Article de : Dr John G. Lake
Titre original : The ultimate test of true christianity
Traduction française : APV
Le test de l’Esprit – et le seul test de l’Esprit que Jésus ait jamais fait passer –est le test suprême et final. Il dit :
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Mat. 7 : 16
Si vous voulez éprouver, si cette effusion actuelle de l’Esprit de Dieu est le véritable et pur baptême du Saint-Esprit ou non, éprouvez-la par les fruits qu’elle produit. Si elle est produit dans le monde – comme nous croyons qu’elle le fait – tellement vraie, tellement pareille à Christ, alors il s’agit du Saint-Esprit en personne.
Aucun autre test n’a quelque valeur que ce soit.
Pour votre propre âme, le test suprême de la valeur d’une chose que vous avez dans votre coeur est le test élémentaire que Jésus fit passer :
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Mat. 7 : 16
Les hommes nous disent en ces jours que le péché est ce que nous pensons qu’il est. Eh bien, ce n’est pas le cas. Le péché est ce que Dieu pense qu’il est.
Vous pouvez penser selon votre propre conscience, mais Dieu pense selon la sienne. Dieu pense conformément à la pureté céleste de sa propre nature. L’homme pense conformément au degré de pureté que son âme réalise. Mais l’évaluation ultime est en Dieu.
Quand les hommes s’élèvent dans l’aspiration de leurs âmes à l’endroit de la pensée de Dieu, alors le caractère de Jésus-Christ est manifeste dans leur vie, la douceur de sa nature, la sainteté de son caractère, la beauté de sa gloire suprême qui, non seulement le recouvrait, mais rayonnait de lui. Et la véritable vie du chrétien est la vie intime, la vie de l’âme.
Car c'est du coeur, dit Jésus, que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies (Mat. 15 : 19). Ce sont les choses coutumières de la chair de l’être humain. De même, sont issues de l’âme humaine, par la même loi : la beauté, la vertu, la paix, la puissance et la vérité de Jésus, telles que l’âme les connaît. Celui dont l’âme est jointe à Christ peut maintenant, aujourd’hui, à cette heure, répandre, comme une faveur sur le monde : la gloire, la bénédiction, la paix et la puissance de Dieu, tout comme Jésus l’a déversée sur tous les hommes, à la gloire de Dieu.
La matérialité terrestre et céleste
L’une des choses les plus difficiles à faire comprendre aux gens est que l’Esprit de Dieu est une substance tangible; il est l’essence de l’être même de Dieu. Nous sommes composés d’une matérialité terrestre, c’est-à-dire que nos corps sont en grande partie constitués d’eau et de terre. Ceci peut sonner un petit peu rude, mais la composition effective d’un être humain est de six seaux d’eau et d’un seau de terre. Je suis content qu’il y ait au moins un seau plein de bonne boue en nous!
L’eau est composée de gaz; ainsi vous pouvez voir que l’être humain est constitué de beaucoup de gaz. Cependant, nous ne sommes pas formés que de gaz. La composition de la personnalité de Dieu est différente de celle de l’homme car Dieu a une personnalité et un être et il est une substance. L’Esprit est une substance. Toutes les choses célestes sont de substance spirituelle. Les corps des anges sont d’une certaine substance. La nature de leur matérialité n’est pas la même que la nôtre, celle-ci étant de nature terrestre, alors que la composition des choses célestes est d’une matérialité céleste. En d’autres termes, la matérialité céleste est Esprit.
La Parole dit :
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. Jean 4 : 24 L’esprit d’un homme doit être en contact avec l’Esprit de Dieu et connaître le véritable Esprit de Dieu. Nous ne connaissons pas Dieu avec notre chair, ni avec nos mains ni avec notre intelligence. Nous connaissons Dieu avec notre esprit.
La connaissance de Dieu à laquelle notre esprit parvient nous est transmise par l’intermédiaire de notre pensée. L’effet de Dieu dans notre corps entre dans celui-ci par l’intermédiaire de l’esprit de l’homme, par la pensée de l’homme.
Il y a une revitalisation produite par l’Esprit de Dieu pour que le corps d’un être humain, son âme ou sa pensée et son esprit deviennent bénis, imprégnés et remplis de la présence de Dieu lui-même en nous. La Parole de Dieu est merveilleusement claire dans cette orientation :
A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix. Pourquoi? Parce qu'il se confie en toi. Il s’agit de la paix que connaît un chrétien dont la pensée repose en Dieu dans une parfaite confiance. (Es. 26 : 3)
La Parole de Dieu dit aussi que notre chair doit se réjouir. Non pas notre pensée, mais notre chair même doit se réjouir. La présence de Dieu doit être une présence vivante, non seulement dans l’esprit de l’homme et dans la pensée de l’homme, mais également dans la chair de l’homme, afin que Dieu soit connu dans tous les secteurs de sa vie. Nous connaissons Dieu dans notre chair même; nous connaissons Dieu dans notre pensée; nous connaissons Dieu dans notre esprit.
C’est en se transmettant lui-même que Dieu entreprend de bénir le monde. L’Esprit de Dieu est sa propre substance, la substance de son être, la nature et la qualité mêmes de la présence et de la nature de Dieu. Par conséquent, lorsque nous parlons de l’Esprit de Dieu étant transmis à l’homme, nous ne parlons pas d’une influence, ni spirituelle ni mentale. Nous parlons de la transmission de la substance vivante et de l’être de Dieu dans votre être et dans le mien. Il ne s’agit pas d’un effet mental, mais d’une substance vivante, de l’être vivant et de la véritable vie venant de Dieu, transmis, répartis dans votre être.
C’est le secret de la vie abondante dont Jésus parlait quand il dit :
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l’abondance (Jean 10 : 10). La raison pour laquelle nous avons une vie plus abondante est que, lorsque nous recevons Dieu en nous, toutes les sources de notre être sont revitalisées par sa présence vivante. Par conséquent, lorsque nous recevons Dieu, nous vivons la vie plus pleinement. Nous vivons la vie avec une plus grande énergie parce qu’en recevant son être, sa nature, sa vie en nous, nous recevons l’énergie du Dieu vivant, en plus de notre énergie normale.
La gloire rayonnante de la transfiguration
La capacité formidable de l’être humain à recevoir Dieu est démontrée par quelques épisodes de la Parole de Dieu. Le plus remarquable, dans les Ecritures, est la transfiguration de Jésus lui-même, lorsque l’Esprit de Dieu vint sur lui si puissamment qu’il rayonna de son être au point que ses habits devinssent blancs et luisants, et que sa face parût comme la lumière.
Quelqu’un doit être le «récipient» de la lumière, de la gloire et de la puissance de Dieu avant de pouvoir les manifester. Jésus démontra ces deux faits :
la merveilleuse capacité de la nature de l’homme à recevoir Dieu dans son être, et la merveilleuse capacité de la nature de l’homme à révéler Dieu.
Dans la gloire qui brillait à travers ses vêtements, dans le scintillement de la gloire de Dieu sur son visage, Jésus démontra la capacité de l’homme à révéler Dieu.
L’Esprit de Dieu dans des mouchoirs et des vêtements
L’être humain est le plus merveilleux et extraordinaire instrument de toute la création de Dieu, dans sa capacité à le recevoir et à le révéler. Paul reçut tellement de Dieu dans son être que lorsque les hommes lui apportaient leurs mouchoirs et les femmes leurs tabliers, et qu’il les prenait dans ses mains, ceux-ci étaient imprégnés de cet Esprit vivant de Dieu. La Parole dit que lorsque les mouchoirs et les tabliers étaient amenés à une personne malade ou possédée par des démons, et que ces personnes les étendaient sur elles, l’Esprit du Dieu vivant passait du mouchoir ou du tablier dans les malades, qu’ils étaient guéris et que les démons étaient chassés.
Les gens ont tellement eu l’habitude de placer Jésus dans une classe à part, qu’ils n’ont pas reconnu qu’il avait pris des dispositions pour que le même Esprit vivant de Dieu qui demeurait dans sa propre vie – et duquel il était lui-même une manifestation vivante – habitât ton être et ta pensée, tout comme il habitait l’être de Jésus ou de Paul.
L’histoire de la femme qui toucha le bord du vêtement de Jésus est bien connue. Sachant de quelle manière l’être tout entier de Jésus émettait cette merveilleuse et bénie vie de Dieu – de laquelle il était lui-même la manifestation vivante – elle disait en elle-même : Si je puis seulement toucher ses vêtements (…) [Marc 5 : 28], et alors qu’elle le fit, le fleuve de vie vivifiant coula à l’intérieur de son corps. Elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de ce fléau. Conscient que quelque chose s’était écoulé hors de lui, Jésus demanda :
Qui a touché mes vêtements? Ses disciples lui dirent :
Tu vois la foule qui te presse, et tu dis : Qui m’a touché? (Marc 5 : 30, 31) Mais Jésus savait que quelqu’un l’avait réellement touché et que c’était un contact de foi, car une force était sortie de lui. Le mot grec utilisé ici pour «force» signifie «vie» ou «la substance de son être» : la puissance vivifiante de Dieu, la nature et l’être même de Dieu.
Si je transmets à quelqu’un d’autre la force de ma vie, je lui transmets simplement la puissance de vie qui est en moi. La vie de Dieu qui coule à travers moi est transmise à l’autre. Et il en était ainsi avec Jésus.
Le fait que les gens apportaient des mouchoirs et des tabliers à Paul, que ceux-ci étaient imprégnés de l’Esprit de Dieu, et que les gens étaient guéris lorsqu’ils touchaient ces objets est une démonstration en soi que n’importe quelle substance matérielle peut être imprégnée du même Esprit vivant de Dieu.
Puissance divine dans des tracts d’évangélisation
Dans mon église en Afrique du Sud, nous avons publié un tract par lots de dix mille exemplaires. Les éditeurs nous les ont envoyés à l’église et nous les avons répartis en tas de cent ou deux cents tout autour de l’estrade. Au service du soir, j’ai appelé certains membres de la congrégation que je savais être en contact avec le Dieu vivant à venir s’agenouiller et imposer les mains à ces paquets de traités. Ensuite, nous avons demandé à Dieu que non seulement les mots du tract soient une bénédiction pour ceux qui les recevraient et que le message de Christ se révèle au travers des mots imprimés sur le papier, mais nous avons encore demandé à Dieu que la substance même du papier soit remplie de l’Esprit de Dieu. Dans les dossiers de l’église se trouvent des milliers de lettres de gens du monde entier me disant que lorsqu’ils ont reçu notre imprimé, l’Esprit est venu sur eux et qu’ils ont été guéris, ou que la joie de Dieu est venue dans leur coeur, ou qu’ils ont été sauvés.
Une femme nous a écrit d’Amérique du Sud, en disant :
«J’ai reçu votre traité. Lorsque je l’ai pris dans mes mains, mon corps à commencé à trembler à tel point que j’ai eu de la peine à m’asseoir sur ma chaise; et je n’ai pas compris pourquoi. J’ai posé le tract et, après un moment, je l’ai repris. Dès que je l’ai eu en main, j’ai à nouveau tremblé. Je l’ai posé puis repris une troisième fois. A ce moment, l’Esprit de Dieu est venu sur moi si puissamment que j’ai été baptisée dans le Saint-Esprit.»
Cette qualité de l’Esprit confond les philosophes. Elle démontre quelle est la plus claire distinction qui caractérise la vraie religion de Jésus-Christ et ce qui la différencie de toutes les autres religions et de tous les autres ministères. Le ministère du chrétien est le ministère de l’Esprit. Il ne transmet pas seulement des mots à l’autre, mais il lui communique l’Esprit de Dieu. C’est l’Esprit de Dieu qui habite dans les mots, qui parle à l’esprit de l’autre et qui révèle Christ, en lui, et à travers lui.
Dr John G. Lake
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