mais, hélas, beaucoup de Chrétiens ne Le reçoivent jamais comme une Personne divine, et Il reste, pour ainsi dire, dans le hall d'entrée. Nous devons Lui donner toute Sa place dans notre maison, en tant que Troisième Personne de Dieu.

Nous devons littéralement Lui parler comme nous parlons à Jésus. Par exemple, nous pouvons Lui dire : "Cher Saint-Esprit, je reconnais que Tu es la Troisième Personne de Dieu, tout comme Jésus est la Seconde Personne. Je sais que Tu es en moi, mais, jusqu'ici, Tu es resté dans le hall d'entrée, parce que je ne T'ai pas donné toute la place. Je Te reçois donc maintenant, Esprit de Dieu, en tant que Personne, et je T'invite à venir en moi pour me remplir et me faire vivre pleinement la vie de Christ." C'est cela, recevoir le baptême dans le Saint-Esprit. C'est ce que signifie cette expression. Cela peut se produire quand vous imposez les mains. Pour voir une preuve de cela dans la Bible, Regardons le cas de Philippe :

"Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit" (Actes 8 : 14-17).

Philippe était allé à Samarie et avait prêché. Quand les apôtres qui étaient à Jérusalem apprirent que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, ils envoyèrent Pierre et Jean.

Gardez bien à l'esprit que ces gens de Samarie étaient déjà sauvés. Les apôtres ont entendu parler de ce qui se passait, et ont envoyé Pierre et Jean pour examiner les nouveaux convertis de Philippe. Quand ils arrivèrent, ils prièrent pour eux, pour qu'ils puissent recevoir le Saint-Esprit. Faites bien attention à ceci : ces Samaritains étaient tout aussi sauvés que vous et moi, mais Pierre et Jean allèrent les voir pour prier pour eux, afin qu'ils puissent recevoir le Saint-Esprit.

On nous a enseigné que quand nous sommes sauvés, le Saint-Esprit vient en nous, et nous L'avons donc déjà. Pourquoi faudrait-il donc que l'on prie pour nous, pour que nous recevions le Saint-Esprit ? Parce que c'est ce que les apôtres ont dû faire, et c'est aussi ce que nous devons faire. Le fait que le Saint-Esprit soit en nous ne signifie pas nécessairement que nous L'ayons reçu.

Permettez-moi de vous donner une illustration. J'ai fait un mariage dans une maison dont le hall d'entrée était plus grand que ma propre maison. Le majordome me reçut à l'entrée. Je suis entré dans cette immense maison. Le sol était de marbre. Le majordome me fit attendre dans le hall d'entrée. Il me dit : "Je vais voir si la maîtresse de maison peut vous recevoir maintenant." Il partit et me laissa attendre à cet endroit.

Me voilà donc, debout dans ce grand hall d'entrée. J'étais le prédicateur. J'étais donc la personne la plus importante. J'étais même plus important que la fiancée, parce qu'elle ne pouvait pas se marier sans moi. Les paroles du majordome résonnaient en moi : "Je vais voir si la maîtresse de maison peut vous recevoir maintenant." Je me suis dit qu'elle avait intérêt à me recevoir, sinon il n'y aurait pas de mariage aujourd'hui !

Après un moment qui me parut une éternité, le majordome revint, accompagné de la maîtresse de maison et de son mari, et ils me reçurent royalement. Ils déroulèrent pour moi le tapis rouge ! Ils me conduisirent dans toute la maison, et m'y accueillirent sans réserve. Ils me dirent : "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites-le nous et nous vous le donnerons." Ils me reçurent.

Quand vous recevez le salut, vous avez le Saint-Esprit en vous. Mais Sa puissance ne se manifestera pas tant que vous ne Le recevrez pas pleinement. Quand vous faites un acte de foi délibéré, avec votre volonté, vous recevez le Saint-Esprit d'une manière réelle et active, exactement comme vous l'avez fait pour Jésus. Il S'installe dans votre cœur. C'est ce que signifie le verset que nous avons étudié, quand les apôtres sont venus prier pour les Samaritains, pour que ceux-ci puissent recevoir le Saint-Esprit.

Philippe ne leur avait pas expliqué tout l'Evangile. Mais cela ne les avait pas empêchés d'être sauvés. Ils étaient déjà sauvés quand Pierre et Jean sont allés prier pour eux, pour qu'ils puissent recevoir le Saint-Esprit. Il n'était pas encore venu sur eux, ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. C'est pourquoi les apôtres sont venus leur imposer les mains. Leur imposer quoi ? Leur imposer les mains. Et ils ont reçu le Saint-Esprit. Il se passe des choses quand vous imposez les mains au nom de Jésus !

Nous voyons donc deux choses ici. Les malades sont guéris par l'imposition des mains, et les Chrétiens peuvent recevoir le Saint-Esprit par l'imposition des mains. Il se passe des choses quand vous imposez les mains !

Il n'est pas nécessaire d'être un Chrétien "spécial" pour imposer les mains aux malades. Il suffit d'être un Chrétien "ordinaire."

La Bible dit dans Marc 16 que des miracles accompagneront ceux qui croient. Ceux qui quoi ? Ceux qui croient ! Est-ce que ce sont seulement les "gros bras" et les "costauds spirituels" qui croient ? Ou ceux dont les vêtements sont tellement amidonnés qu'ils ne peuvent plus s'asseoir ? Non, tous ceux qui croient ! Croyez-vous ? Qu'est-il écrit ? Les miracles accompagneront ceux qui auront cru. C'est clair. Croyez-vous ? Si vous croyez, la seule chose qui vous reste à faire, c'est de commencer à imposer les mains ! Car il se passe des choses quand vous imposez les mains au nom de Jésus !

Qu'allons-nous donc faire ? Nous allons imposer les mains ! Je n'ai pas besoin de m'excuser pour imposer les mains à quelqu'un. Il se passe quelque chose quand vous imposez les mains à quelqu'un. Des prodiges et des miracles accompagnent ceux qui croient, quand ils imposent les mains !

La Bible dit que nous n'avons pas besoin de battre la campagne pour rechercher des prodiges et des miracles. Commencez à imposer les mains aux gens, et vous verrez que les prodiges et les miracles vous accompagneront. Vous n'aurez pas besoin d'aller les voir ailleurs ! Imposez seulement les mains, et regardez ce qui se passe ! Les prodiges et les miracles vous accompagneront ! J'ai prié un jour pour une dame. Après la réunion, elle me dit : "Vous avez prié pour mes sinus. Mais j'ai reçu une guérison dans ma nuque, et mes sinus ont aussi été guéris." Elle put enlever ses lunettes. Une autre dame qui était à côté d'elle me dit : "Vous avez prié pour les sinus de quelqu'un d'autre, et moi aussi j'ai été guérie de mes sinus ! Ils sont complètement dégagés !" Et elle se mit à souffler du nez pour me le prouver. Des choses se passent quand vous imposez les mains !

Commencez simplement ! Vous serez surpris. Il y aura des miracles et des prodiges qui vous accompagneront. Observez ce qui se passe. Les miracles sont en route ! Jésus a dit que ces prodiges et ces miracles accompagneront ceux qui auront cru. Croyez-vous ?

Chapitre 10. Comment activer la guérison dès maintenant pour vous-même et pour vos bien-aimés.

Le Livre des Actes est inachevé, et il continue à être écrit, pas avec de l'encre et du papier, mais avec nos vies. Il restera inachevé jusqu'à ce que le Seigneur revienne. Nous continuons à agir comme les premiers disciples agissaient. On m'avait enseigné que ces choses étaient passées, et que nous étions seulement les gardiens de cet héritage. Mais c'est complètement faux. Le Livre des Actes n'est pas passé. Il est toujours pleinement d'actualité. L'endroit le plus exaltant, c'est celui où je peux agir comme dans le Livre des Actes !

Regardez Actes 14, au verset 3.Paul et ses amis sont dans la ville d'Icone.

"Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et permettait qu'il se fît par leurs mains des prodiges et des miracles" (Actes 14 : 3).

La Bible dit qu'ils parlaient avec assurance dans le Seigneur. C'est la seule manière de parler, si nous voulons attirer l'attention des gens. Si vous vous présentez comme un petit timide et sans assurance, personne ne fera jamais attention à ce que vous direz !

Parlez avec assurance !

Si vous savez qui vous êtes, et ce qui vous appartient, vous parlerez avec une pleine conviction. Ce que vous direz sortira des profondeurs de votre esprit, et vous attirerez l'attention de tous ceux qui vous entendront, qu'ils soient d'accord ou pas. Si vous parlez avec conviction, ils écouteront ce que vous aurez à dire. Peut-être vous diront-ils : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je suis convaincu que vous croyez à ce que vous dites !"

Au cours des années passées, j'ai connu beaucoup de gens qui n'étaient pas d'accord avec moi. Mais personne ne m'a jamais dit : "Vous êtes un hypocrite, parce que vous ne croyez pas vous-même à ce que vous dites !" Personne ne m'a jamais dit cela ! On m'a dit beaucoup de choses, mais personne ne m'a jamais dit cela, pour une raison simple : si je crois assez quelque chose pour l'affirmer, je le dis de manière à ce que tout le monde puisse savoir que je veux exactement dire ce que je dis, et que je crois à ce que je dis !

C'est ce qui se passait avec Paul et Barnabas dans cette petite ville. Ils prêchaient et parlaient avec assurance dans le Seigneur. Non seulement ils avaient capté l'attention de cette ville, mais ils avaient aussi capté l'attention de Dieu, parce que Dieu vous écoute, quand vous proclamez Sa Parole avec assurance.

La Bible dit qu'ils parlaient avec assurance dans le Seigneur. Regardez la phrase suivante : "Le Seigneur rendait témoignage à la Parole de Sa grâce." Quelle était cette "Parole de Sa grâce" ? Dieu rendait témoignage à Sa Parole, qui est une partie de Lui-même, parce qu'ils annonçaient cette Parole avec assurance. Ils n'étaient pas en train de réciter un discours officiel ! Ils n'étaient pas en train de lire le dernier article du Reader's Digest ! Ils n'étaient pas en train de lire un article de journal ! Ils étaient en train d'annoncer avec assurance, dans le Seigneur, la Parole de Dieu !

Dieu confirme ce que vous dites avec assurance.

Alors que Paul et Barnabas allaient partout en prêchant la Parole, la Bible dit que Dieu confirmait Sa Parole par des miracles qui les accompagnaient. Dieu confirmera aussi Sa Parole quand vous la proclamez avec assurance. Si vous voulez que les gens soient sauvés, alors prêchez le salut, et Dieu confirmera cette partie de Sa Parole, parce que c'est ce que vous prêchez aujourd'hui. Si vous voulez que les gens soient guéris, alors prêchez la guérison, et Dieu confirmera cette partie de Sa Parole. Il la confirmera en guérissant des malades. Si vous voulez que les gens soient remplis du Saint-Esprit, alors prêchez sur le thème : "Comment être rempli de l'Esprit," et Dieu remplira du Saint-Esprit ceux qui le Lui demandent. Parce que Dieu confirmera surnaturellement ce que vous direz, du moins si ce que vous dites est conforme à ce qui est écrit dans Sa Parole !

Ils prêchaient la grâce, et les gens ont commencé à être sauvés. Ils auraient pu prêcher la guérison, ou sur le baptême dans le Saint-Esprit, mais, ce jour-là, ils prêchaient sur le thème de la grâce, d'après la Parole de Dieu. Et comme ils prêchaient sur la grâce, les gens sont entrés dans la grâce de Dieu et ont reçu le salut.

Quand vous rencontrez un besoin, trouvez une réponse dans la Parole de Dieu, et proclamez-la avec assurance, même en face de circonstances adverses, et même quand ces circonstances contredisent ce que dit la Parole écrite de Dieu. Parlez avec assurance. Dieu confirmera la Parole que vous annoncez avec assurance, en transformant les circonstances, pour qu'elles s'alignent sur cette Parole que vous annoncez avec assurance. Dieu confirme Sa Parole annoncée avec assurance, quand elle sort des lèvres de quelqu'un qui la proclame avec foi. Dieu ne confirme pas les paroles de la presse quotidienne, ou les paroles d'un frère chrétien qui donne son avis personnel sur la Parole de Dieu. Le Seigneur confirme Sa Parole proclamée avec assurance.

Les craintifs et les timides n'obtiennent rien !

Les craintifs et les timides n'obtiennent rien de Dieu. Ils n'ont aucune puissance. Dieu confirme ce que vous dites quand vous êtes remplis de la Parole de Dieu, quand vous osez agir, quand vous avez de l'audace et, si c'est nécessaire, quand vous êtes prêt à passer par des circonstances embarrassantes, quand vous regardez en face l'adversité, et que vous proclamez avec assurance la Parole de Dieu en face de cette adversité. Si vous agissez d'une manière qui montre que vous ne croyez pas vous-mêmes à ce que vous dites, ou si vous chuchotez la Parole, vous n'attirerez pas l'attention de Dieu, ni l'attention des hommes, et vous ne changerez pas vos circonstances.

Mais si vous avancez comme des commandos, prêts à changer l'enfer avec les armes que vous avez, et quand vous proclamez hardiment la Parole de Dieu, face à ce qui ne peut être changé que par la puissance de Dieu, votre Parole pleine d'assurance attirera l'attention du Ciel ! Ensuite le Ciel demandera au Saint-Esprit d'obliger ce que vous ordonnez à s'aligner avec la Parole de Dieu que vous annoncez hardiment par votre bouche.

Parlez avec assurance à vos circonstances, et obligez-les à changer !

Voici ce que je retiens personnellement de notre discussion :

1 - Je trouve une Parole de Dieu qui correspond aux circonstances que je traverse.
2 - Je me tourne vers mes circonstances avec une complète détermination.
3 - Je proclame hardiment cette Parole aux circonstances adverses que je traverse.
4 - Je "frappe du pied" pour montrer ma détermination quand je proclame la Parole.
5 - Je dis : "Montagne, retire-toi, et jette-toi dans la mer !"
6 - Dieu confirme Sa Parole que ma bouche a proclamée avec assurance.

Quand Dieu rend témoignage à Sa Parole, Il le fait en permettant que des prodiges et des miracles s'accomplissent par vos mains, exactement comme par les mains de Paul et de Barnabas. Dieu honore Sa Parole en la confirmant et en lui rendant témoignage. Il lui rend témoignage en permettant qu'elle s'accomplisse. Il en sera aujourd'hui exactement comme à l'époque de Paul, de Barnabas, de Pierre et de Jean, et nous obtiendrons les mêmes prodiges et les mêmes miracles qu'eux. Ils ne disposaient de rien d'autre que de la Parole de Dieu qu'ils proclamaient, et du nom de Jésus.

"Est-ce que cela ne m'obligerait pas à dire un mensonge ?" Cette question, je l'ai entendue bien souvent. "Si je suis malade, la Parole de Dieu dit que par Ses meurtrissures, je suis guéri. Je dis que je suis guéri, alors que je suis malade et que j'ai une fièvre de cheval. N'est-ce pas un mensonge ? Si la Parole de Dieu dit que je suis guéri par Ses meurtrissures, et si je commence à dire que je suis guéri, alors que je suis encore malade, n'est-ce pas un mensonge ?"

Non !

Pourquoi ?

Les deux choses sont vraies à la fois ! Il est vrai que je suis encore malade. Mais il est aussi vrai que je suis guéri par les meurtrissures de Jésus.

Comment vais-je donc m'en sortir ? Je suis devant deux vérités, mais l'une contredit l'autre !

Laquelle de ces deux vérités a le plus de puissance pour obliger l'autre à changer ?

Le problème, ce n'est pas de savoir laquelle est vraie et laquelle est fausse. Il s'agit de deux choses qui sont toutes les deux vraies dans leur domaine respectif. Mais la vraie question est la suivante : laquelle de ces deux vérités a le plus de puissance, la vérité de la Parole de Dieu, ou la vérité de la maladie ? Vous devez choisir la vérité qui est la plus puissante, et vous conformer à elle. Parce que la vérité qui est la plus puissante écartera de sa route l'autre vérité. Est-ce que la vérité de la maladie doit être plus puissante que la vérité de la Parole de Dieu ?

Non !

Mais est-ce que la Parole de Dieu peut changer cette maladie ?

Oui !

Alors, dans quelle direction est-ce que je choisis d'aller ? Il ne s'agit pas de dire un mensonge. Quand vous admettez que vous êtes malade, il s'agit bien d'une vérité. Mais quand vous dites "par Ses meurtrissures je suis guéri," il s'agit aussi de la Vérité ! Vous devez décider laquelle de ces deux vérités a la plus de puissance pour vous. Où voulez-vous aller ? La vérité que vous proclamerez hardiment sera celle qui aura le dessus dans votre vie ! Personnellement, j'ai l'intention de marcher avec Dieu, parce que la Bible dit que Paul et Barnabas allaient partout, proclamant hardiment la Parole de Dieu, et que Dieu confirmait Sa Parole par des prodiges et des miracles. Il l'a fait pour moi, et Il l'a fait pour vous. Il continuera à le faire pour moi, et Il continuera à le faire pour vous !

Ainsi, vous devez choisir dans quelle direction vous voulez aller. Car il s'agit de deux choses vraies. "Je suis malade, mais par Ses meurtrissures, je suis aussi guéri." Laquelle de ces deux vérités est la plus puissante pour changer l'autre ? C'est vous qui décidez ! Ainsi, il ne s'agit pas de proclamer des versets bibliques qui contredisent la réalité et de dire un mensonge. Il s'agit de choisir laquelle de ces deux vérités a la puissance de changer l'autre. Vous pouvez être malade au plus haut point, mais ce n'est pas votre maladie qui changera la Parole de Dieu ! Tandis que la Parole de Dieu, hardiment proclamée, a la puissance de changer cette maladie et de l'éliminer !

C'est pourquoi nous devons savoir où nous voulons aller. Quand nous avons fait notre choix et que nous tenons ferme, quand nous confessons hardiment la Parole de Dieu, le Saint-Esprit confirmera la partie de la Parole de Sa grâce que nous proclamons avec hardiesse à ce moment-là. Quand vous proclamez la Parole de Dieu de cette manière, Dieu changera et surmontera toutes les circonstances négatives. Il les forcera à s'aligner avec Sa Parole ! Alors, je le répète, dans quelle direction voulez-vous aller ?

Personnellement, je n'ai pas autant d'expérience que beaucoup d'autres Chrétiens. Beaucoup d'entre vous, qui êtes remplis de l'Esprit, sont bien plus avancés que moi dans le domaine des prodiges et des miracles. Je suis encore bien peu avancé. Mais j'ai expérimenté assez de choses dans ma vie pour savoir que j'aime voir des prodiges et des miracles ! Oui, j'aime cela ! J'en sais assez et j'ai fait assez d'expériences dans ce domaine pour savoir que je peux changer toutes les circonstances adverses, quand je peux trouver un passage de l'Ecriture approprié, et que je le proclame hardiment !

J'ai entendu récemment à la télévision un prédicateur qui disait : "Vous devez le confesser avant de le voir s'accomplir ! Vous devez le confesser !" Je me suis dit : "Oui, frère, combien c'est vrai !" Vous devez apprendre à proclamer la Parole avec foi, face à des circonstances qui semblent complètement opposées à ce que dit la Parole de Dieu. Vous devez faire face à ces circonstances et proclamer hardiment la Parole de Dieu. Parce que c'est la Parole proclamée qui change les circonstances. Parfois la prière tourne à un exercice futile. Parce que parfois Dieu veut que vous cessiez de prier, et que vous commenciez à attaquer le problème, en lui opposant hardiment la Parole de Dieu.

C'est votre choix ! Cela dépend de vous !

C'est une question de choix. Il s'agit de déterminer dans quelle direction vous voulez aller. Quelle voie allez-vous choisir ? Quelles paroles allez-vous prononcer ?

"Malheur à moi ! Je n'en peux plus, je suis si malade ! Je ne m'en sortirai jamais ! La médecine m'a abandonné ! Il n'y a plus d'espoir ! C'est fini ! Je sais que la Bible dit que par les meurtrissures de Jésus, je suis guéri. Je sais que la Bible dit qu'ils imposeront les mains aux malades, et que les malades seront guéris. Je sais tout cela, mais, pourtant, je suis toujours malade. Je suis condamné, je suis malade ! Ils ont jeté l'éponge en ce qui me concerne ! On m'a abandonné !" C'est un choix. Et si c'est cela votre choix, c'est ce que votre bouche va dire. Et si c'est ce que votre bouche va dire, c'est ce que vous obtiendrez !

Mais si vous choisissez l'autre direction, vous direz ceci : "Je sais que je suis malade. C'est même la phase terminale. On m'a abandonné. Ils ont jeté l'éponge en ce qui me concerne. Je n'ai plus qu'un mois à vivre. Mais je sais aussi qu'il y a quelque chose de bien plus puissant que tout ce que je viens de dire. La Parole de Dieu dit que par Ses meurtrissures, je suis guéri. Je vais donc choisir d'embarquer sur ce bon vieux vaisseau de Sion. Je veux proclamer bien haut, en face de cette maladie, que par Ses meurtrissures, je suis guéri ! Je suis fermement décidé à tenir ma position, parce que la Parole de Dieu dit : "Par Ses meurtrissures, je suis guéri !" On m'a imposé les mains. Je suis donc en train de guérir ! Aucune puissance sur cette terre, que ce soit celle de la maladie, ou n'importe quelle autre puissance, ne pourra être plus forte que la Parole de Dieu, quand elle est proclamée avec hardiesse contre cette maladie. Maladie, au nom de Jésus, disparais de mon corps ! Dessèche-toi et meurs !"

Quand vous attaquez cette maladie et que vous parlez avec assurance, quand vous acceptez de vous lancer dans le combat sans craindre les ronces et les épines, et que vous tenez ferme en continuant à confesser la Parole de Dieu, Dieu confirmera votre confession, parce que vous proclamez hardiment Sa Parole. Il confirmera cette Parole par les miracles qui l'accompagnent. Parmi ces miracles, il y a votre délivrance totale de cette maladie débilitante. Voilà comment on peut y arriver. Vous devez hardiment proclamer la Parole de Dieu en face de votre maladie.

Beaucoup de gens ne veulent pas proclamer hardiment la Parole, parce qu'ils craignent d'être embarrassés. Nous ne devons pas nous soucier d'être embarrassés. Personne ne doit pouvoir nous embarrasser. Il y a plus de puissance dans la Parole de Dieu que dans toutes les pressions de notre environnement. Nous ne devons accorder aucune attention à ce que les gens pensent de nous. Nous devons proclamer la Parole de Dieu, même si cela dérange le diable et tous ceux qui nous connaissent. Je dirai hardiment : "Je sais en qui j'ai cru. Je sais que je Lui ai confié ma vie, et qu'Il est capable de la garder jusqu'au dernier jour !" Voilà ce que je dirai. Je le crierai sur les toits ! Peu importe s'il y en a qui n'aiment pas cela ! Peu importe s'il y en a qui pourraient être embarrassés. Dieu confirme Sa Parole hardiment proclamée, et Il la confirme par les prodiges et les miracles qui l'accompagnent. Je mets au défi quiconque de me prouver que le Livre des Actes est aujourd'hui achevé. Je sais qu'il n'est pas achevé, parce que chaque semaine, je continue moi-même à en écrire un nouveau chapitre. Alléluia !

Il s'agit donc de choisir qui a le plus de puissance. Si vous croyez que la maladie a plus de puissance que la Parole de Dieu, alors vous fermerez boutique et vous partirez avec votre maladie. Ce choix-là vous conduira au désastre. Mais si vous êtes convaincu que la Parole de Dieu est plus puissante que votre maladie, vous proclamerez la Parole de Dieu. Vous parlerez à cette maladie comme s'il s'agissait d'une personne, et vous lui direz : "Petite crapule ! Au nom de Jésus, je t'ordonne de te dessécher jusqu'à tes racines et de quitter mon corps, parce que je suis guéri par les meurtrissures de Jésus !"

Parlez hardiment à votre besoin financier.

Avez-vous besoin d'argent ? Permettez-moi de vous dire comment vous devez résoudre ce problème. Tout d'abord, assurez-vous de donner généreusement pour l'Evangile, et d'être riche en bonnes œuvres. Dieu est prêt à faire couler sur tout homme Ses richesses. Si ce courant ne vous atteint pas, c'est que l'ennemi a réussi à fermer le robinet, quelque part entre Dieu qui est dans le Ciel, et vous sur la terre. Dieu a dit : "J'ouvrirai les écluses des cieux, et je déverserai sur toi une bénédiction si grande, que tu ne pourras pas la recevoir !" L'argent dont vous avez besoin est prêt à s'écouler des écluses des cieux jusque dans votre foyer. Si ce n'est pas le cas, c'est que le diable a bouché le tuyau quelque part. Dites : "Dégage de mon tuyau ! Au nom de Jésus, ouvre ce robinet et va-t-en, parce que c'est toi qui m'empêches de recevoir ce dont j'ai besoin de la part du Seigneur. Laisse cet argent venir à moi !" Le diable est obligé d'ouvrir le robinet, et voilà que le flot m'atteint en abondance.

Qui possède la plus grande puissance ? Vous pouvez être submergé par des circonstances défavorables, ou vous pouvez être submergé par la Parole de Dieu ! Mais seulement si vous êtes convaincu que cette Parole de Dieu a plus de puissance que ces circonstances adverses. Nous avons tendance à suivre la plus grande puissance. Quand je suis convaincu que la Parole de Dieu a plus de puissance que mes circonstances négatives, je me dirigerai là où s'exerce la plus grande puissance. Dès que je sais où agit la plus grande puissance, je vais le proclamer.

Quand je suis convaincu que la Parole de Dieu est plus puissante que toutes mes circonstances négatives, je choisirai Sa Parole ! Vous devez simplement vous demander : "Quelle vérité a la puissance de changer les choses ?" Si vous croyez que vos circonstances négatives peuvent annuler la Parole de Dieu, vous allez vous concentrer sur ces circonstances, et vous laisser dominer par elles. Vous vous mettrez à genoux devant vos circonstances négatives, et vous crierez miséricorde. Mais quand vous êtes convaincu que la Parole de Dieu, quand elle est hardiment proclamée, attire sur vous la puissance de Dieu, pour produire dans votre vie les prodiges et les miracles dont vous avez besoin pour changer ces circonstances adverses, alors c'est dans cette direction que vous irez. Je vous le demande donc aujourd'hui, dans quelle direction voulez-vous aller ? Si vous choisissez d'embarquer sur ce bon vieux vaisseau de Sion, vous verrez que ce bon vieux vaisseau ne sombrera jamais !

Il y a bien longtemps, on a parlé d'un bateau réputé insubmersible, le Titanic, mais il a sombré au fond de l'océan dès son premier voyage. Je vous parle d'un vaisseau qui a pris la mer il y a des milliers d'années, et qui n'a encore jamais sombré ! Ce bon vieux vaisseau de Sion a subi bien des assauts, bien plus que le Titanic, mais il ne sombrera pas ! Vous n'avez pas à vous soucier de cela ! Vous pouvez dire : "J'ai tout misé sur ce navire. Je sombrerai avec lui !" Mais ce navire ne sombrera jamais !

Si vous vous attachez à vos circonstances négatives, elles vous conduiront dans la tombe, dans la pauvreté, dans des drames familiaux, et vous y perdrez votre santé. Voilà tout ce qu'elles feront. Mais ce bon vieux navire de Sion ne sombrera jamais ! Aucune tempête ne l'empêchera jamais de continuer sûrement sa route.

L'arche de Noé était un bateau de ce genre. Même si les vagues du déluge avaient déferlé à plus de cent kilomètres à l'heure, l'arche était conçue pour ne jamais sombrer. Elle ne pouvait même pas se retourner. Pourtant, même l'arche de Noé ne pourrait se comparer à ce bon vieux navire de Sion. Ce navire est sur l'eau depuis bien plus longtemps, et il n'a encore jamais sombré. Il ne peut pas se retourner. Si vous montez sur ce navire, vous vous jouerez des circonstances négatives, et il faudra qu'elles cèdent !

Quel que soit votre besoin, trouvez une promesse dans la Parole de Dieu, et attachez-vous fermement à cette promesse. Commencez à parler hardiment à cette circonstance adverse. Attaquez énergiquement ce problème en proclamant hardiment la Parole de Dieu par votre bouche. Dites : "Au nom de Jésus, par Ses meurtrissures, je suis guéri ! Maladie ! Meurs et pars de mon corps, au nom de Jésus !" Cette maladie doit capituler ! Elle le doit ! Quand la Parole de Dieu est associée au nom de Jésus, toute maladie doit capituler ! C'est ainsi que cela doit se passer !

Alors, quelle voie voulez-vous suivre ? De quel côté allez-vous aller ? Quel choix allez-vous faire ? D'après vous, qui a le plus de puissance, la Parole de Dieu, ou votre circonstance adverse ? Faites un choix maintenant. Vous pouvez continuer à suivre votre chemin actuel et rester vaincu, ou vous pouvez embarquer sur ce bon vieux navire de Sion, et rien ne pourra vous faire sombrer. Aucune tempête, aucune, ne peut s'abattre sur ce navire et le faire chavirer. Vous êtes sur quelque chose qui ne peut pas sombrer. Alors vous non plus, vous ne pourrez pas sombrer ! Qu'allez-vous choisir aujourd'hui ? Quelle voie allez-vous suivre ?

La marche selon la chair, ou la marche selon l'Esprit.

Savez-vous ce que c'est que marcher selon l'Esprit ? Dans l'épître aux Romains, Paul nous enseigne qu'il est possible pour un Chrétien de marcher soit selon l'Esprit, soit selon la chair. Le Chrétien qui marche selon la chair vit exactement comme un païen. Il organise sa vie en faisant appel à ses capacités et ses talents humains. Il met au point ses projets, puis il demande à Dieu de bénir le gâchis qu'il a lui-même créé. Mais un Chrétien qui marche selon l'Esprit est quelqu'un qui cherche d'abord à connaître quelle est la pensée de Dieu, avant de commencer à agir. Puis il fait exactement ce que Dieu lui a révélé et demandé de faire. C'est cela, marcher par l'Esprit.

Vous pouvez régler vos problèmes en marchant selon l'Esprit ou en marchant selon la chair. Si vous marchez selon l'Esprit, vous étudierez la Parole de Dieu, et vous chercherez quelle est la pensée de Dieu concernant ce problème. Vous chercherez à savoir ce que Dieu vous demande de faire pour régler ce problème, et vous agirez en conséquence. C'est cela, marcher par l'Esprit.

Ou bien, vous pouvez marcher selon la chair, tout Chrétien que vous êtes. Cela signifie que vous allez chercher à résoudre votre problème de la même manière que ceux qui vous entourent dans ce monde. Vous ne vous préoccuperez pas de rechercher la pensée du Seigneur. Vous ferez ce que vous pensez juste et nécessaire, et vous demanderez à Dieu de bénir vos décisions et les actions dans lesquelles vous vous engagerez à la suite de ces décisions. Toutefois, Dieu n'est pas obligé de bénir nos actions et nos choix humains.

Je vais vous montrer quelque chose à propos de la marche selon l'Esprit. La Bible dit :"Dieu rendait témoignage à la parole de sa grâce par les miracles et les prodiges qui l'accompagnaient." Un autre passage dit : "Dieu confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient." Marc dit : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru." Choisir de proclamer hardiment la Parole de Dieu, au milieu de vos circonstances négatives, c'est cela marcher par l'Esprit. L'Esprit de Dieu a plus de puissance que tout ce que notre intelligence humaine peut concevoir !

La Parole de Dieu est une puissance spirituelle qui se met en action dans votre vie au moment où vous la proclamez hardiment, au milieu de vos circonstances négatives. Marcher selon l'Esprit, c'est faire un choix entre soit votre capacité humaine, soit la solution divine pour régler un problème. Qui, pour vous, a le plus de puissance, la Parole de Dieu que vous proclamez, ou les circonstances négatives ? Qui a la puissance de changer l'autre ? Ce que vous décidez va déterminer si vous marchez selon l'Esprit ou si vous marchez selon la chair. Quel chemin voulez-vous suivre ?

Vous avez le choix. Vous pouvez choisir de régler vos problèmes avec votre intelligence humaine, ou vous pouvez choisir de proclamer hardiment la Parole de Dieu pour renverser vos circonstances négatives. Qui a le plus de puissance ? Montez sur ce bon vieux navire de Sion ! Rien ne peut le faire sombrer ni le couler !

Finalement, à partir du moment où vous êtes entré en guerre contre votre maladie, restez en guerre ! N'abandonnez pas le combat après trois minutes ! Le premier qui abandonnera aura perdu. Utilisez le nom de Jésus jusqu'à ce que vous soyez guéri. Vous aurez peut-être à combattre un jour, une semaine ou un mois. Et alors ? Vous vaincrez si vous tenez bon et si vous persévérerez dans le combat. Demeurez ferme jusqu'à ce que la guérison se manifeste. Beaucoup ne sont pas guéris, parce qu'ils abandonnent le combat. Ils ne persévèrent pas. Quand on dit que si quelqu'un n'est pas guéri dès la première prière, c'est qu'il doit avoir un péché dans sa vie, ou qu'il ne doit pas avoir la foi, c'est une absurdité ! Continuez à combattre, et vous aurez la victoire !

Livre de Jay Snell - La Guérison divine - 87 pages

La guérison divine. Chapitre 8 à 10. Dr Jay Snell



Livre du Dr Jay Snell.

L’original peut être consulté à l’adresse suivante :
http://jaysnell.org/Book9HTM/table_of_contents.htm
Traduit en français par Henri Viaud-Murat.

Chapitre 8. Comment le nom de Jésus vous garantit la guérison : des vérités nouvelles pour fortifier votre foi.

Après l'ascension de Jésus, la première guérison qui nous est décrite se trouve dans Actes 3. Dans ce passage, la formule employée pour la guérison de cet homme était très simple et directe : "Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !"

"Alors Pierre lui dit : Je n'ai ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d'un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu." (Actes 3 : 6-8).

Tout d'abord, considérez l'expression qui se trouve au verset 6 : "Au nom de Jésus-Christ de Nazareth." La proposition grecque "en" est traduite par "au." Mais elle signifie en réalité "en, dans." Tout ce qui se trouve à l'intérieur de quelque chose est "en."

L'expression "au nom de Jésus" signifie donc que tout ce qui se trouve dans la zone couverte par l'autorité de Jésus est aussi inclus dans Son nom. Le nom de Jésus et la personne de Jésus sont une seule et même chose. Ainsi, nous trouvons ici que la guérison est incluse dans la zone d'autorité du nom de Jésus. Quand Pierre dit "au nom de Jésus," il dit en fait : "dans la zone couverte par la puissance et l'autorité du nom de Jésus, lève-toi et marche !"

Je vais à présent vous expliquer six mots grecs différents, utilisés par Pierre dans ce passage pour décrire ce premier miracle de guérison décrit après l'ascension de Jésus.

Premier mot grec.

Notez, au verset 7, le mot traduit par "fermes." Il s'agit du mot grec "stereo," d'où dérive le mot français "stéroïdes." Vous avez entendu parler de ces athlètes qui prennent des stéroïdes. Ce sont des produits qui leur donnent des forces. Cet infirme n'avait aucune force, et il reçoit brusquement de la force. Il était impotent.

C'est le nom de Jésus, prononcé par Pierre à son intention, qui donna à cet homme la dose de "stéroïdes" spirituels dont il avait besoin ! C'est le nom de Jésus, qui a donné de la force à ses pieds et à ses chevilles. "Lève-toi, et marche ! Au nom de Jésus, reçois la force (les "stéroïdes") du Saint-Esprit !" Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes.

Voici un homme qui n'avait jamais marché ! Et voici venir quelqu'un qu'il ne connaissait pas, nommé Pierre, qui s'adresse à lui et emploie le nom de Jésus ! Voici en fait ce que signifie ce que Pierre lui a dit : "A l'intérieur de la sphère couverte par l'autorité et la puissance de ce Nom, tu vas être guéri ! Tu vas recevoir du Saint-Esprit la force (stereo) et tu vas marcher ! Au nom de Jésus-Christ, marche !" Il se leva et il marcha ! N'est-ce pas extraordinaire ? Ainsi, "stereo" est le mot qui décrit ce qui est arrivé à cet homme.

Luc, qui était médecin, savait probablement tout ce qu'il fallait savoir à son époque en matière de guérison. Il connaissait tout le vocabulaire médical, et il l'utilise pour décrire la guérison physique de cet homme. Il ne s'agissait pas d'une guérison spirituelle. Manifestement, ce passage nous montre que la guérison physique de cet homme entrait dans le cadre de l'autorité du nom de Jésus, car les paroles prononcées par Pierre, "au nom de Jésus, lève-toi et marche," ont produit ce miracle.

Cela démontre deux grands faits bibliques : la guérison physique entre dans le domaine couvert par l'autorité et la puissance du nom de Jésus, et la guérison physique appartient aux Chrétiens, au nom de Jésus. C'est grâce à ce nom que ce boiteux a été guéri et a marché. Luc, le médecin, emploie les mots grecs appropriés pour nous convaincre que cet homme avait reçu une guérison physique par la puissance de Dieu. En outre, la seule "arme" employée par Pierre à cette occasion a été le nom de Jésus.

Lisons à présent le verset 16 :

"C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous."

Le verbe traduit par "raffermir" comprend dans sa racine le même mot grec "stereo." Pierre affirme que cet homme a été entièrement guéri par le nom de Jésus, qui l'a "raffermi," qui l'a rendu fort.

Deuxième mot grec.

Au verset 16, Pierre dit que c'est la foi dans le nom de Jésus qui a donné à cet homme une "entière guérison." Le mot grec traduit par "entière guérison" est "holokleria." Il combine deux mots, qui peuvent se traduire par "héritage complet, intégral." Le même mot est employé dans la première épître aux Thessaloniciens, où Paul prie pour les Chrétiens de Thessalonique. Il prie que leur être tout entier ("holokleria"), c'est-à-dire leur héritage intégral (l'esprit, l'âme et le corps), soit conservé irrépréhensible, en parfait état. Cela signifie donc que l'héritage intégral des Chrétiens consiste en un esprit, une âme et un corps sans défauts !

"Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !" (1 Thes. 5 : 23).

Nous n'avons pas de problème à comprendre que Dieu régénère notre esprit et change notre personnalité, dès le moment où nous sommes sauvés. Toutefois, beaucoup de Chrétiens ont un problème à croire que Dieu a inclus dans notre salut un corps sans défaut ! Dans 1 Thessaloniciens 5 : 23, notre héritage intégral comprend bien un corps sans défaut. Dans Actes 3 : 16, le passage que nous étudions ici, ce même mot grec (holokleria) est traduit par "entière guérison." Autrement dit, notre héritage intégral inclut bien l'entière guérison de notre corps.

Nous avons entendu trop de prédications négatives, trop de prédications accusatrices. A cause de cela, beaucoup de Chrétiens croient que s'ils sont malades, c'est Dieu qui les punit. C'est un mensonge. Dieu ne punit pas Ses enfants en leur envoyant des maladies. Il ne fait pas cela ! La Bible enseigne exactement le contraire. La Bible nous enseigne que les Chrétiens ont droit à recevoir un héritage intégral, qui comprend un esprit régénéré, une personnalité renouvelée, et un corps sans défaut.

Si Satan a réussi à vous rendre malade, il a pénétré dans un domaine qui est sous l'autorité et la puissance du nom de Jésus. Vous avez donc le droit d'attendre que le nom de Jésus expulse de vous cette maladie ! Cet héritage intégral, traduit ici par "entière guérison," est ce que nous recevons après avoir bénéficié d'une bonne dose de "stéroïdes spirituels." Pour la première fois de notre vie, nous pouvons entrer en possession de notre héritage intégral !

Pierre savait quel était l'héritage de cet homme, et il avait compris ce qui lui manquait. C'est pourquoi il a prononcé ces paroles, qui voulaient lui dire : "Tu es au bénéfice de la zone d'influence et d'autorité du nom de Jésus. Lève-toi et marche ! Tu y as droit ! Lève-toi et marche !" C'est ce que cet homme a fait. Pourquoi l'a-t-il fait ? Parce que cela lui appartenait. Un héritage intégral ! Alors, ne laissez pas le diable pénétrer dans vos pensées, pour vous dire : "Tu dois bien tomber malade un jour !" C'est méprisable !

Une entière guérison fait partie de notre héritage intégral. Si vous êtes sauvé, une maladie incurable ne fait pas partie de votre héritage intégral ! Dieu a en réserve la guérison pour vous ! Vous avez le droit d'attendre la guérison, parce que c'est ce que disent les Ecritures, et parce que cela vous appartient.

A quoi Pierre attribue-t-il la guérison d'Actes 3 ? Il l'attribue au nom de Jésus. Y a-t-il un document légal qui parle de guérison, et qui nous la garantit ? Oui. Regardez le verset 25. Pierre s'adresse à ceux qui critiquent cette guérison. Il s'adresse aux Scribes, aux Pharisiens et aux Sadducéens. L'élite religieuse veut toujours dire aux autres ce qu'ils doivent faire. Ils sont en train d'accabler Pierre. Ils veulent savoir ceci et cela. Alors Pierre leur cite Genèse 22 : 18 pour justifier tout ce qu'il a dit et fait à cet homme impotent. Il leur a déjà montré que le domaine d'exercice de l'autorité du nom de Jésus inclut la guérison. A présent, il leur donne le fondement légal de ce qu'il a fait :

"Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité" (Actes 3 : 25).

L'alliance conclue avec Abraham garantissait quatre choses : le salut de l'âme, la prospérité, la guérison du corps, et le bien-être pour la famille. Pierre a simplement fondé ce qu'il avait fait sur l'alliance avec Abraham. Ce qui est beau dans cette alliance, c'est qu'elle est toujours valide, et les Chrétiens d'origine païenne ont été greffés dans cette alliance. Par conséquent, les bénédictions comprises dans cette alliance, dans les quatre domaines cités, vous appartiennent.

Pierre dit donc à ceux qui le critiquent que ce qu'il a fait s'appuie sur les promesses contenues dans l'alliance avec Abraham, car l'homme qui avait été guéri était un fils d'Abraham. Il était donc au bénéfice de cette alliance, et la guérison était son droit légal.

Quand je dis : "La guérison était son droit légal," certains commencent à devenir agressifs. Ils me disent : "Mais cette alliance conclue avec Abraham ne concerne que les Juifs !" Non, c'est faux. Cette alliance est toujours pleinement valide, et tous les Chrétiens d'origine païenne ont été greffés sur l'olivier d'Israël, afin de pouvoir bénéficier de cette même alliance. Par conséquent, tout ce qui est contenu dans les bénédictions de cette alliance vous appartient maintenant. En outre, Pierre a bien dit que cet infirme a été guéri parce qu'il était au bénéfice de l'alliance conclue avec Abraham.

Au point où nous sommes parvenus, je dois vous montrer pourquoi le nom de Jésus doit toujours pouvoir vous donner la guérison. Ce nom de Jésus doit toujours vous guérir, parce qu'Il est la "semence de la promesse" (Genèse 22 : 18) mentionnée par l'alliance avec Abraham. Relisez encore le verset que nous venons de citer (Actes 3 : 25). Si Dieu n'avait pas honoré Son nom dans la guérison de cet infirme, nous n'aurions que deux explications possibles au fait que le nom de Jésus n'aurait pas guéri cet homme :

1 - Soit Jésus était un imposteur. Il ne serait pas la semence de la promesse dans l'alliance avec Abraham.

2 - Soit Dieu avait menti à Abraham, parce qu'il avait promis à Abraham que Son alliance avec lui serait une alliance éternelle.

Tant que ces deux éventualités ne sont pas confirmées, le nom de Jésus sera toujours efficace pour vous guérir, ou guérir vos bien-aimés, parce que Jésus n'est pas un imposteur, et Dieu n'est pas un menteur !

En outre, l'alliance avec Abraham est bien comprise dans tout ce qui est couvert par l'autorité et la puissance du nom de Jésus. Par conséquent, Pierre a pu dire à l'infirme de se lever et de marcher au nom de Jésus. C'était son droit légal. Il était contenu dans un document légal, l'alliance conclue avec Abraham. Votre héritage intégral comprend donc, outre le salut, la guérison, la prospérité, et le bien-être de votre famille. Tout cela est inclus dans votre document légal. C'est pour cela que Pierre lui a dit :"Lève-toi et marche !" Et il l'a fait !

Troisième mot grec.

Je voudrais vous montrer encore autre chose :

"Ils firent placer au milieu d'eux Pierre et Jean, et leur demandèrent : Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela ?" (Actes 4 : 7).

Ceux qui les critiquaient les harcelaient toujours. Pourquoi donc ceux qui critiquent se manifestent-ils avec violence quand ils voient Dieu faire quelque chose ? Pourquoi donc ? Quand le Saint-Esprit peut librement toucher des vies, les changer, reconstruire des coules, guérir des corps malades, et manifester les œuvres surnaturelles de Dieu, pourquoi ceux qui critiquent sont-ils hors d'eux ? Ils voulaient savoir par quel pouvoir, et au nom de qui ils avaient fait cela !

Considérons les propositions traduites par "par" (quel pouvoir) et "au" (nom de qui), au verset 7. Ces deux propositions sont les traductions de la même proposition grecque "en." Celle-ci peut aussi être traduite par "dans," ou "en." Par conséquent, ceux qui critiquaient Pierre voulaient savoir d'où venait la puissance par laquelle il avait fait ce miracle. Autrement dit, pour eux, la puissance était associée à un nom.

Le mot grec traduit par "puissance" est "dunamis," d'où vient aussi notre mot "dynamite." Ceux qui critiquaient reconnaissaient que ce qui était arrivé avait été causé par un nom qui était associé à de la dynamite, et ils voulaient savoir quelle était cette dynamite qu'il avait employée ! Ils voulaient savoir qui, ou quel nom, avait donné à Pierre cette autorité pour faire exploser cette dynamite.

Ce miracle avait mis hors d'eux ces responsables religieux. Cette troupe de Pharisiens et de Sadducéens me rappelle certains grands dirigeants autoproclamés de certaines de nos églises modernes mortes. Quand une guérison se produit, ils sont hors d'eux ! Ils font une poussée de "fièvre de contrôle" ! Ils veulent savoir quelle est la "dynamite" qui a produit ce prodige. En fait, toutes leurs plaintes se résument à ceci : "Vous n'avez pas obtenu notre permission !" Dans leur arrogance et leur ignorance religieuse, ils ne savent même pas que Dieu n'aurait jamais perdu Son temps précieux pour leur demander leur permission, pour quoi que ce soit !

Lisez à présent le verset 8 :

"Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d'Israël…"

Voici la vraie raison de tout ceci : quand vous êtes rempli du Saint-Esprit de Dieu, il se passe des choses ! C'est l'Esprit de Dieu qui produit ces choses et qui œuvre pour vous. Il n'existe aucune dynamite en dehors de l'Esprit de Dieu, parce que l'Esprit de Dieu est de la dynamite ! C'est de la puissance !

Dans Actes 1 : 8, juste avant Son ascension, Jésus a dit à Ses disciples qu'ils recevraient une "puissance." Connaissez-vous le mot grec traduit par "puissance" ? Toujours "dunamis" ! De la dynamite ! "Vous recevrez de la dynamite, quand le Saint-Esprit sera venu sur vous." Le Saint-Esprit est venu il y a deux mille ans, le jour de la Pentecôte, et Il est toujours là depuis cette date. Par conséquent, vous avez accès à cette dynamite du Saint-Esprit, vingt-quatre heures par jour !

Nous n'avons pas besoin de demander à Dieu de nous baptiser dans le Saint-Esprit ! Tout ce que nous devons faire, c'est recevoir, accepter le baptême qu'Il nous a déjà donné le jour de la Pentecôte, il y a près de 2000 ans. Dès que vous acceptez, que vous recevez ce baptême de la Pentecôte, vous disposez d'assez de dynamite pour faire exploser votre ville !

Ils voulaient donc savoir quelle était cette dynamite qu'il avait employée. Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit exactement ce qui s'était passé :

"Puisque nous sommes interrogés aujourd'hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache ! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous" (Actes 4 : 9-10).

Il y a certaines choses intéressantes dans ces deux versets. Tout d'abord, le mot "malade," au verset 9. C'est la traduction du mot grec "asthenos." Ce mot signifie en réalité "sans force," ou "impotent." Cet homme était sans forces. Ses pieds et ses chevilles ne s'étaient pas développés, et n'avaient aucune force.

Quatrième mot grec.

Au verset 9, Pierre explique comment cet homme a été guéri. Le mot traduit par "guéri," est le mot grec "sozo." Ce même mot est aussi traduit par "sauvé" dans tout le Nouveau Testament. Vous devez savoir que le verbe grec "sozo," traduit par "sauver," et le nom formé à partir de ce verbe, "soteria," qui signifie "salut," sont traduits de différentes manières dans le Nouveau Testament en français. Toutes ces traductions viennent du fait qu'une fois que quelqu'un est sauvé, il bénéficie de bien d'autres choses que du salut spirituel.

Dans le verset que nous étudions, "sozo" est traduit par "guéri" parce que la guérison accompagne le salut. Pourquoi ? Parce que la guérison est comprise dans l'alliance conclue avec Abraham. Quand vous recevez le salut, vous devenez un enfant d'Abraham, et vous êtes greffé dans les bénédictions comprises dans l'alliance que Dieu a conclue avec lui. Comme le salut concerne tout notre héritage, on peut traduire ce même mot "sozo" non seulement par "salut," "délivrance de l'enfer," mais aussi "guérison de la maladie." Dans notre passage, on a traduit "sozo" par "guéri," parce que la guérison physique est le salut du corps.

Cinquième mot grec.

Regardez à présent la fin du verset 10, et l'expression "en pleine santé." C'est la traduction du mot grec "hugiès," d'où vient notre mot "hygiène." Il signifie "en bonne santé à la suite d'une purification."

Quand Pierre a ordonné à cet homme de se lever et de marcher, ce dernier passa soudain par "l'hygiène" du Saint-Esprit ! S'il y avait dans la vie de cet homme quelque chose qui n'était pas pur, le nom de Jésus en a pris soin ! Il a été purifié au moment où Pierre lui a dit : "Au nom de Jésus, lève-toi et marche !" Purification et guérison vont ensemble !

La plupart des gens ne réalisent pas tout ce qui est inclus dans le salut. Pourtant, le salut comprend le pardon des péchés, la guérison, la prospérité et le bien-être de notre famille. Ce sont nos droits. La raison principale pour laquelle tant de Chrétiens ne sont pas guéris, c'est qu'ils ont leur cerveau encombré d'enseignements négatifs et accusateurs. Toute leur vie, on leur a inculqué qu'ils n'étaient que des vers, et qu'ils ne méritaient rien. Mais ce n'est pas le cas !

Quand vous devenez un enfant de Dieu, vous méritez toutes les bénédictions de Dieu, qui sont toutes comprises dans votre héritage intégral. Cet héritage comprend la guérison de notre corps. La guérison de notre corps nous fera bénéficier des "stéroïdes" et de "l'hygiène" du Saint-Esprit ! Tout cela nous appartient ! C'est à nous ! Nous nous emparons par la foi de tout ce que Dieu a en réserve pour nous !

Avant de pouvoir être guéris, nous devons connaître nos droits. Vous ne pouvez pas agir si vous êtes dans l'ignorance. Un Chrétien ne peut pas agir pour sa guérison tant qu'il n'est pas convaincu que la guérison lui appartient. Quand nous sommes convaincus que la guérison est à nous, nous pouvons agir en conséquence, car c'est quelque chose qui nous appartient. En matière de prière pour les malades, le plus grand problème est de les convaincre que la guérison leur appartient vraiment.

Voyez-vous, nous avons tendance à ne pas étudier nous-mêmes les Ecritures. Par conséquent, nous ne savons pas que la guérison nous appartient véritablement. Nous ne lisons pas et n'étudions pas la Bible, tout au moins assez pour savoir que la guérison fait partie de l'alliance conclue avec Abraham, et qu'elle fait donc aussi partie de notre salut. C'est pour cela que, quand on vous dit : "Frère, la guérison vous appartient !", vous répondez : "Mais je n'en sais rien !"

Ainsi, vous avez ici deux mots grecs différents traduits par "être guéri," ou "être en pleine santé." Au verset 9, vous avez "sozo," qui est aussi traduit ailleurs par "être sauvé." Ici, manifestement, le contexte montre bien que Pierre parle d'une guérison physique. Par ailleurs, nous trouvons au verset 10 le mot grec "hugiès," traduit ici par "en pleine santé."

Considérez à présent le verset 12 :

"Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés."

Je dois dire que je suis en désaccord avec les traducteurs. Et vous allez voir pourquoi. Le mot grec traduit par "être sauvés" est toujours le verbe "sozo," qui a été traduit au verset 9 par "être guéri." Je crois que les traducteurs se sont trompés en traduisant "sozo" par "être sauvés" au verset 12, et que le contexte nous montre qu'il ne s'agit pas ici du salut de l'âme. Pourquoi ?

Même une lecture superficielle des chapitres 3 et 4 nous révèle qu'ils concernent la guérison physique d'un infirme. En outre, le verbe "sozo" (ou son substantif "soteria," guérison) est uniformément traduit par "guérir" ou "être guéri" tout au long de ces deux chapitres. Par conséquent, dans un tel contexte, Pierre parle d'un homme qui a été guéri, pas d'un homme qui vient d'être sauvé. Il a déjà employé le même verbe "sozo" au verset 9 pour indiquer que cet homme avait été guéri.

A présent, voici ce qu'il veut dire : "Il n'y a de guérison en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être guéris."

Pourtant, le même verset, tel qu'il est traduit, est également juste, car il est vrai "qu'il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés." Mais ce n'est pas ce que le contexte indique ici. Nous devons bien comprendre que la guérison entre dans le domaine du salut. C'est pour cela que le même mot est employé pour désigner à la fois "salut" et "guérison." Par conséquent, ce verset devrait bien être lu ainsi : "Il n'y a de guérison en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être guéris."

Considérez à présent l'emploi du verbe "devions." Il s'agit de la traduction du verbe grec impersonnel "dei," qui signifie : "considérant les circonstances d'une situation donnée, ce qui suit est une nécessité logique." En d'autres termes, "dei" est employé quand un certain nombre de circonstances introduisent une séquence d'événements logiques qui doivent s'enchaîner les uns des autres. Ces circonstances doivent nécessairement entraîner un certain nombre de conséquences logiques et nécessaires. A présent, puisque la guérison ne peut être reçue par aucun autre nom que le nom de Jésus, il est logiquement nécessaire que nous soyons guéris au nom de Jésus.

La situation est la suivante : il n'y a aucun autre nom que le nom de Jésus, par lequel nous puissions être guéris. Par conséquent, la conclusion nécessaire de cette vérité, c'est que nous soyons guéris par le nom de Jésus, puisqu'il n'y a aucun autre nom par lequel nous puissions être guéris ! Si nous devons être guéris, il est logiquement nécessaire que nous soyons guéris au nom de Jésus. Le mot grec traduit par "devions" est en réalité beaucoup plus puissant que la traduction française. Il veut dire qu'il n'y a de guérison qu'en Jésus. Quand vous avez bien compris cela, cela fait exploser votre cerveau ! Il est donc logiquement nécessaire que nous venions à Jésus pour être guéris.

Ensuite, au verset 13, ceux qui critiquaient Pierre, voyant que Pierre et Jean étaient des hommes sans instruction, s'étonnaient, parce qu'ils reconnaissaient qu'ils avaient été avec Jésus, et que cela se voyait :

"Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus" (Actes 4 : 13).

Ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus ! Ils croyaient qu'ils étaient ignorants, stupides et aveugles, mais ils reconnaissaient quelque chose en eux : ils étaient différents ! Ils pouvaient dire que ces hommes avaient été avec Jésus, et c'est cela qui faisait la différence ! Ce n'étaient pas des hommes instruits. Ils n'avaient aucun diplôme universitaire, ils n'étaient diplômés d'aucune école biblique. Ils n'avaient aucune éducation supérieure. Mais ceux qui les critiquaient reconnaissaient qu'ils avaient été avec Jésus !

"Mais comme ils voyaient là près d'eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer" (Actes 4 : 14).

Regardez le mot qui a été traduit par "guéri" dans ce verset !

Sixième mot grec.

Le mot grec traduit par "guéri" dans ce verset 14 est le mot "thérapeuo," d'où viennent le mot français "thérapie" et tous ses dérivés. Quand Pierre a dit à cet infirme de se lever et de marcher, ce dernier non seulement a reçu une bonne dose de "stéroïdes spirituels," une guérison physique ("sozo"), un héritage intégral, et une bonne "hygiène" du Saint-Esprit, mais il a aussi bénéficié d'une "thérapie" divine instantanée. Le Saint-Esprit est capable de nous donner une parfaite thérapie ! Cet infirme a bénéficié d'une thérapie divine, et a pu marcher instantanément suite à l'application de cette thérapie !

Au point où nous sommes parvenus, nous avons vu six mots grecs différents qui s'appliquent à la guérison de cet homme. N'est-ce pas formidable ? Et c'est le médecin Luc, qui connaissait bien le jargon médical, qui nous rapporte cette scène, en employant la terminologie médicale adéquate, pour nous décrire ce que le Saint-Esprit avait fait à cet homme.

Cet homme a reçu le "paquet" complet ! Il a été instantanément guéri par la "thérapie" du Saint-Esprit. Il a reçu une bonne dose de "stéroïdes" spirituels. Il a bénéficié d'une parfaite et puissante cure. Il est entré dans son "héritage intégral." Il a bénéficié de "l'hygiène" du Saint-Esprit ! Cet homme a reçu tout ce qu'il pouvait recevoir, et il l'a reçu en un instant. Il n'est pas étonnant qu'il se soit levé d'un bond et se soit mis à marcher, à sauter et à entrer dans le temple avec les apôtres ! la Bible dit que non seulement il a commencé à marcher, mais aussi qu'il a continué à marcher !

A présent, permettez-moi de vous montrer encore quelque chose, avant de clore ce chapitre. Regardez les versets 17 et 18 :

"Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là. Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus" (Actes 4 : 17-18).

Tous ces hommes qui les critiquaient les ont menacés, et leur ont dit qu'ils ne pouvaient plus agir ainsi ! Ils leur ont dit qu'ils ne pouvaient plus parler à personne au nom de Jésus. Ils ne devaient plus enseigner personne en ce nom.

J'aimerais que vous considériez les prépositions employées aux versets 17 et 18, et qui sont traduites par "en ce nom-là" et "au nom de Jésus." Dans le texte grec, deux prépositions différentes sont employées. Au verset 17, le grec emploie la préposition "en," équivalente à notre "en" ou "dans." Mais, au verset 18, Pierre emploie la préposition grecque "epi," qui ne signifie pas "en," mais "sur."

Les adversaires ont dit aux apôtres qu'ils ne pouvaient plus enseigner "sur" le nom de Jésus. Autrement dit, ils ne devaient plus utiliser le nom de Jésus comme fondement de leurs enseignements ou de leurs actes.

Voyez-vous la différence ? Le nom de Jésus était le fondement de la doctrine des apôtres ! Aujourd'hui, dans certaines églises, le nom de Jésus n'a jamais été bien plus qu'un simple cliché. Mais ici, dans le Livre des Actes, ce nom était le fondement même de leurs enseignements. Le nom de Jésus, en fait, était le fondement de tout ce qu'ils disaient. Ils enseignaient "sur" ce nom. Ils utilisaient ce nom, et tout ce que ce nom représentait, comme le solide fondement de toute leur doctrine, de tous leurs enseignements, et de tous les miracles qu'ils accomplissaient.

Leurs adversaires leur disaient en fait qu'ils ne devaient plus enseigner, parler et prêcher en utilisant ce nom de Jésus comme fondement de ce qu'ils disaient et faisaient. Cependant, ils n'ont pas écouté ce que leur disaient leurs adversaires. Ils savaient que ce nom de Jésus leur donnait accès à tout ce dont les hommes avaient besoin, dans tous les domaines de leur vie.

Nous devons apprendre à prononcer ce nom avec autorité ! Nous devons apprendre à attaquer un problème en employant ce nom de Jésus, exactement comme Pierre l'a fait. Il a attaqué l'infirmité de cet homme, et a dit : "Au nom de Jésus, lève-toi et marche !" Quand vous apprenez à employer ce nom avec autorité, le ciel et la terre doivent bouger pour laisser agir ce nom, et pour que des choses se passent en votre faveur, afin que vous puissiez entrer dans votre héritage intégral ! Ce nom de Jésus n'est pas un cliché ! Toute la puissance du ciel et de la terre est dans ce nom, et les adversaires le savaient ! Ils ont ordonné aux apôtres de ne plus enseigner "sur" ce nom, parce qu'ils ne pouvaient pas supporter les conséquences négatives pour eux ! "Ne le faites plus !"

Alors les apôtres Pierre et Jean leur répondirent :

"Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu" (Actes 4 : 19-20).

Et ce qu'ils avaient vu et entendu était fondé sur le nom de Jésus.

Tout est dans ce nom ! J'entends chanter des cantiques sur le nom de Jésus, et ils sont très beaux. Mais ce nom n'est pas un cliché ! Beaucoup d'entre vous ont plus d'expérience que moi. Mais j'ai découvert certaines choses, et je les ai vérifiées dans ma propre expérience. Le nom de Jésus peut percer un trou dans un mur de briques ou de pierres, avec toute la puissance et la dynamite qu'il contient ! Un homme rempli du Saint-Esprit qui attaque un problème avec autorité, en n'employant rien d'autre que le nom de Jésus, peut détruire ce problème ! Si ce problème est une maladie, il peut la réduire à néant, en n'employant que le nom de Jésus ! Elle doit partir ! Il n'est pas étonnant que les apôtres aient refusé d'obéir à leurs adversaires, qui leur ordonnaient de ne plus enseigner "sur" ce nom !

Finalement, ils ont été relâchés. Ils se sont tous réunis et ont prié :

"Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus" (Actes 4 : 29-30).

Notez l'expression : "pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus." Ici, le grec emploie encore une autre préposition : "dia," qui signifie "au travers de." Il faudrait donc lire : "pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, au travers du nom de ton saint serviteur Jésus."

Nous venons donc de voir trois prépositions : "dans," (ou "en"), "sur" et "au travers de." Des guérisons, des miracles et des prodiges peuvent être accomplis au travers du nom de Jésus-Christ, le Saint Serviteur de Dieu. Voulez-vous avoir des miracles et des prodiges dans votre vie ? Alors, employez ces trois prépositions associées au nom de Jésus, et vous les obtiendrez !

Tout d'abord, assurez-vous que votre besoin soit à l'intérieur de la sphère d'autorité couverte par le nom de Jésus. Le nom de Jésus couvre une certaine sphère d'autorité, et vous pouvez obtenir absolument tout ce qui est inclus dans cette sphère. Ensuite, employez le nom de Jésus comme fondement, sur lequel vous pourrez obtenir un miracle. Troisièmement, quand vous recherchez un miracle, vous l'obtiendrez au travers de Son nom, quand vous le prononcez dans le cadre de la sphère qu'il couvre. Dans le cas particulier que nous avons étudié, le miracle concernait la guérison d'un homme dont les muscles et les os n'accomplissaient plus leur fonction. Pierre, qui se trouvait bien dans la sphère d'autorité du nom de Jésus, a prononcé des paroles qui s'appuyaient sur le nom de Jésus, et le miracle s'est manifesté au nom de Jésus. C'est pourquoi cet homme s'est levé et a marché. Les guérisons vous appartiennent "dans," "sur," et "au travers du" nom de Jésus !

"Mais tout le monde sait que ces choses sont passées ! Elles ne concernaient que le temps des apôtres !" Ces paroles sont une farce ! Vous n'avez pas besoin de savoir beaucoup de grec pour rejeter ce stupide argument ! La guérison nous appartient maintenant ! La preuve est devant nous ! Nous l'avons vu s'accomplir. Vous n'avez pas besoin de voir pour croire. Tout est là devant vous !

Notre héritage intégral, grâce à l'alliance d'Abraham, comprend la guérison de notre corps. Cette guérison appartient à tous les Chrétiens qui liront ces lignes ! Elle appartient à chacun de nous !

Chapitre 9. Que se passe-t-il réellement quand on impose les mains à un malade ? Comment vous pouvez le faire vous-même et être guéri maintenant.

On a fait croire à beaucoup d'entre nous que l'imposition des mains n'était qu'un rituel. Mais les Ecritures nous montrent qu'il s'agit de bien plus que cela. On employait l'imposition des mains dans l'Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, Jésus l'a pratiquée. Il nous a aussi autorisé à imposer les mains. Il nous a enseigné que certaines choses devaient se passer par l'imposition des mains. Dans Marc 16 : 18, Jésus a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris."

"Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris" (Marc 16 : 17-18).

Qui sont donc "ceux" qui sont désignés au verset 17 ? Jésus dit que ce sont "ceux qui auront cru." Ces miracles accompagneront ceux qui auront cru. Puis Il donne une liste de certains de ces miracles qui doivent accompagner ceux qui croient. Quand vous croyez en Jésus-Christ, ce passage des Ecritures vous concerne directement. La Bible dit que ceux qui croient seront accompagnés de ces miracles. Jésus a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris."

Il s'agit de quelque chose de réel et de véritable, et pas seulement de potentiel.

Je voudrais vous faire remarquer que toute cette série de verbes est au futur. "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Le mode indicatif futur existe en grec. Tout le monde sait que le futur indique quelque chose qui doit se produire à un moment futur ! Mais tous ne connaissent pas la fonction d'un indicatif grec. L'indicatif, en grec, c'est le mode de la réalité. Il indique ce qui va réellement se passer, ce qui va véritablement se produire.

Dans le passage que nous étudions, s'il y avait eu quelque doute quant à la guérison, si elle n'avait pas été certaine, Jésus aurait employé le mode subjonctif, qui n'indique qu'une probabilité ou une potentialité. Toutefois, il a employé le mode de la certitude, l'indicatif, et a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." En employant l'indicatif, Jésus indique que les malades vont réellement guérir. Il n'y a aucun "si," aucun "mais," aucun "peut-être," aucun "voyons ce que nous pouvons faire" ! Jésus a dit que les malades seront guéris, et c'est exactement ce qu'Il a voulu dire ! C'est quelque chose qui va certainement devenir réel pour ceux qui croient. C'est exactement cela qui va se réaliser !

Puisque le Seigneur a employé l'indicatif au verset 18, et a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris," la guérison de ceux qui ont reçu l'imposition des mains est une certitude absolue ! Vous pouvez lire un "peut-être" dans ce verset, mais moi je lis une certitude ! Jésus aussi annonçait une certitude. Le fait de dire "les malades seront guéris" ne laisse aucune place au hasard. Jésus n'a rien laissé au hasard. Il a déclaré un fait certain, qui doit réellement se produire. "Les malades seront guéris" ne veut pas dire "peut-être." Il n'a pas dit qu'ils pourraient peut-être guérir, mais qu'ils seront guéris. Les paroles de Jésus ne laissent aucune place au doute.

Que nous est-il donc dit ici ? On doit imposer les mains aux malades pour qu'ils soient guéris de leurs maladies. "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." C'est Jésus qui l'a dit. Par conséquent, quand j'impose les mains à un malade, je m'attends absolument à ce que ce malade guérisse, parce que Jésus a dit :"Les malades seront guéris" !

Cela peut être un processus graduel et non un miracle instantané.

Cette guérison peut être instantanée, ou l'aboutissement d'un processus. Elle peut prendre quelques minutes, un jour, ou même un mois. Mais ce qui est certain, c'est que la guérison va se produire. Parfois les malades sont guéris sur place. Parfois, on impose les mains à un malade, on prie la prière de la foi, on chasse les démons, on ordonne à la maladie de partir, et le malade guérit instantanément. Ou bien la guérison n'est pas immédiate. Cela ne signifie pas, toutefois, que la guérison n'a pas commencé, et que la puissance de Dieu n'est pas à l'œuvre. La Parole de Dieu a commencé à agir, et il n'y a rien qui puisse l'empêcher d'agir, car les malades seront guéris quand on leur a imposé les mains. Pourquoi ? Parce que Dieu nous a donné puissance et autorité sur tous les démons et sur toutes les maladies. Nous avons autorité sur absolument toutes les maladies. Aucun démon ne peut résister à notre autorité.

Un soir, au cours d'une réunion, j'ai demandé" s'il y avait quelqu'un qui avait besoin d'être guéri d'une maladie quelconque. Une jeune fille nommée Kim s'approcha, et me dit : "J'ai besoin qu'on prie pour moi, parce que j'ai mal au dos, et j'ai le diabète. Cela me coûte cher en insuline chaque mois." Nous avons prié pour elle, et elle est tombée sous la puissance de Dieu. Elle se releva à la fin de la réunion. Elle me serra le cou, et me dit : "Mon dos a craqué, et je n'ai plus mal !" En rentrant chez moi ce soir-là, le Saint-Esprit me dit : "Elle a été guérie de son diabète !"

Elle ne le savait pas encore. Mais le Saint-Esprit a continué à me dire : "Dieu l'a guérie de son diabète !" Il me dit aussi que je devais continuer à prêcher sur la guérison. Il me dit : "Dès maintenant, je manifeste la guérison dans cette église !" Quelques jours plus tard, nous avons reçu la nouvelle que Kim n'avait plus pris d'insuline depuis ce soir-là ! Le Saint-Esprit m'a dit : "Je veux que tu commences à imposer les mains aux malades. Tu verras des guérisons quand tu imposeras les mains aux malades !" Je l'ai fait, et j'ai vu beaucoup de malades guéris.

Un matin, au cours d'une réunion, une dame me dit qu'elle avait une grave infection des sinus. Pendant que j'étais en train de prier pour d'autres malades, ses sinus se dégagèrent brusquement. Voyez-vous, Dieu travaille pour la guérison ! L'un des moyens qu'Il a choisis pour transmettre la guérison est l'imposition des mains.

Que se passe-t-il réellement quand on impose les mains aux malades ?

Il y a une transmission réelle de la puissance de Dieu dans le corps du malade qui en a besoin, au travers des mains de celui qui prie pour lui avec foi. Très souvent, le malade le sent. Certaines personnes m'ont dit qu'elles avaient pu sentir ce transfert de puissance, au moment où je leur ai imposé les mains. Parfois, ils n'ont rien senti du tout, mais ils ont constaté le résultat plus tard. D'autres m'ont dit que mes mains étaient brûlantes comme du feu. Ils ont senti comme des charbons enflammés qui touchaient leur peau.

La puissance de Dieu se transmet dans le corps du malade, par les mains de celui qui prie pour lui en lui imposant les mains. Ne me demandez pas d'expliquer cela ! Je ne peux pas l'expliquer. Mais il n'est pas nécessaire que je comprenne tout ce que je prêche. Si je pouvais comprendre tout ce qui concerne Dieu, Il ne serait pas un très grand Dieu, n'est-ce pas ?

Peu importe votre intelligence ou la mienne, si nous pouvions capter, analyser et comprendre tout ce qui touche à Dieu et à Ses voies, Il ne serait vraiment pas grand-chose comme Dieu, si nous pouvions Le rabaisser à notre niveau pour Le comprendre parfaitement ! Je n'ai pas besoin de comprendre. J'ai juste besoin d'agir conformément à ce qu'Il nous dit dans Sa Parole.

C'est comme cela que j'ai été sauvé. J'ai parcouru les Ecritures, et j'ai lu : "Confie-toi en l'Eternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse" (Prov. 3 : 5). C'était la clef de ce que je recherchais. J'ai cessé de vouloir comprendre, et j'ai commencé à faire confiance à Dieu. Moins de trois jours plus tard, j'ai reçu le salut chez moi, tard dans la nuit. Je n'ai pas besoin de comprendre. Je n'ai pas non plus besoin de tout comprendre.

Je ne comprends pas tout ce qui se passe quand on impose les mains, mais la Bible dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." J'aime cela : "et les malades seront guéris !" Parce que je dois simplement imposer les mains. C'est facile ! Ce n'est pas moi qui guéris les malades. Ce n'est pas vous non plus. C'est le Saint-Esprit qui les guérit, quand nous obéissons en leur imposant les mains avec foi. La Bible dit qu'ils seront guéris.

J'ai imposé les mains à une jeune fille qui avait un cancer. Dans le froid et la pluie, je suis allé la visiter trois fois par semaine pendant des semaines. Très peu de gens ont survécu à ce type de cancer. Il était vraiment dévastateur. Je lui ai enseigné quels étaient ses droits en tant que Chrétienne. Il a fallu la débarrasser de tous les enseignements qui lui avaient appris à dire : "O Dieu, je T'en prie, guéris-moi si c'est Ta volonté !" Je lui ai montré ce que la Bible disait en ce qui concerne la guérison. Elle se rendit elle-même compte que la Bible enseigne que c'est réellement la volonté de Dieu de guérir Ses enfants. Elle comprit cela. Elle mit sa foi en action. Savez-vous quoi ? Cette femme est guérie aujourd'hui, et sa guérison s'est passée il y a bien longtemps !
Un transfert de puissance.

"Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Entre celui qui impose les mains avec foi, et le corps du malade qui en a besoin, il se produit un transfert de puissance. Et cela produit des résultats ! "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Cela est démontré dans tout le Nouveau Testament, surtout dans le Livre des Actes. Regardez ce passage :

"Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon" (Actes 5 : 12).

Ils faisaient simplement ce que Jésus leur avait demandé de faire. Aujourd'hui, il n'y a absolument aucune raison pour que toutes les églises ne se comportent pas comme on le voit dans le Livre des Actes ! Si je devais choisir entre tous les moyens tordus et tous les détours qu'emploie le monde moderne, et la pure puissance de Dieu, comme on la voit dans le Livre des Actes, vous savez ce que je vais choisir ! Je suivrai le Livre des Actes !

Je ne m'occupe pas des méthodes humaines, des structures et des bureaucraties. Je suis fatigué de tout cela et tout cela m'écœure. Je veux ce qui est authentique, et je l'ai trouvé ! Le Livre des Actes est toujours d'actualité aujourd'hui, et j'y reste plongé ! C'est là que je veux rester. Je préfère être au milieu du Livre des Actes que dans n'importe quel autre endroit au monde ! Je veux la pure puissance de Dieu, plus que tout autre chose !

Je croyais tellement au Saint-Esprit, même quand j'étais membre d'une dénomination, que je soulignais dans le Nouveau Testament tous les versets où il était parlé d'esprit ou d'Esprit. Je les soulignais en jaune bien fluo. J'étudiais tout le Nouveau Testament, et j'apprenais tout ce qui était dit sur le Saint-Esprit. Je disais : "Merci, Seigneur, c'est pour moi ! Mais comment l'avoir ?" Et l'Esprit de Dieu m'a simplement dit : "Commence à agir selon ce qui est écrit. Tu n'as pas besoin d'essayer de l'avoir ! Tu l'as déjà ! Mets-le simplement en pratique !" Je l'ai fait, et des choses ont commencé à se passer.

J'ai commencé à organiser des réunions de guérison dans la dénomination où j'étais. Mais certains étaient profondément dérangés. J'ai dit :"Bien, je m'en vais là où je peux avoir une réunion de guérison sans mettre tout le monde sens dessus dessous ! Certains sont reconnaissants à Dieu qu'Il guérisse toujours. Mais je ne veux plus être avec ceux qui sont complètement dérangés quand un malade est miraculeusement guéri !"

Cela me rappelle l'infirme qui avait été guéri à la Belle Porte du Temple. Après sa guérison, il est entré dans le Temple, et a raconté aux Pharisiens ce qui s'était passé. Ils se sont mis en rage, parce qu'ils ne lui avaient pas donné la permission d'être guéri ! Ils ne se sont pas réjouis de sa guérison. La Bible dit qu'ils l'ont mis à la porte ! Ils l'ont rejeté, parce qu'il avait été guéri par la puissance de Dieu ! Pouvez-vous croire cela ? On a vu des réactions aussi stupides dans tous les siècles. Mais cela suffit ! Nous avons besoin de nous dégager de cela ! Nous devons nous trouver là où la puissance de Dieu est à l'œuvre, et où nous pouvons voir Dieu faire des choses ! "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." C'est ce qui se produit dans tout le Livre des Actes !

Relisez encore Actes 5 : 12. Il est écrit que beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Par les quoi ? Par leur nez ? Par leurs oreilles ? Par leurs genoux ? Non, il est écrit : "Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres." Relisez bien : "par les mains" !

Cette puissance nous a été transférée et déléguée.

Quelqu'un pourrait dire : "Oui, mais c'était juste pour les apôtres ! Cela ne nous concerne pas !" Il est vrai que Jésus a commencé par donner aux douze apôtres puissance et autorité :

"Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité" (Matthieu 10 : 1).

Mais plus loin, dans l'Evangile de Luc, nous voyons qu'Il donna ensuite à soixante-dix disciples supplémentaires la même puissance et la même autorité qu'aux douze, et ces soixante-dix n'étaient pas apôtres :

"Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller" (Luc 10 : 1).

"Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous" (Luc 10 : 8-9).

Enfin, nous voyons que cette même puissance et cette même autorité ont été transférées à chacun de nous :

"Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris" (Marc 16 : 17-18).

Savez-vous comment je sais que cette puissance nous a été transférée ? Parce que nous sommes nombreux à imposer les mains aux malades, et nous voyons les malades guéris. C'est aussi simple que cela !

Ces miracles sont pour qui ? Pour tous ceux qui croient ! Ces miracles accompagneront tous ceux qui croient. Je crois. Ces miracles doivent donc m'accompagner. Voici la grande erreur que vous faites. Vous regardez aux miracles, et vous suivez les miracles. C'est la grande erreur des Chrétiens charismatiques. Ils entendent dire qu'il y a des miracles à un certain endroit, et ils s'y précipitent pour les voir. Mais il faudrait plutôt que ce soient les miracles qui vous suivent et qui vous accompagnent ! Vous n'avez pas besoin de courir derrière quelqu'un pour voir des miracles !

Commencez simplement à agir conformément à la Parole de Dieu, et regardez ce qui se passe derrière vous ! Vous verrez les miracles vous accompagner ! De grands prodiges et de grands miracles étaient accomplis par les mains des apôtres. Pourquoi le Seigneur parle-t-Il de leurs "mains" ? Parce que les miracles doivent accompagner ceux qui imposent les mains aux malades. Est-il dit qu'ils doivent imposer des briques ? Non ! Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris !

Qu'est-ce que la foi, et comment agit-elle dans la guérison ?

La foi est une information que nous recevons de Dieu, et sur laquelle nous devons agir. Dans ce chapitre, notre information est la suivante : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Voilà notre information. Quand je la mets en pratique, j'impose les mains. C'est cela, croire. Quand vous croyez, vous agissez. Dans ce cas, vous imposez les mains aux malades. A partir de là, vous passez le problème entre les mains de Dieu. La part de Dieu, c'est de guérir le malade. "Ils seront guéris." Le savez-vous ? Ils seront guéris !

Regardez à présent Actes 9 : 12. Ce passage décrit la conversion de l'apôtre Paul.

"Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue" (Actes 9 : 10-12).

Paul est le plus grand prédicateur et le plus grand apôtre qui ait jamais vécu. Pourtant, voici un homme, nommé Ananias, dont personne n'avait jamais entendu parler jusque-là. Dieu dit à cet inconnu d'aller imposer les mains à celui qui allait devenir l'apôtre Paul. Imposer quoi ?

Imposer quoi ? Il se passe quelque chose quand on impose les mains ! Je ne sais pas comment cela marche, mais je dois obéir, je dois le faire ! Quand j'impose les mains à des malades, des choses commencent à se passer, surnaturellement. Cela échappe totalement à mon contrôle. Je ne suis pour rien à ce qui se passe. J'impose juste mes mains, je me retire, et je laisse Dieu agir !
Ce que peut faire un homme dont on n'avait jamais entendu parler.

Voici donc un homme nommé Ananias. La Bible dit que c'est "un disciple." Ce n'était pas un apôtre. Il était tout en bas de la hiérarchie. Ce n'était pas un disciple important. Le texte grec parle d'un "certain disciple." L'emploi du mot "certain" décrit un disciple insignifiant, juste un petit gars. Ananias n'est qu'un petit gars.

Savez-vous ce que le mot "disciple" signifie ? En grec, il s'agit du mot "mathétès," d'où vient notre mot "mathématiques." En grec, cela signifie simplement "celui qui apprend." Autrement dit, voici un gars qui était simplement en train d'apprendre des choses sur Jésus-Christ. Nous aussi, nous sommes des disciples. Ce gars était quelqu'un qui apprenait. C'était un "mathétès," un disciple, un étudiant. Il n'avait pas encore de diplôme. Il était en train d'étudier.

Il était à Damas que le Seigneur lui parla dans une vision. Le Seigneur lui dit : "Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue" (versets 11 et 12).

Qui entrait, et qui quoi ? Qui lui imposait quoi ? Les mains, afin qu'il recouvrât la vue ! Il faut donc savoir quelque chose à propos de l'imposition des mains. Nous avons tous été autorisés à imposer les mains. La Bible nous dit que quand nous imposons les mains aux gens, des choses se passent. L'une des choses qui vont se passer, c'est qu'ils vont guérir de leurs maladies.

Voici donc un petit "étudiant," que Dieu envoie imposer les mains à l'apôtre Paul, qui allait devenir le plus grand Chrétien que la terre ait jamais connu, pour la cause de Christ. Quoi ? Ce petit disciple devait aller lui imposer les mains ? Il se passe quelque chose quand nous imposons les mains, et Dieu nous a autorisés à le faire. Jésus l'a fait quand Il a guéri les malades, et quand Il a béni les petits enfants. Il a aussi dit que ceux qui croiraient imposeront les mains aux malades, et que les malades seront guéris. Quand nous comprenons ce que la Bible dit, est-il étonnant que nous nous attendions fermement à ce que la guérison se produise ? Les malades seront guéris ! Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.

Le baptême dans le Saint-Esprit se transmet aussi par l'imposition des mains.

Vous pouvez aussi transmettre le baptême dans le Saint-Esprit par l'imposition des mains. Je ne comprends pas non plus comment cela marche. Mais certains peuvent être baptisés dans le Saint-Esprit à la suite d'une imposition des mains. Notez le verset 17 :

"Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit."

"Etre rempli du Saint-Esprit," dans ce contexte, c'est la même chose qu'être "baptisé dans le Saint-Esprit." Cela signifie strictement la même chose. Immédiatement après, il tomba de ses yeux comme des écailles, il recouvra la vue, se leva et fut baptisé. Ananias imposa les mains à Paul, qui recouvra la vue et fut aussi baptisé dans le Saint-Esprit. Il fut rempli de l'Esprit de Dieu. Il fut baptisé dans le Saint-Esprit sur place. Par quel moyen ? Par l'imposition des mains.

Nous devons comprendre certains termes. Quand nous recevons le salut, le Saint-Esprit vient habiter en nous. Mais, pour beaucoup d'entre nous, Il est plus "une chose sainte" que le Saint-Esprit. Nous devons savoir que le Saint-Esprit est une Personne. Il est la Troisième Personne de Dieu, tout comme Jésus est la Seconde Personne. Nous savons ce que cela signifie quand nous disons que nous recevons comme notre Sauveur Jésus, la Seconde Personne de Dieu.

Nous comprenons ce que cela signifie. Nous l'avons fait. Nous avons délibérément accepté Jésus. Nous L'avons accepté comme la Personne qu'Il dit être, le Fils de Dieu. Il est mort pour nos péchés, et Dieu L'a ressuscité d'entre les morts pour le prouver. Par conséquent, Il est devenu notre Substitut. Nous acceptons Son sacrifice, nous Le recevons, et nous acceptons ce qu'Il a fait. Il s'agit d'un acte de notre volonté. Nous recevons Jésus comme notre Sauveur.

Il en est de même quand nous recevons le Saint-Esprit. Nous devons recevoir la Troisième Personne de Dieu de la même manière que nous avons reçu la Seconde Personne. Il est un fait que quand vous recevez Jésus et que vous êtes sauvé, le Saint-Esprit vient en vous et demeure en vous pour toujours. Il ne vous quitte jamais. Mais, hélas, beaucoup de Chrétiens ne Le reçoivent jamais comme une Personne divine, et Il reste, pour ainsi dire, dans le hall d'entrée. Nous devons Lui donner toute Sa place dans notre maison, en tant que Troisième Personne de Dieu.

Nous devons littéralement Lui parler comme nous parlons à Jésus. Par exemple, nous pouvons Lui dire : "Cher Saint-Esprit, je reconnais que Tu es la Troisième Personne de Dieu, tout comme Jésus est la Seconde Personne. Je sais que Tu es en moi, mais, jusqu'ici, Tu es resté dans le hall d'entrée, parce que je ne T'ai pas donné toute la place. Je Te reçois donc maintenant, Esprit de Dieu, en tant que Personne, et je T'invite à venir en moi pour me remplir et me faire vivre pleinement la vie de Christ." C'est cela, recevoir le baptême dans le Saint-Esprit. C'est ce que signifie cette expression. Cela peut se produire quand vous imposez les mains. Pour voir une preuve de cela dans la Bible, Regardons le cas de Philippe :

"Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit" (Actes 8 : 14-17).

Philippe était allé à Samarie et avait prêché. Quand les apôtres qui étaient à Jérusalem apprirent que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, ils envoyèrent Pierre et Jean.

Gardez bien à l'esprit que ces gens de Samarie étaient déjà sauvés. Les apôtres ont entendu parler de ce qui se passait, et ont envoyé Pierre et Jean pour examiner les nouveaux convertis de Philippe. Quand ils arrivèrent, ils prièrent pour eux, pour qu'ils puissent recevoir le Saint-Esprit. Faites bien attention à ceci : ces Samaritains étaient tout aussi sauvés que vous et moi, mais Pierre et Jean allèrent les voir pour prier pour eux, afin qu'ils puissent recevoir le Saint-Esprit.

On nous a enseigné que quand nous sommes sauvés, le Saint-Esprit vient en nous, et nous L'avons donc déjà. Pourquoi faudrait-il donc que l'on prie pour nous, pour que nous recevions le Saint-Esprit ? Parce que c'est ce que les apôtres ont dû faire, et c'est aussi ce que nous devons faire. Le fait que le Saint-Esprit soit en nous ne signifie pas nécessairement que nous L'ayons reçu.

Permettez-moi de vous donner une illustration. J'ai fait un mariage dans une maison dont le hall d'entrée était plus grand que ma propre maison. Le majordome me reçut à l'entrée. Je suis entré dans cette immense maison. Le sol était de marbre. Le majordome me fit attendre dans le hall d'entrée. Il me dit : "Je vais voir si la maîtresse de maison peut vous recevoir maintenant." Il partit et me laissa attendre à cet endroit.

Me voilà donc, debout dans ce grand hall d'entrée. J'étais le prédicateur. J'étais donc la personne la plus importante. J'étais même plus important que la fiancée, parce qu'elle ne pouvait pas se marier sans moi. Les paroles du majordome résonnaient en moi : "Je vais voir si la maîtresse de maison peut vous recevoir maintenant." Je me suis dit qu'elle avait intérêt à me recevoir, sinon il n'y aurait pas de mariage aujourd'hui !

Après un moment qui me parut une éternité, le majordome revint, accompagné de la maîtresse de maison et de son mari, et ils me reçurent royalement. Ils déroulèrent pour moi le tapis rouge ! Ils me conduisirent dans toute la maison, et m'y accueillirent sans réserve. Ils me dirent : "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites-le nous et nous vous le donnerons." Ils me reçurent.

Quand vous recevez le salut, vous avez le Saint-Esprit en vous. Mais Sa puissance ne se manifestera pas tant que vous ne Le recevrez pas pleinement. Quand vous faites un acte de foi délibéré, avec votre volonté, vous recevez le Saint-Esprit d'une manière réelle et active, exactement comme vous l'avez fait pour Jésus. Il S'installe dans votre cœur. C'est ce que signifie le verset que nous avons étudié, quand les apôtres sont venus prier pour les Samaritains, pour que ceux-ci puissent recevoir le Saint-Esprit.

Philippe ne leur avait pas expliqué tout l'Evangile. Mais cela ne les avait pas empêchés d'être sauvés. Ils étaient déjà sauvés quand Pierre et Jean sont allés prier pour eux, pour qu'ils puissent recevoir le Saint-Esprit. Il n'était pas encore venu sur eux, ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. C'est pourquoi les apôtres sont venus leur imposer les mains. Leur imposer quoi ? Leur imposer les mains. Et ils ont reçu le Saint-Esprit. Il se passe des choses quand vous imposez les mains au nom de Jésus !

Nous voyons donc deux choses ici. Les malades sont guéris par l'imposition des mains, et les Chrétiens peuvent recevoir le Saint-Esprit par l'imposition des mains. Il se passe des choses quand vous imposez les mains !

Il n'est pas nécessaire d'être un Chrétien "spécial" pour imposer les mains aux malades. Il suffit d'être un Chrétien "ordinaire."

La Bible dit dans Marc 16 que des miracles accompagneront ceux qui croient. Ceux qui quoi ? Ceux qui croient ! Est-ce que ce sont seulement les "gros bras" et les "costauds spirituels" qui croient ? Ou ceux dont les vêtements sont tellement amidonnés qu'ils ne peuvent plus s'asseoir ? Non, tous ceux qui croient ! Croyez-vous ? Qu'est-il écrit ? Les miracles accompagneront ceux qui auront cru. C'est clair. Croyez-vous ? Si vous croyez, la seule chose qui vous reste à faire, c'est de commencer à imposer les mains ! Car il se passe des choses quand vous imposez les mains au nom de Jésus !

Qu'allons-nous donc faire ? Nous allons imposer les mains ! Je n'ai pas besoin de m'excuser pour imposer les mains à quelqu'un. Il se passe quelque chose quand vous imposez les mains à quelqu'un. Des prodiges et des miracles accompagnent ceux qui croient, quand ils imposent les mains !

La Bible dit que nous n'avons pas besoin de battre la campagne pour rechercher des prodiges et des miracles. Commencez à imposer les mains aux gens, et vous verrez que les prodiges et les miracles vous accompagneront. Vous n'aurez pas besoin d'aller les voir ailleurs ! Imposez seulement les mains, et regardez ce qui se passe ! Les prodiges et les miracles vous accompagneront ! J'ai prié un jour pour une dame. Après la réunion, elle me dit : "Vous avez prié pour mes sinus. Mais j'ai reçu une guérison dans ma nuque, et mes sinus ont aussi été guéris." Elle put enlever ses lunettes. Une autre dame qui était à côté d'elle me dit : "Vous avez prié pour les sinus de quelqu'un d'autre, et moi aussi j'ai été guérie de mes sinus ! Ils sont complètement dégagés !" Et elle se mit à souffler du nez pour me le prouver. Des choses se passent quand vous imposez les mains !

Commencez simplement ! Vous serez surpris. Il y aura des miracles et des prodiges qui vous accompagneront. Observez ce qui se passe. Les miracles sont en route ! Jésus a dit que ces prodiges et ces miracles accompagneront ceux qui auront cru. Croyez-vous ?

Chapitre 10. Comment activer la guérison dès maintenant pour vous-même et pour vos bien-aimés.

Le Livre des Actes est inachevé, et il continue à être écrit, pas avec de l'encre et du papier, mais avec nos vies. Il restera inachevé jusqu'à ce que le Seigneur revienne. Nous continuons à agir comme les premiers disciples agissaient. On m'avait enseigné que ces choses étaient passées, et que nous étions seulement les gardiens de cet héritage. Mais c'est complètement faux. Le Livre des Actes n'est pas passé. Il est toujours pleinement d'actualité. L'endroit le plus exaltant, c'est celui où je peux agir comme dans le Livre des Actes !

Regardez Actes 14, au verset 3.Paul et ses amis sont dans la ville d'Icone.

"Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et permettait qu'il se fît par leurs mains des prodiges et des miracles" (Actes 14 : 3).

La Bible dit qu'ils parlaient avec assurance dans le Seigneur. C'est la seule manière de parler, si nous voulons attirer l'attention des gens. Si vous vous présentez comme un petit timide et sans assurance, personne ne fera jamais attention à ce que vous direz !

Parlez avec assurance !

Si vous savez qui vous êtes, et ce qui vous appartient, vous parlerez avec une pleine conviction. Ce que vous direz sortira des profondeurs de votre esprit, et vous attirerez l'attention de tous ceux qui vous entendront, qu'ils soient d'accord ou pas. Si vous parlez avec conviction, ils écouteront ce que vous aurez à dire. Peut-être vous diront-ils : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je suis convaincu que vous croyez à ce que vous dites !"

Au cours des années passées, j'ai connu beaucoup de gens qui n'étaient pas d'accord avec moi. Mais personne ne m'a jamais dit : "Vous êtes un hypocrite, parce que vous ne croyez pas vous-même à ce que vous dites !" Personne ne m'a jamais dit cela ! On m'a dit beaucoup de choses, mais personne ne m'a jamais dit cela, pour une raison simple : si je crois assez quelque chose pour l'affirmer, je le dis de manière à ce que tout le monde puisse savoir que je veux exactement dire ce que je dis, et que je crois à ce que je dis !

C'est ce qui se passait avec Paul et Barnabas dans cette petite ville. Ils prêchaient et parlaient avec assurance dans le Seigneur. Non seulement ils avaient capté l'attention de cette ville, mais ils avaient aussi capté l'attention de Dieu, parce que Dieu vous écoute, quand vous proclamez Sa Parole avec assurance.

La Bible dit qu'ils parlaient avec assurance dans le Seigneur. Regardez la phrase suivante : "Le Seigneur rendait témoignage à la Parole de Sa grâce." Quelle était cette "Parole de Sa grâce" ? Dieu rendait témoignage à Sa Parole, qui est une partie de Lui-même, parce qu'ils annonçaient cette Parole avec assurance. Ils n'étaient pas en train de réciter un discours officiel ! Ils n'étaient pas en train de lire le dernier article du Reader's Digest ! Ils n'étaient pas en train de lire un article de journal ! Ils étaient en train d'annoncer avec assurance, dans le Seigneur, la Parole de Dieu !

Dieu confirme ce que vous dites avec assurance.

Alors que Paul et Barnabas allaient partout en prêchant la Parole, la Bible dit que Dieu confirmait Sa Parole par des miracles qui les accompagnaient. Dieu confirmera aussi Sa Parole quand vous la proclamez avec assurance. Si vous voulez que les gens soient sauvés, alors prêchez le salut, et Dieu confirmera cette partie de Sa Parole, parce que c'est ce que vous prêchez aujourd'hui. Si vous voulez que les gens soient guéris, alors prêchez la guérison, et Dieu confirmera cette partie de Sa Parole. Il la confirmera en guérissant des malades. Si vous voulez que les gens soient remplis du Saint-Esprit, alors prêchez sur le thème : "Comment être rempli de l'Esprit," et Dieu remplira du Saint-Esprit ceux qui le Lui demandent. Parce que Dieu confirmera surnaturellement ce que vous direz, du moins si ce que vous dites est conforme à ce qui est écrit dans Sa Parole !

Ils prêchaient la grâce, et les gens ont commencé à être sauvés. Ils auraient pu prêcher la guérison, ou sur le baptême dans le Saint-Esprit, mais, ce jour-là, ils prêchaient sur le thème de la grâce, d'après la Parole de Dieu. Et comme ils prêchaient sur la grâce, les gens sont entrés dans la grâce de Dieu et ont reçu le salut.

Quand vous rencontrez un besoin, trouvez une réponse dans la Parole de Dieu, et proclamez-la avec assurance, même en face de circonstances adverses, et même quand ces circonstances contredisent ce que dit la Parole écrite de Dieu. Parlez avec assurance. Dieu confirmera la Parole que vous annoncez avec assurance, en transformant les circonstances, pour qu'elles s'alignent sur cette Parole que vous annoncez avec assurance. Dieu confirme Sa Parole annoncée avec assurance, quand elle sort des lèvres de quelqu'un qui la proclame avec foi. Dieu ne confirme pas les paroles de la presse quotidienne, ou les paroles d'un frère chrétien qui donne son avis personnel sur la Parole de Dieu. Le Seigneur confirme Sa Parole proclamée avec assurance.

Les craintifs et les timides n'obtiennent rien !

Les craintifs et les timides n'obtiennent rien de Dieu. Ils n'ont aucune puissance. Dieu confirme ce que vous dites quand vous êtes remplis de la Parole de Dieu, quand vous osez agir, quand vous avez de l'audace et, si c'est nécessaire, quand vous êtes prêt à passer par des circonstances embarrassantes, quand vous regardez en face l'adversité, et que vous proclamez avec assurance la Parole de Dieu en face de cette adversité. Si vous agissez d'une manière qui montre que vous ne croyez pas vous-mêmes à ce que vous dites, ou si vous chuchotez la Parole, vous n'attirerez pas l'attention de Dieu, ni l'attention des hommes, et vous ne changerez pas vos circonstances.

Mais si vous avancez comme des commandos, prêts à changer l'enfer avec les armes que vous avez, et quand vous proclamez hardiment la Parole de Dieu, face à ce qui ne peut être changé que par la puissance de Dieu, votre Parole pleine d'assurance attirera l'attention du Ciel ! Ensuite le Ciel demandera au Saint-Esprit d'obliger ce que vous ordonnez à s'aligner avec la Parole de Dieu que vous annoncez hardiment par votre bouche.

Parlez avec assurance à vos circonstances, et obligez-les à changer !

Voici ce que je retiens personnellement de notre discussion :

1 - Je trouve une Parole de Dieu qui correspond aux circonstances que je traverse.
2 - Je me tourne vers mes circonstances avec une complète détermination.
3 - Je proclame hardiment cette Parole aux circonstances adverses que je traverse.
4 - Je "frappe du pied" pour montrer ma détermination quand je proclame la Parole.
5 - Je dis : "Montagne, retire-toi, et jette-toi dans la mer !"
6 - Dieu confirme Sa Parole que ma bouche a proclamée avec assurance.

Quand Dieu rend témoignage à Sa Parole, Il le fait en permettant que des prodiges et des miracles s'accomplissent par vos mains, exactement comme par les mains de Paul et de Barnabas. Dieu honore Sa Parole en la confirmant et en lui rendant témoignage. Il lui rend témoignage en permettant qu'elle s'accomplisse. Il en sera aujourd'hui exactement comme à l'époque de Paul, de Barnabas, de Pierre et de Jean, et nous obtiendrons les mêmes prodiges et les mêmes miracles qu'eux. Ils ne disposaient de rien d'autre que de la Parole de Dieu qu'ils proclamaient, et du nom de Jésus.

"Est-ce que cela ne m'obligerait pas à dire un mensonge ?" Cette question, je l'ai entendue bien souvent. "Si je suis malade, la Parole de Dieu dit que par Ses meurtrissures, je suis guéri. Je dis que je suis guéri, alors que je suis malade et que j'ai une fièvre de cheval. N'est-ce pas un mensonge ? Si la Parole de Dieu dit que je suis guéri par Ses meurtrissures, et si je commence à dire que je suis guéri, alors que je suis encore malade, n'est-ce pas un mensonge ?"

Non !

Pourquoi ?

Les deux choses sont vraies à la fois ! Il est vrai que je suis encore malade. Mais il est aussi vrai que je suis guéri par les meurtrissures de Jésus.

Comment vais-je donc m'en sortir ? Je suis devant deux vérités, mais l'une contredit l'autre !

Laquelle de ces deux vérités a le plus de puissance pour obliger l'autre à changer ?

Le problème, ce n'est pas de savoir laquelle est vraie et laquelle est fausse. Il s'agit de deux choses qui sont toutes les deux vraies dans leur domaine respectif. Mais la vraie question est la suivante : laquelle de ces deux vérités a le plus de puissance, la vérité de la Parole de Dieu, ou la vérité de la maladie ? Vous devez choisir la vérité qui est la plus puissante, et vous conformer à elle. Parce que la vérité qui est la plus puissante écartera de sa route l'autre vérité. Est-ce que la vérité de la maladie doit être plus puissante que la vérité de la Parole de Dieu ?

Non !

Mais est-ce que la Parole de Dieu peut changer cette maladie ?

Oui !

Alors, dans quelle direction est-ce que je choisis d'aller ? Il ne s'agit pas de dire un mensonge. Quand vous admettez que vous êtes malade, il s'agit bien d'une vérité. Mais quand vous dites "par Ses meurtrissures je suis guéri," il s'agit aussi de la Vérité ! Vous devez décider laquelle de ces deux vérités a la plus de puissance pour vous. Où voulez-vous aller ? La vérité que vous proclamerez hardiment sera celle qui aura le dessus dans votre vie ! Personnellement, j'ai l'intention de marcher avec Dieu, parce que la Bible dit que Paul et Barnabas allaient partout, proclamant hardiment la Parole de Dieu, et que Dieu confirmait Sa Parole par des prodiges et des miracles. Il l'a fait pour moi, et Il l'a fait pour vous. Il continuera à le faire pour moi, et Il continuera à le faire pour vous !

Ainsi, vous devez choisir dans quelle direction vous voulez aller. Car il s'agit de deux choses vraies. "Je suis malade, mais par Ses meurtrissures, je suis aussi guéri." Laquelle de ces deux vérités est la plus puissante pour changer l'autre ? C'est vous qui décidez ! Ainsi, il ne s'agit pas de proclamer des versets bibliques qui contredisent la réalité et de dire un mensonge. Il s'agit de choisir laquelle de ces deux vérités a la puissance de changer l'autre. Vous pouvez être malade au plus haut point, mais ce n'est pas votre maladie qui changera la Parole de Dieu ! Tandis que la Parole de Dieu, hardiment proclamée, a la puissance de changer cette maladie et de l'éliminer !

C'est pourquoi nous devons savoir où nous voulons aller. Quand nous avons fait notre choix et que nous tenons ferme, quand nous confessons hardiment la Parole de Dieu, le Saint-Esprit confirmera la partie de la Parole de Sa grâce que nous proclamons avec hardiesse à ce moment-là. Quand vous proclamez la Parole de Dieu de cette manière, Dieu changera et surmontera toutes les circonstances négatives. Il les forcera à s'aligner avec Sa Parole ! Alors, je le répète, dans quelle direction voulez-vous aller ?

Personnellement, je n'ai pas autant d'expérience que beaucoup d'autres Chrétiens. Beaucoup d'entre vous, qui êtes remplis de l'Esprit, sont bien plus avancés que moi dans le domaine des prodiges et des miracles. Je suis encore bien peu avancé. Mais j'ai expérimenté assez de choses dans ma vie pour savoir que j'aime voir des prodiges et des miracles ! Oui, j'aime cela ! J'en sais assez et j'ai fait assez d'expériences dans ce domaine pour savoir que je peux changer toutes les circonstances adverses, quand je peux trouver un passage de l'Ecriture approprié, et que je le proclame hardiment !

J'ai entendu récemment à la télévision un prédicateur qui disait : "Vous devez le confesser avant de le voir s'accomplir ! Vous devez le confesser !" Je me suis dit : "Oui, frère, combien c'est vrai !" Vous devez apprendre à proclamer la Parole avec foi, face à des circonstances qui semblent complètement opposées à ce que dit la Parole de Dieu. Vous devez faire face à ces circonstances et proclamer hardiment la Parole de Dieu. Parce que c'est la Parole proclamée qui change les circonstances. Parfois la prière tourne à un exercice futile. Parce que parfois Dieu veut que vous cessiez de prier, et que vous commenciez à attaquer le problème, en lui opposant hardiment la Parole de Dieu.

C'est votre choix ! Cela dépend de vous !

C'est une question de choix. Il s'agit de déterminer dans quelle direction vous voulez aller. Quelle voie allez-vous choisir ? Quelles paroles allez-vous prononcer ?

"Malheur à moi ! Je n'en peux plus, je suis si malade ! Je ne m'en sortirai jamais ! La médecine m'a abandonné ! Il n'y a plus d'espoir ! C'est fini ! Je sais que la Bible dit que par les meurtrissures de Jésus, je suis guéri. Je sais que la Bible dit qu'ils imposeront les mains aux malades, et que les malades seront guéris. Je sais tout cela, mais, pourtant, je suis toujours malade. Je suis condamné, je suis malade ! Ils ont jeté l'éponge en ce qui me concerne ! On m'a abandonné !" C'est un choix. Et si c'est cela votre choix, c'est ce que votre bouche va dire. Et si c'est ce que votre bouche va dire, c'est ce que vous obtiendrez !

Mais si vous choisissez l'autre direction, vous direz ceci : "Je sais que je suis malade. C'est même la phase terminale. On m'a abandonné. Ils ont jeté l'éponge en ce qui me concerne. Je n'ai plus qu'un mois à vivre. Mais je sais aussi qu'il y a quelque chose de bien plus puissant que tout ce que je viens de dire. La Parole de Dieu dit que par Ses meurtrissures, je suis guéri. Je vais donc choisir d'embarquer sur ce bon vieux vaisseau de Sion. Je veux proclamer bien haut, en face de cette maladie, que par Ses meurtrissures, je suis guéri ! Je suis fermement décidé à tenir ma position, parce que la Parole de Dieu dit : "Par Ses meurtrissures, je suis guéri !" On m'a imposé les mains. Je suis donc en train de guérir ! Aucune puissance sur cette terre, que ce soit celle de la maladie, ou n'importe quelle autre puissance, ne pourra être plus forte que la Parole de Dieu, quand elle est proclamée avec hardiesse contre cette maladie. Maladie, au nom de Jésus, disparais de mon corps ! Dessèche-toi et meurs !"

Quand vous attaquez cette maladie et que vous parlez avec assurance, quand vous acceptez de vous lancer dans le combat sans craindre les ronces et les épines, et que vous tenez ferme en continuant à confesser la Parole de Dieu, Dieu confirmera votre confession, parce que vous proclamez hardiment Sa Parole. Il confirmera cette Parole par les miracles qui l'accompagnent. Parmi ces miracles, il y a votre délivrance totale de cette maladie débilitante. Voilà comment on peut y arriver. Vous devez hardiment proclamer la Parole de Dieu en face de votre maladie.

Beaucoup de gens ne veulent pas proclamer hardiment la Parole, parce qu'ils craignent d'être embarrassés. Nous ne devons pas nous soucier d'être embarrassés. Personne ne doit pouvoir nous embarrasser. Il y a plus de puissance dans la Parole de Dieu que dans toutes les pressions de notre environnement. Nous ne devons accorder aucune attention à ce que les gens pensent de nous. Nous devons proclamer la Parole de Dieu, même si cela dérange le diable et tous ceux qui nous connaissent. Je dirai hardiment : "Je sais en qui j'ai cru. Je sais que je Lui ai confié ma vie, et qu'Il est capable de la garder jusqu'au dernier jour !" Voilà ce que je dirai. Je le crierai sur les toits ! Peu importe s'il y en a qui n'aiment pas cela ! Peu importe s'il y en a qui pourraient être embarrassés. Dieu confirme Sa Parole hardiment proclamée, et Il la confirme par les prodiges et les miracles qui l'accompagnent. Je mets au défi quiconque de me prouver que le Livre des Actes est aujourd'hui achevé. Je sais qu'il n'est pas achevé, parce que chaque semaine, je continue moi-même à en écrire un nouveau chapitre. Alléluia !

Il s'agit donc de choisir qui a le plus de puissance. Si vous croyez que la maladie a plus de puissance que la Parole de Dieu, alors vous fermerez boutique et vous partirez avec votre maladie. Ce choix-là vous conduira au désastre. Mais si vous êtes convaincu que la Parole de Dieu est plus puissante que votre maladie, vous proclamerez la Parole de Dieu. Vous parlerez à cette maladie comme s'il s'agissait d'une personne, et vous lui direz : "Petite crapule ! Au nom de Jésus, je t'ordonne de te dessécher jusqu'à tes racines et de quitter mon corps, parce que je suis guéri par les meurtrissures de Jésus !"

Parlez hardiment à votre besoin financier.

Avez-vous besoin d'argent ? Permettez-moi de vous dire comment vous devez résoudre ce problème. Tout d'abord, assurez-vous de donner généreusement pour l'Evangile, et d'être riche en bonnes œuvres. Dieu est prêt à faire couler sur tout homme Ses richesses. Si ce courant ne vous atteint pas, c'est que l'ennemi a réussi à fermer le robinet, quelque part entre Dieu qui est dans le Ciel, et vous sur la terre. Dieu a dit : "J'ouvrirai les écluses des cieux, et je déverserai sur toi une bénédiction si grande, que tu ne pourras pas la recevoir !" L'argent dont vous avez besoin est prêt à s'écouler des écluses des cieux jusque dans votre foyer. Si ce n'est pas le cas, c'est que le diable a bouché le tuyau quelque part. Dites : "Dégage de mon tuyau ! Au nom de Jésus, ouvre ce robinet et va-t-en, parce que c'est toi qui m'empêches de recevoir ce dont j'ai besoin de la part du Seigneur. Laisse cet argent venir à moi !" Le diable est obligé d'ouvrir le robinet, et voilà que le flot m'atteint en abondance.

Qui possède la plus grande puissance ? Vous pouvez être submergé par des circonstances défavorables, ou vous pouvez être submergé par la Parole de Dieu ! Mais seulement si vous êtes convaincu que cette Parole de Dieu a plus de puissance que ces circonstances adverses. Nous avons tendance à suivre la plus grande puissance. Quand je suis convaincu que la Parole de Dieu a plus de puissance que mes circonstances négatives, je me dirigerai là où s'exerce la plus grande puissance. Dès que je sais où agit la plus grande puissance, je vais le proclamer.

Quand je suis convaincu que la Parole de Dieu est plus puissante que toutes mes circonstances négatives, je choisirai Sa Parole ! Vous devez simplement vous demander : "Quelle vérité a la puissance de changer les choses ?" Si vous croyez que vos circonstances négatives peuvent annuler la Parole de Dieu, vous allez vous concentrer sur ces circonstances, et vous laisser dominer par elles. Vous vous mettrez à genoux devant vos circonstances négatives, et vous crierez miséricorde. Mais quand vous êtes convaincu que la Parole de Dieu, quand elle est hardiment proclamée, attire sur vous la puissance de Dieu, pour produire dans votre vie les prodiges et les miracles dont vous avez besoin pour changer ces circonstances adverses, alors c'est dans cette direction que vous irez. Je vous le demande donc aujourd'hui, dans quelle direction voulez-vous aller ? Si vous choisissez d'embarquer sur ce bon vieux vaisseau de Sion, vous verrez que ce bon vieux vaisseau ne sombrera jamais !

Il y a bien longtemps, on a parlé d'un bateau réputé insubmersible, le Titanic, mais il a sombré au fond de l'océan dès son premier voyage. Je vous parle d'un vaisseau qui a pris la mer il y a des milliers d'années, et qui n'a encore jamais sombré ! Ce bon vieux vaisseau de Sion a subi bien des assauts, bien plus que le Titanic, mais il ne sombrera pas ! Vous n'avez pas à vous soucier de cela ! Vous pouvez dire : "J'ai tout misé sur ce navire. Je sombrerai avec lui !" Mais ce navire ne sombrera jamais !

Si vous vous attachez à vos circonstances négatives, elles vous conduiront dans la tombe, dans la pauvreté, dans des drames familiaux, et vous y perdrez votre santé. Voilà tout ce qu'elles feront. Mais ce bon vieux navire de Sion ne sombrera jamais ! Aucune tempête ne l'empêchera jamais de continuer sûrement sa route.

L'arche de Noé était un bateau de ce genre. Même si les vagues du déluge avaient déferlé à plus de cent kilomètres à l'heure, l'arche était conçue pour ne jamais sombrer. Elle ne pouvait même pas se retourner. Pourtant, même l'arche de Noé ne pourrait se comparer à ce bon vieux navire de Sion. Ce navire est sur l'eau depuis bien plus longtemps, et il n'a encore jamais sombré. Il ne peut pas se retourner. Si vous montez sur ce navire, vous vous jouerez des circonstances négatives, et il faudra qu'elles cèdent !

Quel que soit votre besoin, trouvez une promesse dans la Parole de Dieu, et attachez-vous fermement à cette promesse. Commencez à parler hardiment à cette circonstance adverse. Attaquez énergiquement ce problème en proclamant hardiment la Parole de Dieu par votre bouche. Dites : "Au nom de Jésus, par Ses meurtrissures, je suis guéri ! Maladie ! Meurs et pars de mon corps, au nom de Jésus !" Cette maladie doit capituler ! Elle le doit ! Quand la Parole de Dieu est associée au nom de Jésus, toute maladie doit capituler ! C'est ainsi que cela doit se passer !

Alors, quelle voie voulez-vous suivre ? De quel côté allez-vous aller ? Quel choix allez-vous faire ? D'après vous, qui a le plus de puissance, la Parole de Dieu, ou votre circonstance adverse ? Faites un choix maintenant. Vous pouvez continuer à suivre votre chemin actuel et rester vaincu, ou vous pouvez embarquer sur ce bon vieux navire de Sion, et rien ne pourra vous faire sombrer. Aucune tempête, aucune, ne peut s'abattre sur ce navire et le faire chavirer. Vous êtes sur quelque chose qui ne peut pas sombrer. Alors vous non plus, vous ne pourrez pas sombrer ! Qu'allez-vous choisir aujourd'hui ? Quelle voie allez-vous suivre ?

La marche selon la chair, ou la marche selon l'Esprit.

Savez-vous ce que c'est que marcher selon l'Esprit ? Dans l'épître aux Romains, Paul nous enseigne qu'il est possible pour un Chrétien de marcher soit selon l'Esprit, soit selon la chair. Le Chrétien qui marche selon la chair vit exactement comme un païen. Il organise sa vie en faisant appel à ses capacités et ses talents humains. Il met au point ses projets, puis il demande à Dieu de bénir le gâchis qu'il a lui-même créé. Mais un Chrétien qui marche selon l'Esprit est quelqu'un qui cherche d'abord à connaître quelle est la pensée de Dieu, avant de commencer à agir. Puis il fait exactement ce que Dieu lui a révélé et demandé de faire. C'est cela, marcher par l'Esprit.

Vous pouvez régler vos problèmes en marchant selon l'Esprit ou en marchant selon la chair. Si vous marchez selon l'Esprit, vous étudierez la Parole de Dieu, et vous chercherez quelle est la pensée de Dieu concernant ce problème. Vous chercherez à savoir ce que Dieu vous demande de faire pour régler ce problème, et vous agirez en conséquence. C'est cela, marcher par l'Esprit.

Ou bien, vous pouvez marcher selon la chair, tout Chrétien que vous êtes. Cela signifie que vous allez chercher à résoudre votre problème de la même manière que ceux qui vous entourent dans ce monde. Vous ne vous préoccuperez pas de rechercher la pensée du Seigneur. Vous ferez ce que vous pensez juste et nécessaire, et vous demanderez à Dieu de bénir vos décisions et les actions dans lesquelles vous vous engagerez à la suite de ces décisions. Toutefois, Dieu n'est pas obligé de bénir nos actions et nos choix humains.

Je vais vous montrer quelque chose à propos de la marche selon l'Esprit. La Bible dit :"Dieu rendait témoignage à la parole de sa grâce par les miracles et les prodiges qui l'accompagnaient." Un autre passage dit : "Dieu confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient." Marc dit : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru." Choisir de proclamer hardiment la Parole de Dieu, au milieu de vos circonstances négatives, c'est cela marcher par l'Esprit. L'Esprit de Dieu a plus de puissance que tout ce que notre intelligence humaine peut concevoir !

La Parole de Dieu est une puissance spirituelle qui se met en action dans votre vie au moment où vous la proclamez hardiment, au milieu de vos circonstances négatives. Marcher selon l'Esprit, c'est faire un choix entre soit votre capacité humaine, soit la solution divine pour régler un problème. Qui, pour vous, a le plus de puissance, la Parole de Dieu que vous proclamez, ou les circonstances négatives ? Qui a la puissance de changer l'autre ? Ce que vous décidez va déterminer si vous marchez selon l'Esprit ou si vous marchez selon la chair. Quel chemin voulez-vous suivre ?

Vous avez le choix. Vous pouvez choisir de régler vos problèmes avec votre intelligence humaine, ou vous pouvez choisir de proclamer hardiment la Parole de Dieu pour renverser vos circonstances négatives. Qui a le plus de puissance ? Montez sur ce bon vieux navire de Sion ! Rien ne peut le faire sombrer ni le couler !

Finalement, à partir du moment où vous êtes entré en guerre contre votre maladie, restez en guerre ! N'abandonnez pas le combat après trois minutes ! Le premier qui abandonnera aura perdu. Utilisez le nom de Jésus jusqu'à ce que vous soyez guéri. Vous aurez peut-être à combattre un jour, une semaine ou un mois. Et alors ? Vous vaincrez si vous tenez bon et si vous persévérerez dans le combat. Demeurez ferme jusqu'à ce que la guérison se manifeste. Beaucoup ne sont pas guéris, parce qu'ils abandonnent le combat. Ils ne persévèrent pas. Quand on dit que si quelqu'un n'est pas guéri dès la première prière, c'est qu'il doit avoir un péché dans sa vie, ou qu'il ne doit pas avoir la foi, c'est une absurdité ! Continuez à combattre, et vous aurez la victoire !

Livre de Jay Snell - La Guérison divine - 87 pages

Le verset du moment :


1 Corinthiens 3 : 6

J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l'accroissement.

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