Chapitre 10 : Comment recevoir la guérison divine.
Il y plusieurs manières scripturaires de recevoir la guérison divine. Mais nous devons toujours nous rappeler que c'est Dieu Lui-même qui est le Divin Médecin. C'est Lui qui guérit. Si nous acceptons cette vérité, nous pourrons suivre avec confiance les instructions bibliques suivantes, pour recevoir la guérison divine.
La méthode la plus souvent pratiquée pour recevoir la guérison divine est l'imposition des mains au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Nous trouvons cette instruction, donnée par le Seigneur Jésus, dans Marc 16.
"Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris" (Marc 16 : 15-18).
Notez que Jésus a bien dit : "en mon nom, … ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Jésus Lui-même a pratiqué le ministère de l'imposition des mains. En outre, Marc 16 : 17 précise que ces signes accompagneront ceux qui auront cru, c'est-à-dire les Chrétiens qui sont dans la foi. Chaque Chrétien a le droit d'imposer les mains au Nom de Jésus. Tous ceux qui ont obéi au Seigneur Jésus-Christ et qui L'ont accepté comme Sauveur peuvent donc obéir à cette instruction. L'imposition des mains peut être pratiquée en privé, ou d'une manière individuelle. Cela ne veut pas dire que chaque Chrétien soit appelé à un ministère public de guérison divine. Mais cela signifie certainement qu'une mère chrétienne a le droit d'imposer les mains à son enfant malade, ou qu'un mari chrétien a le droit d'imposer les mains à son épouse malade. Parfois, quand on impose les mains, le patient peut être submergé par la puissance et la présence du Seigneur.
Un jour que j'exerçais mon ministère dans une église Anglicane, la plupart de ceux qui vinrent recevoir la guérison divine furent submergés par la puissance de l'onction. Les conseillers locaux étaient présents pour m'aider dans le ministère. Quand cela se produit, je rappelle toujours à ceux qui ont été puissamment visités par le Seigneur que de telles manifestations de la puissance et des bénédictions du Seigneur ne doivent pas les empêcher d'exercer leurs propres responsabilités en matière de foi. C'est pourquoi, quand les gens sont ainsi bénis de cette manière unique, je les encourage toujours à rendre grâces à Dieu, puis à mettre leur foi en action, pendant que l'onction repose sur eux.
Au cours de ma dernière croisade au Sierra Leone, j'ai encouragé les pasteurs et anciens locaux à m'aider à imposer les mains, parce que les malades qui voulaient recevoir la guérison divine étaient trop nombreux. J'ai demandé aux malades et aux infirmes de s'approcher par groupes. Tout d'abord, j'ai invité les infirmes et les boiteux à s'approcher et à se mettre en ligne devant l'estrade. Puis j'ai demandé aux pasteurs et anciens locaux de s'approcher d'eux et de se tenir derrière eux. Ces hommes consacrés imposèrent les mains aux infirmes, au Nom du Seigneur Jésus. Ma responsabilité était de prier une prière remplie de puissance et d'autorité, depuis l'estrade. Au moment où j'ai commencé à prier, la grâce et la puissance guérissante du Seigneur descendirent sur tous ces infirmes. Nous avons ensuite passé un long moment à louer et à remercier le Seigneur. Puis les pasteurs et les anciens, sous l'inspiration du Saint-Esprit, ont commencé à encourager les infirmes à se lever et à mettre leur foi en action, au Nom du Seigneur. En quelques instants, il se produisit une profusion de guérisons et de miracles, devant une assemblée complètement enthousiasmée. Nous avons vu les boiteux jeter leurs cannes et leurs béquilles, et commencer à marcher au Nom de Jésus. Des infirmes allaient et venaient, puis se mettaient à courir et à sauter, en louant et en glorifiant Dieu. Ceux qui étaient paralysés se mirent à marcher, à courir, et même à sauter de joie. Les scènes étonnantes qui se déroulèrent me rappelèrent ce qui se passait à l'époque du Nouveau Testament.
L'imposition des mains doit être effectuée en appliquant une pression physique aussi faible que possible. Après tout, c'est simplement un point de contact, qui libère la grâce du Seigneur et la guérison divine. Quand on allume un interrupteur électrique, il n'est pas nécessaire de faire un gros effort physique, mais on constate immédiatement le résultat ! La lumière illumine aussitôt une pièce sombre. Il en est de même pour la puissance de guérison du Seigneur, qui pénètre aussitôt dans le corps malade. L'imposition des mains est donc un simple point de contact qui libère la grâce de Dieu et Sa puissance de guérison. A partir de ce moment, nous devons accepter l'immutabilité de la promesse divine, et maintenir une attitude de foi inébranlable. L'imposition des mains libère la puissance de l'Esprit de Dieu, qui vient alors guérir notre corps ou notre âme malade. Dès que la puissance du Seigneur entre dans notre être malade, la vie divine de notre Seigneur Jésus nous apporte une guérison surnaturelle.
La guérison est un processus graduel. Mais, avec l'aide du Saint-Esprit, ce processus peut être accéléré. Parfois, la guérison se manifeste instantanément, et l'on appelle cela un miracle. Parfois, la guérison peut être progressive. C'est alors une guérison. Dans Marc 16, le verbe "guérir" est associé à l'idée de processus graduel. Les malades vont alors de mieux en mieux, jusqu'à leur guérison complète. Il ne s'agit donc pas nécessairement d'un miracle instantané.
Ainsi, l'imposition des mains est une directive du Seigneur, pour le bénéfice de "ceux qui croient." Je me rappelle avoir parlé de cela au cours d'une réunion, où j'enseignais sur le ministère de la guérison divine. Une jeune mère de famille, en retournant chez elle, s'aperçut que son enfant était malade. Elle pensa qu'il était bon d'appeler le docteur. Celui-ci vint, et confirma que l'enfant était malade. Il lui laissa une ordonnance, et lui dit qu'il l'appellerait le lendemain. Elle dut attendre le retour de son mari pour qu'il aille à la pharmacie chercher les médicaments. Puis elle se rappela le message que j'avais donné sur la guérison divine. Elle ouvrit sa Bible à Marc 16 et lut les versets que j'ai déjà cités : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru… ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris."
Elle s'adressa au Seigneur Jésus, et Lui dit : "Seigneur Jésus, je crois en Toi et en Ton Saint Nom. Je vais imposer les mains à mon enfant malade. Je crois que Tu tiendras Ta Parole, et que Tu guériras mon enfant."
Pendant que son enfant dormait, elle lui imposa doucement ses mains. Une heure plus tard, la température était tombée, et son enfant reçut une merveilleuse guérison. Le lendemain, quand le docteur l'appela, il fut tellement satisfait de l'évolution de la situation, qu'il dit qu'il n'était plus nécessaire qu'il rappelle. Cette mère chrétienne fidèle donna gloire à Dieu, car elle savait dans son cœur que c'était la puissance de guérison de Jésus qui avait opéré cette chose merveilleuse.
Je répète que l'imposition des mains n'est qu'un simple point de contact. Cela nous aide à croire qu'à ce moment précis Dieu commence à nous guérir. Jésus a dit que lorsque nous prions, nous devons croire que nous avons reçu ce que nous Lui avons demandé.
"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 : 24).
Notez bien que nous devons croire au moment même où nous prions. Quand nous prions le Seigneur pour une guérison, nous devons croire que nous avons reçu ce que nous demandons, au moment même où nous avons prié. C'est cela, la prière de la foi ! Ce point de contact représente le moment précis où nous pouvons commencer à nous attendre à la guérison divine. Quand nous imposons les mains à un malade, nous devons croire qu'à ce moment précis, l'Esprit du Dieu Vivant va honorer notre obéissance, et accorder la guérison demandée, selon la promesse du Seigneur. A partir de ce moment, nous devons croire, du fond du cœur, que Dieu est déjà à l'œuvre. Même si nous ne sentons rien, même si nous n'éprouvons rien de spécial, nous devons cependant faire confiance à la Parole et à la promesse du Seigneur, sans douter. Après l'imposition des mains, nous devons louer le Seigneur et Lui rendre grâces, avec une foi simple, croyant que notre prière a été entendue, et que Dieu est déjà en train d'honorer Sa Parole en nous.
Il y a une autre instruction concernant la guérison divine. Nous la trouvons dans l'épître de Jacques :
"Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné" (Jacques 5 : 14-15).
Notez soigneusement les trois verbes au futur dans cette seule promesse : "sauvera, relèvera, sera pardonné." Cela signifie que trois bénédictions sont associées à cette seule promesse divine.
J'aimerais tout d'abord attirer votre attention sur la troisième de ces bénédictions : "et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné." Il est impératif, bien entendu, que celui qui recherche la guérison divine soit pur, et libre de tout péché. En fait, au verset 16, Jacques ajoute : "Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace." Il est vital de réaliser que si nous demandons une guérison au Seigneur, nous devons d'abord être sûrs que notre relation avec Lui soit correcte. Cela signifie que la guérison divine appartient tout particulièrement à l'Eglise de Jésus-Christ. Elle est accordée à celui qui croit, au véritable enfant de Dieu.
Je voudrais que vous remarquiez aussi autre chose de grande importance. C'est le malade qui doit appeler les anciens de l'Eglise, et pas les anciens qui doivent appeler le malade ! Cette instruction est très claire : "Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur." Le Seigneur confie au malade la responsabilité d'appeler les anciens de l'Eglise. J'ai souvent remarqué que, dans les églises, c'est le pasteur, ou les anciens, qui invitent les malades à s'avancer pour recevoir l'onction d'huile et la prière. Permettez-moi d'insister à nouveau sur le fait que les Ecritures demandent d'une manière tout à fait claire que ce sont les malades eux-mêmes qui doivent demander l'onction d'huile et la prière.
L'onction d'huile représente la puissance de guérison du Saint-Esprit. L'onction d'huile se fait au Nom du Seigneur Jésus. Le malade chrétien doit respecter et même révérer cette onction d'huile, en reconnaissant que la guérison est due au ministère et à la Personne du Saint-Esprit. C'est pourquoi il est essentiel, avant de recevoir l'onction d'huile, d'avoir le cœur pur et propre devant le Seigneur.
Ma première expérience personnelle de guérison divine est justement associée à ce passage de l'épître de Jacques. Ma conversion avait été puissante. Avant cela, j'avais perdu la foi à la suite d'une expérience dramatique, mais le Seigneur, dans Sa grâce et Sa miséricorde, S'était révélé à moi, et j'étais passé par la nouvelle naissance spirituelle. J'avais été conduit à Christ alors que j'avais une grave maladie et, après ma conversion, j'avais encore besoin de la grâce de Jésus. Un soir, dans mon désespoir, je me suis tourné vers la Bible pour y chercher un encouragement. Vous pouvez imaginer quelle fut ma grande joie quand j'ouvris ma Bible au hasard et que je tombai sur le chapitre 5 de l'épître de Jacques !
Je commençai à lire, et mes yeux se fixèrent sur le verset 14 : "Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur."
Je décidai immédiatement d'appliquer cette instruction, et je demandai aux anciens d'une petite église Méthodiste de venir me visiter. A cette époque, ma connaissance de la manière d'administrer l'Eglise était strictement limitée. Je fus donc plutôt déçu de découvrir que l'un des anciens était très jeune. J'avais toujours imaginé que les anciens étaient les membres âgés de l'église !
J'ai montré aux anciens le passage de l'Ecriture que j'avais découvert, en leur demandant de m'oindre d'huile et de prier la prière de la foi. A ce moment-là, je réalisai que j'avais oublié l'huile. Je demandai donc au jeune ancien de descendre, pour aller chercher la petite burette d'huile qui me servait à graisser mon vélo ! Imaginez ma joie et ma surprise quand il réapparut avec l'huile, et que je découvris que le nom de cette marque était : "Trois en Un" !
Les anciens me demandèrent quelle était la quantité d'huile à appliquer. Je leur dis : "Donnez-moi une bonne onction !" Ils versèrent donc l'huile sur ma tête, et l'huile commença à couler sur mon visage. Mais je reçus aussi la bénédiction de Dieu ! Je sentis le puissant Esprit de Dieu me visiter entièrement. La présence du Seigneur se fit sentir à moi, jusqu'à ce que tous les atomes de mon être soient remplis d'une vie, d'une énergie et d'une puissance nouvelles. J'ouvris les yeux et les levai vers le ciel, conscient d'une présence divine qui enveloppait tout mon être. Pendant près d'une demi-heure, je fus constamment chargé et rechargé par cette puissance divine. Le Seigneur me vivifia du sommet de la tête à la plante des pieds. Moins d'une demi-heure plus tard, je me levai et m'habillai. Je me sentais encore un peu faible, car j'avais été alité pendant plusieurs jours. Mais je savais dans mon esprit que le Seigneur avait commencé en moi une œuvre puissante de guérison. En quelques semaines, je récupérai toutes mes forces. Tout symptôme de maladie disparut, et je pus retourner à mon travail, rempli de louange, et rendant gloire à Dieu pour cette merveilleuse guérison.
Le ministère d'onction d'huile et de prière de la foi a toujours été très précieux pour moi. On me demande souvent de visiter des malades, et c'est toujours un privilège pour moi de les oindre d'huile et de prononcer la prière de la foi, au Nom de Jésus.
On peut voir dans Actes 19 une troisième manière d'administrer la guérison divine, quand Paul priait sur des linges ou des mouchoirs, que l'on allait ensuite appliquer sur le corps des malades.
Il serait bon de revoir dans quel contexte était survenu cet événement inhabituel. L'apôtre Paul visitait Ephèse, où il découvrit un certain nombre de disciples qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Paul leur demanda s'ils croyaient au Seigneur Jésus-Christ, après leur avoir annoncé l'Evangile. Puis il les baptisa d'eau, leur imposa les mains, et ils furent remplis du Saint-Esprit. Paul continua ensuite à parler aux Ephésiens et à les persuader des choses qui concernaient le Royaume de Dieu. Au cours de ce séjour en Asie, nous lisons ensuite ceci :
"Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient" (Actes 19 : 11-12).
Peut-être que l'apôtre priait aussi sur ces linges, et les oignait d'huile au Nom du Seigneur, avant de les confier à ceux qui allaient les appliquer sur les malades. Ce qu'il faut souligner, c'est que ces objets étaient simplement utilisés comme des points de contact, pour remplacer l'imposition des mains que Paul ne pouvait pas faire. Quand ces linges et ces mouchoirs étaient appliqués sur les malades au Nom du Seigneur Jésus, le Seigneur honorait la foi de Paul et de ceux qui avaient besoin de guérison, et les bénissait en conséquence.
Cela fait plus de trente ans que le Saint-Esprit m'a conduit à restaurer ce ministère particulier de guérison divine. Je ne compte plus les demandes que j'ai reçues ! Avec chaque linge que j'envoie, je donne des instructions bibliques très claires. Le malade doit comprendre que sa relation avec le Seigneur doit être juste, et qu'il ne doit concevoir aucune iniquité dans son cœur. Sinon, le Seigneur ne l'écoutera pas. Je crois que ce ministère particulier est toujours disponible pour nous aujourd'hui. Il ne fait aucun doute qu'il répond au besoin de tous les malades qui ne peuvent pas entrer en contact personnel direct avec moi. Je peux imaginer l'apôtre Paul recevant les linges et les mouchoirs, les élevant vers le ciel vers le Seigneur, priant sur eux avec autorité, et donnant de claires instructions avant de les confier aux mains de ceux qui allaient les appliquer sur les malades.
Un jour, je me trouvais dans une petite ville du Sud du Pays de Galles. Il m'arrive souvent de visiter cette localité, et il y a toujours beaucoup de monde à mes réunions. Au cours d'une visite précédente, un homme qui avait eu une attaque d'apoplexie avait été miraculeusement guéri, et la nouvelle de sa guérison s'était répandue dans la ville. Quand j'arrivai pour un nouveau séminaire, la salle était bondée.
Juste avant la réunion, un ami chrétien me dit : "L'une de mes voisines proches, qui est aussi une amie, est très malade. Elle a un cancer. Dans très peu de temps, elle doit aller à l'hôpital pour une grave opération. Je me demande si vous aurez le temps de la visiter après cette réunion ?"
La réunion s'étant achevée très tard, je proposai à cet ami chrétien d'oindre d'huile un mouchoir, et de le faire parvenir à sa voisine malade, au Nom du Seigneur Jésus. Il me présenta promptement un mouchoir, que j'oignis d'huile au Nom du Seigneur. L'assemblée se joignit à nous pour prier, et nous avons cru ensemble que cette malade recevrait une guérison divine de la part du Seigneur.
Deux semaines plus tard, je revins dans la même localité, et ce même ami chrétien me tendit une lettre. Je découvris que cette lettre contenait le témoignage de sa voisine qui souffrait d'un cancer. Une heure après avoir appliqué ce mouchoir sur son corps, son état s'était déjà nettement amélioré. Trois jours plus tard, elle se rendit à l'hôpital, et on lui dit qu'il n'y avait plus aucune trace de cancer. La grosseur avait disparu ! Sa lettre donnait des détails sur la manière dont la puissance du Seigneur l'avait miraculeusement guérie de toute trace de cancer.
Ainsi, vous voyez que notre merveilleux Seigneur continue à utiliser aujourd'hui le ministère des linges et des mouchoirs, dans Son désir de guérir les malades, pour Sa gloire !
Chapitre 11 : Comment prier pour les malades.
La prière d'intercession est un autre moyen d'exercer le ministère de la guérison divine. Très souvent, je reçois de nombreuses requêtes de prière, par lettre ou par téléphone, de la part de ceux qui désirent sincèrement la prière pour leur guérison. Toutes ces requêtes me sont soigneusement communiquées, afin que je puisse présenter ces besoins urgents devant le trône de la grâce, pendant mes moments personnels d'intercession. Nous avons une secrétaire fidèle pour gérer toutes ces requêtes, et de nombreux groupes de prières, dans tout le pays, se joignent à nous pour intercéder pour ces malades et ces infirmes.
Jésus a dit :
"Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux" (Matthieu 18 : 19).
Quand des Chrétiens s'unissent dans la prière, et se mettent d'accord pour intercéder, c'est un grand secours pour la guérison des malades. La prière d'intercession est très efficace. Quand nous prions ainsi, nous devons toujours chasser l'esprit d'infirmité dans le Nom Tout-Puissant de Jésus. C'est une prière positive, fondée sur la victoire complète de Christ au Calvaire. La prière de la foi est une prière qui résiste aux infirmités, qui chasse les maladies et qui expulse les esprits qui causent ces afflictions. La prière de la foi s'appuie sur la Parole de Dieu, et permet à l'autorité du Seigneur de se manifester, selon Ses promesses. Faire une prière d'intercession, ce n'est donc pas tant supplier Dieu de guérir le malade, mais plutôt prendre autorité sur toutes ces afflictions, et les chasser au Nom du Seigneur. Au Calvaire, Jésus a remporté une victoire totale sur toutes les maladies et toutes les infirmités. La prière d'intercession exploite cette victoire, afin qu'elle soit pleinement reçue dans la vie des malades qui recherchent la guérison. Elle est fondée sur une victoire qui a déjà été remportée à la croix. C'est donc toujours une prière positive, impliquant l'exercice de l'autorité du Seigneur sur toute maladie et toute infirmité. Je prie pour les malades et tous ceux qui souffrent, en exerçant l'autorité que nous a déléguée le Seigneur, et en commandant aux maladies et aux infirmités de quitter les malades, au Nom du Seigneur Jésus. La prière de la foi détruit la maladie et chasse l'infirmité.
Jésus a dit :
"Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne" (Jean 15 : 16).
L'expression "en mon nom" signifie que nous sommes les ambassadeurs du Seigneur. Un ambassadeur est envoyé dans un autre pays, investi d'une réelle autorité. Ainsi, la prière de la foi est une prière d'autorité. Il s'agit de prendre complète autorité sur toute maladie et toute infirmité.
Nous allons à présent parler de la Sainte Cène, comme l'un des moyens de recevoir la guérison divine. Lisons Exode 12. Ce chapitre nous parle de l'agneau pascal, qui inaugura la Fête de la Pâque. Les enfants d'Israël étaient esclaves en Egypte depuis plus de quatre cents ans. Les Pharaons successifs les avaient lourdement opprimés, et ils étaient devenus une nation d'esclaves. Les enfants d'Israël crièrent à Dieu pour leur délivrance, et le Seigneur Se souvint de l'alliance qu'Il avait conclue avec Abraham, Isaac et Jacob. Il appela Moïse dans le pays de Madian, et l'envoya en Egypte pour faire sortir les enfants d'Israël de leur esclavage. Mais Dieu dut envoyer sur le pays d'Egypte de terribles jugements. La dernière plaie d'Egypte entraîna la mort de tous les premiers nés, des hommes comme des animaux. Afin de préserver les enfants d'Israël de cet horrible jugement, le Seigneur leur donna certaines instructions très précises. Ils devaient tout d'abord choisir un agneau dans leur troupeau. Cet agneau devait être sans défaut, un mâle d'un an. L'agneau pascal est une figure du Seigneur Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu qui devait ôter le péché du monde. L'agneau devait être choisi le dixième jour, et sacrifié le quatorzième jour. Son sang devait être recueilli dans une bassine, et l'on devait en asperger le linteau et les montants de la porte d'entrée de leur maison. Ce sang représentait un signe pour les anges de la mort. Quand ils voyaient le sang sur les portes, ils passaient sans faire de mal à ceux qui étaient dans cette maison, et qui évitaient le jugement grâce au sang qui avait été appliqué sur leur porte. Nous aussi, nous pouvons être sauvés du jugement de Dieu, si nous confessons nos péchés, et demandons à Dieu de purifier notre cœur par le sang de Jésus. Comme dans le cas du sang de l'agneau pascal, nous devons nous-mêmes appliquer le sang de Jésus par la foi sur notre cœur, pour recevoir le pardon de nos péchés et passer par un salut personnel.
Notez toutefois que les Israélites devaient aussi obéir à autre chose. Le corps de l'agneau devait être rôti au feu, et il devait être entièrement mangé par tous les membres de la famille qui étaient présents. Selon le Psalmiste, quand les Israélites eurent mangé l'agneau, il n'y eut par la suite aucun malade parmi leurs tribus. En d'autres termes, le fait de manger le corps de l'agneau leur avait donné la force physique et la santé divine. En fait, c'est à cette occasion que le Seigneur avait répondu à la fois aux besoins spirituels et aux besoins physiques de Son peuple.
Aujourd'hui, notre service de Sainte Cène trouve son origine dans ce repas pascal. Notre Seigneur prit pour la première fois la Cène avec Ses disciples pendant la Fête de la Pâque, à Jérusalem, avant d'être crucifié. Les disciples de Jésus s'étaient réunis pour la Pâque, et le Seigneur S'était joint à eux. Le repas comportait un certain nombre d'aliments, qui leur rappelait les événements que leurs ancêtres avaient vécu en Egypte, lors de la première Pâque. Jésus prit l'un de ces aliments, c'est-à-dire le pain sans levain, ainsi que l'une des coupes de vin, et introduisit la Cène par ces paroles :
"Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père" (Matthieu 26 : 26).
Notez bien que les deux emblèmes que Jésus prit lors de ce repas pascal représentent les deux bénédictions de la Nouvelle Alliance. Tout d'abord, Il prit du pain sans levain. Le pain sans levain représente le corps de l'agneau pascal. Cet agneau était sans aucun défaut, pur, sans aucune infirmité ni maladie. Le pain sans levain représente aussi la pureté. Le corps de l'agneau pascal représente aussi le corps de notre Seigneur Jésus-Christ. Jésus a dit : "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous" (Luc 22 : 19). Son corps fut brisé, et Sa chair lacérée par le fouet, les clous, la couronne d'épine et la lance qui Lui a percé le côté. En examinant le corps de Jésus, nous pouvons y remarquer toutes les blessures sanglantes de la Nouvelle Alliance. Parlant de toutes ces blessures, le prophète Esaïe a écrit : "C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53 : 5). Pierre répète à son tour dans sa première épître : "Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" (1 Pierre 2 : 24).
Le corps de notre Seigneur a donc été flagellé et crucifié, pour que tous ceux qui croient reçoivent la guérison dans leur propre corps. Quand nous prenons la Sainte Cène, le pain sans levain représente la grâce de la guérison divine. En prenant le pain, nous pouvons alors utiliser celui-ci comme un point de contact, pour recevoir la guérison et la force dont nous avons besoin, de la part de notre Seigneur Jésus ressuscité. Nous connaissons de merveilleux témoignages donnés par des Chrétiens qui ont reçu une guérison divine à la table du Seigneur. Si seulement chaque pasteur et chaque ancien pouvait souligner ces glorieuses vérités à chaque service de Sainte Cène !
L'apôtre Paul ajoute aussi :
"Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts" (1 Cor. 11 : 28-30).
Si nous ne pouvons pas nous approprier la guérison et la force que nous communique le corps du Seigneur, nous pouvons rester faibles et malades. Mais si nous discernons correctement le corps du Seigneur, et si nous comprenons qu'Il S'est chargé de nos maladies et de nos infirmités, nous pouvons, en prenant la Cène, recevoir la bénédiction de la guérison divine. C'est un droit qui nous a été acquis par notre rédemption.
Dans Sa grâce, le Seigneur nous a donné de nombreux moyens de recevoir la guérison divine ! Quelle que soit notre maladie ou notre infirmité, nous pouvons bénéficier de la provision scripturaire nécessaire pour être guéris et délivrés !
Chapitre 12 : Pourquoi certains ne sont pas guéris.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles certains ne sont pas guéris. Peut-être que la raison principale est le refus du malade de s'engager entièrement à suivre le Seigneur Jésus. J'ai connu certains cas où un pécheur qui ne voulait pas se repentir a reçu une bénédiction temporaire, mais qui s'est vite évaporée par la suite. Dans Sa grâce, le Seigneur a parfois dit à ceux qu'Il avait guéris : "Ne pèche plus, de peur qu'il t'arrive quelque chose de pire !" (Jean 5 : 14).
La Bible dit aussi : "Si j'avais conçu l'iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé" (Psaume 66 : 18). Nous ne pouvons pas nous attendre à une guérison divine si nous continuons à pécher consciemment.
Parfois, certains péchés peuvent provoquer une maladie. Par exemple, le fait de fumer peut provoquer un cancer du poumon. Une inquiétude et un stress continuels peuvent provoquer une dépression nerveuse. Le surmenage permanent peut provoquer une crise cardiaque ou une crise d'apoplexie. Le Seigneur peut donc ne pas accorder une guérison, tant que nous ne nous débarrasserons pas d'une mauvaise habitude ou d'un vice néfaste pour notre santé.
Un Chrétien évangélique âgé souffrait depuis de nombreuses années d'un ulcère à l'estomac. Il avait souvent demandé la prière à ceux qui avaient un don de guérison, mais il n'avait jamais été guéri. Au cours de cette période, il avait été profondément convaincu de la nécessité de passer par le baptême d'eau. Mais il avait toujours refusé de le faire, pour un certain nombre de raisons. Un jour, toutefois, l'Esprit de Dieu l'incita très fortement à se soumettre, et il accepta finalement de se faire baptiser. Après s'être soumis à cet ordre du Seigneur, il remarqua que sa santé s'était notablement améliorée. Trois mois plus tard, il devint évident que son ulcère à l'estomac avait disparu, et un examen radiologique le confirma. Il commença alors à rendre témoignage de la grâce de Dieu. Il fut miraculeusement guéri parce qu'il s'était soumis à la volonté de Dieu.
Un homme d'affaires chrétien, qui n'avait jamais pu être guéri, me demanda conseil. Après avoir considéré ce problème dans la prière, il finit par confesser un péché conscient qu'il continuait à garder dans sa vie. Il se repentit sincèrement, et promit de faire rapidement restitution. Je fus alors capable de prier pour lui avec une grande confiance, au Nom du Seigneur Jésus. Il fut presque instantanément guéri de son arthrite, et rentra chez lui en glorifiant Dieu. Si nous avons dans notre vie un péché connu non confessé, si nous refusons de pardonner (Matthieu 6 : 15), ou si nous gardons l'iniquité dans notre cœur (Proverbes 28 : 13 ; Psaume 66 : 18), ce sont autant de raisons qui peuvent nous empêcher de recevoir la guérison divine. Dans tous ces cas, nous devons sincèrement demander pardon au Seigneur, et faire restitution quand cela est nécessaire. La Bible nous assure que :
"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1 : 9).
Une autre raison pour laquelle certains ne sont pas guéris, c'est qu'ils négligent les lois naturelles établies par Dieu. Si nous épuisons notre corps et nos ressources naturelles, nous nous attirerons des problèmes. Le fait de "brûler la chandelle par les deux bouts" peut provoquer un effondrement nerveux et une dépression physique ou nerveuse. Dieu peut nous accorder une force surnaturelle dans certaines circonstances, mais si nous continuons à violer les codes naturels de notre santé, nous en souffrirons des conséquences graves. Nous devons apprendre à nous maîtriser, à surveiller nos habitudes alimentaires, et à vivre avec sagesse, pour la gloire de Dieu.
D'autres ne peuvent pas recevoir la guérison divine, parce qu'ils abandonnent leur confiance en Dieu si les symptômes de leur maladie persistent. Ils sont dans la foi au moment de la prière, mais ils font trop attention à leurs sens ou à leurs sensations, pour guetter une confirmation de leur guérison, au lieu de fixer fermement leur foi et leur confiance sur les promesses de Dieu. Nos sensations sont volatiles. A un moment donné, nous pouvons nous sentir sur un sommet, et, au moment suivant, tomber dans le découragement. Nous ne pouvons pas faire confiance à ce que nous sentons ou ressentons. Mais une chose est certaine : les promesses de Dieu sont sûres et certaines ! Tout de suite après avoir reçu la prière, nous devons mettre notre foi en action. Jésus a dit :
"C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 : 24).
Au lieu de faire confiance à nos sens ou nos sensations, nous devons nous attacher fermement à la Parole de Dieu. Nous devons continuer à confesser sans douter : "Dieu l'a dit, je le crois, cela suffit !"
D'autres encore ne reçoivent pas la guérison divine parce qu'ils confondent la foi avec l'espérance. Quand on leur demande : "Croyez-vous que le Seigneur va vous guérir ?", ils répondent : "Je l'espère !" La différence fondamentale entre l'espérance et la foi est une question de temps. La foi concerne toujours le présent, tandis que l'espérance concerne toujours quelque chose de futur. L'espérance attend une réalisation future, alors que la foi permet de manifester dans le présent ce que nous attendons du Seigneur.
Après la mort de Lazare, quand Jésus est retourné à Béthanie, Marthe est allée à Sa rencontre. Elle dit à Jésus : "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort" (Jean 11 : 21). Marthe était convaincue que si Jésus était arrivé pendant que Lazare était encore en vie, le Maître l'aurait guéri. En d'autres termes, Marthe avait la foi pour le passé ! Quand Jésus a commencé à la rassurer, en lui disant : "Ton frère ressuscitera" (verset 23), la foi de Marthe devint de l'espérance : "Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour" (verset 24).
En d'autres termes, Marthe ne pouvait pas croire que Jésus ressusciterait Lazare maintenant même, mais elle espérait qu'Il le ressusciterait au dernier jour. Marthe n'avait pas la foi, mais elle avait l'espérance.
Abraham a aussi connu ce même conflit entre l'espérance et la foi. Nous lisons dans l'Ecriture qu'Abraham "crut, contre toute espérance." Abraham espérait l'accomplissement futur de la promesse de Dieu, qui lui avait dit qu'il aurait un fils et un héritier. Quand l'espérance d'Abraham est devenue la foi, Dieu a miraculeusement accompli Sa promesse. Ainsi, l'espérance doit céder le pas à la foi.
Jésus a dit :
"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 : 24).
C'est l'un des versets les plus importants de tout le Nouveau Testament. Lisez-le sans cesse, afin d'apprécier pleinement sa signification. Notez le moment indiqué par Jésus pour nous approprier la promesse : "en priant." En d'autres termes, au moment même où nous prions, nous devons adopter une attitude de foi sans compromis, et croire que nous avons déjà reçu ce que nous avons demandé dans la prière. Bien entendu, "en priant" indique le moment précis où nous prions. Cela nous indique que la foi concerne toujours le présent. Pour la foi, c'est toujours "maintenant" ! Notre cœur doit donc s'emparer de l'exaucement de notre prière au moment où nous prions. Certes, nous n'allons peut-être pas voir se manifester immédiatement ce que nous avons demandé, mais nous devons pourtant croire de tout notre cœur que nous avons reçu ce que nous avons demandé. Le fait de croire démontre que nous faisons confiance à des réalités présentes. C'est ainsi que parle la foi qui reçoit !
Certains n'obtiennent pas la guérison divine parce leur foi a fait place au doute.
"Mais qu'il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur : c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies" (Jacques 1 : 6-8).
Il est tellement facile "d'ouvrir un compte de foi" auprès de Dieu, dans le zèle et l'enthousiasme ! Mais c'est tout autre chose que de tenir ferme à la confession de notre foi, jusqu'à ce que nous recevions la pleine manifestation de la guérison que nous avons saisie par la foi ! Naaman, le général Syrien, a été confronté à ce problème quand le prophète Elisée lui a demandé d'aller se plonger sept fois dans le Jourdain. Josué et les enfants d'Israël ont dû marcher en rangs autour des formidables murailles de Jéricho pendant sept jours consécutifs. Cela prouvait qu'ils n'ont pas reçu une réponse immédiate à leur foi. La foi peut être très forte quand nous sommes plongés dans une atmosphère spirituelle où tout le monde est dans une fervente expectative. Mais une vraie foi est certainement mise à l'épreuve quand nous devons faire face à de l'opposition, ou à une attente prolongée.
Une sœur chrétienne qui souffrait d'ostéo-arthrite fut effectivement bénie dans l'une de nos réunions, au centre de Londres. Elle mit de côté sa canne et se mit à courir dans l'église en glorifiant Dieu. A la fin de la réunion, elle me serra la main et me dit : "Dieu m'a vraiment bénie ce soir, mais je vous prie de continuer à prier pour moi." Je lui demandai pour quel sujet. Elle me répondit : "Chaque fois que je reçois une guérison divine, le diable vient me voler ma bénédiction !" Sa foi dans le Seigneur avait déjà commencé à flancher, malgré la bénédiction étonnante que Dieu lui avait accordée. Elle s'attendait à perdre sa guérison aussitôt après l'avoir reçue ! Sa foi était comme une vague de la mer, poussée et ballottée par le vent. Elle aurait dû fortifier sa foi en tenant ferme à la confession de la promesse de Dieu. Sa confiance en Dieu aurait dû rester ferme et immuable, dans la connaissance de la fidélité sans faille du Seigneur.
Une bénédiction initiale du Seigneur est souvent un signe de la bonté de Dieu, qui peut ensuite se manifester pleinement si nous tenons ferme à la confession de notre foi, sans douter. Le fait de "tenir ferme," à mesure que le temps passe, implique un effort déterminé pour nous accrocher aux promesses de Dieu. Nous devons continuer à les confesser de manière positive, à mettre notre foi en action sans accepter de compromis, et à rendre grâces au Seigneur, jusqu'à ce que tous les symptômes aient disparu. Il est toujours possible de demander encore la prière pour accélérer le processus de guérison, mais il ne faut jamais cesser de confesser dans la foi que Dieu est déjà à l'œuvre en nous, pour nous accorder une pleine guérison et une pleine bénédiction. Cette confession de notre bouche, qui vient de notre cœur, doit toujours être fondée sur les promesses de Dieu, et non sur ce que nous sentons ou ressentons. Jésus nous a laissé cette promesse :
"Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Luc 21 : 33).
Chapitre 13 : L'écharde dans la chair de Paul.
L'une des objections les plus fréquentes soulevées aujourd'hui pour contester le ministère de guérison divine, concerne la fameuse "écharde dans la chair de Paul." Une tradition humaine conduit toujours à d'autres traditions humaines ! On a si souvent enseigné que Dieu est l'auteur de certaines maladies particulières, et qu'Il désire que certains de Ses enfants les plus consacrés restent malades ou infirmes, pour qu'ils puissent continuer à faire preuve de patience et de persévérance ! Nul doute que c'est à cause de cela que l'on a fini par supposer que l'écharde de Paul était une maladie, que Dieu avait refusé de guérir.
Pour avoir une compréhension scripturaire exacte de ce sujet, considérons soigneusement ce que la Bible dit à ce sujet. Qu'était donc cette "écharde dans la chair ?"
Tout d'abord, cette expression, "écharde dans la chair," est toujours employée dans les Ecritures comme une image ou un symbole. Elle n'est jamais utilisée pour désigner une maladie ou une infirmité. Nous lisons par exemple dans Nombres 33 : 55 que les Cananéens seraient pour les Israélites comme des "échardes (ou des épines) dans vos yeux" et des "aiguillons dans vos côtés." La même image est aussi reprise dans Josué 23 : 13. Cette expression concerne les nations de Canaan. Dans ces deux passages, la Bible dit clairement que ces "échardes," "épines" ou "aiguillons" étaient les peuples de Canaan, donc des personnes. De manière tout aussi claire, Paul dit lui-même que son "écharde dans la chair" était une personne, "un ange de Satan."
"Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir" (2 Cor. 12 : 7).
Un ange de Satan.
D'autres versions parlent d'un "messager du diable." Là encore, cette expression, "écharde dans la chair," désigne une personne. Le mot "ange" est traduit du grec "angelos," qui apparaît 188 fois dans la Bible, et qui est traduit 181 fois par "ange." Dans tous les cas, il s'agit toujours d'une personne vivante, et non d'une chose. Des prédicateurs ont dit que cette écharde de Paul était une maladie. D'autres ont donné toute une liste de définitions possibles de cette "écharde," depuis une sorte de maladie orientale des yeux, jusqu'à une épouse inconvertie ! Toutefois, Paul dit clairement que son écharde dans la chair était un "ange de Satan" (voir Matthieu 25 : 41).
"Pour me souffleter."
Paul ajoute que cet ange avait pour mission de le "souffleter" Ce mot "souffleter" signifie "donner des coups répétés," comme des vagues qui frappent régulièrement un navire (voir aussi Matthieu 26 : 67). Le fait d'être frappé de nombreux coups répétés nous suggère que cet ange de Satan le harcelait sans cesse. Nous savons par ailleurs que Paul souffrit cruellement de la part du monde :
- On a souvent tenté de le tuer (Actes 9 : 23).
- Il fut persécuté et pourchassé (Actes 13 : 50).
- Il fut lapidé et laissé pour mort (Actes 14 : 19).
- Il fut battu de verges et emprisonné (Actes 16 : 22).
- Il fut jugé cinq fois devant des tribunaux (par exemple, dans Actes 16 : 20).
- Il fit naufrage plusieurs fois (Actes 27 : 27-44).
Qui pourrait être responsable de toutes ces choses, sinon un ange de Satan ?
Il est certain que l'écharde de Paul ne pouvait pas être une maladie des yeux, car nous savons que c'est Dieu Lui-même qui l'a guéri de sa cécité (Actes 9 : 18).
Finalement, Dieu répondit à la prière persévérante de Paul, et lui dit :
"Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse" (2 Cor. 12 : 9). La grâce de Dieu s'administre souvent à notre âme. Dieu ne lui avait pas dit que Sa santé lui suffisait, mais Sa grâce.
Certains font référence à Galates 6 : 11 pour prouver que Paul devait avoir une vue défectueuse : "Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main." Le mot "lettre" utilisé ici est le même que celui qui apparaît dans 2 Corinthiens 3 : 6, et ne signifie pas une lettre de l'alphabet. Ensuite, le mot traduit par "grandes" ne fait pas référence à la taille, mais à la quantité, ou de la longueur. Il ne fait pas de doute que Paul veut dire aux Galates qu'il leur a écrit une longue lettre. Ce n'était pas son habitude d'écrire d'aussi longues lettres de sa propre main.
Nous lisons aussi dans Galates 4 : 15 :
"Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner."
Ce verset est supposé prouver que Paul avait les yeux malades, au point que les Galates lui auraient volontiers donné leurs yeux pour remplacer ses yeux malades ! Mais il ne s’agit là que d’une supposition, qui n’a aucun fondement biblique !
Il ne fait aucun doute que cette expression était commune à l'époque, et que les Galates l'avaient employée pour montrer à Paul à quel point ils l'aimaient. Nous avons des expressions semblables aujourd'hui, comme : "J'en donnerai ma main à couper !" Cela ne signifie certainement pas que notre main est atteinte d'une maladie grave !
Après avoir examiné les principaux passages des Ecritures qui nous parlent de guérison divine, nous pouvons, en conclusion, revenir à Matthieu 8 : 17, pour nous rappeler que Jésus "a pris nos infirmités," et qu'il "s'est chargé de nos maladies."
Ce que Dieu a déjà placé sur Jésus, Il ne veut pas le placer sur vous, ni sur moi.
Réclamez donc Lui maintenant même votre héritage, la guérison et une pleine santé !
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