Chapitre 14 : Prendre Dieu à Sa Parole.
Un jour, j'avais été invité dans une église Baptiste du Sud Yorkshire. Un petit garçon de 8 ans s'approcha pour recevoir l'imposition des mains. Sa mère remonta la manche du garçon, révélant la plaie irritante d'un eczéma purulent.
Je demandai au petit garçon : "Est-ce que Jésus va te guérir ?"
Le garçonnet me répondit avec confiance : "Bien sûr qu'Il va me guérir !"
Quatre semaines plus tard, je suis retourné dans la même église. Le petit garçon se fraya un chemin à travers la foule et s'approcha de moi.
"Tout est parti !" me dit-il avec un grand sourire de satisfaction.
"Montre-moi ton bras !" lui demandai-je.
Le petit garçon enleva son pull et remonta sa manche. Son bras était parfaitement guéri. Il n'y avait plus que quelques petites traces à l'endroit où était l'eczéma.
Je lui dis : "Et qui t'a guéri ?" - "C'est Jésus !" me répondit-il.
En regardant ce petit garçon retourner vers sa mère, j'ai élevé mon cœur vers le ciel, et j'ai remercié Dieu pour la foi de ce petit enfant !
A peu près à la même époque, je fus invité à une réunion dans la banlieue de Birmingham. Je devais parler sur la guérison divine. La salle était bondée. J'ai prêché un message d'évangélisation tout simple, invitant tous les assistants à abandonner le péché pour se tourner vers Jésus-Christ. De nombreuses personnes répondirent à cette invitation et témoignèrent publiquement de leur désir de recevoir Jésus comme leur Sauveur. Soudain apparut une petite fille mongolienne, habillée d'une belle robe blanche.
Au moment où je m'approchai d'elle, elle fut subitement saisie par la puissance de Dieu. Elle tomba à terre, sous l'onction du Saint-Esprit. Sa mère, qui avait tout vu, s'approcha pour porter assistance à sa fille. Je la rassurai, et lui expliquai que c'était l'onction du Seigneur qui était sur sa fille. Quelques minutes plus tard, il y eut une grande excitation. La mère de la petite fille leva les mains au ciel et s'écria : "C'est un miracle ! C'est un miracle !"
Le pasteur local s'approcha pour savoir ce qui se passait. Nous découvrîmes rapidement que la petite fille avait été miraculeusement guérie d'une grosse tumeur. La tumeur avait subitement disparu. Nous avons examiné son bras, et il était parfaitement normal. Quand l'assemblée se rendit compte de cet événement étonnant, tous se mirent à glorifier Dieu et à applaudir le Seigneur.
La mère et sa fille retournèrent à leur place, et j'élevai à nouveau mon cœur pour remercier Dieu de la foi de ce petit enfant. Si seulement notre foi pouvait être semblable à celle de ces petits enfants !
Au cours de l'une de mes mémorables croisades en Afrique de l'Ouest, je vis arriver à la réunion tout un groupe de jeunes. On me dit que beaucoup d'entre eux étaient sourds-muets. Le Saint-Esprit me poussa à inviter les pasteurs locaux à prier avec moi pour ces enfants. Ils se mirent en ligne devant l'estrade, et j'invitai la foule à se joindre à nous dans la prière. Au Nom Tout-Puissant de Jésus, nous chassâmes avec autorité ces esprits sourds et muets. La merveilleuse puissance de Dieu descendit sur nous.
L'atmosphère se chargea rapidement d'électricité spirituelle ! Les uns après les autres, les enfants furent miraculeusement guéris. Un petit garçon fut hissé sur l'estrade. Jésus l'avait guéri de sa surdité. Ses yeux étaient remplis d'étonnement et d'excitation. Il commença à parler : "Papa, mama, Jésus !"
Toute l'assemblée se mit à louer le Seigneur. On me dit plus tard que vingt-deux enfants sourds-muets avaient été guéris au cours de cette réunion mémorable. Ils avaient tous entendu et commencé à parler pour la première fois de leur vie !
Je n'oublierai jamais ces scènes étonnantes. Une nouvelle fois, je me dis en soupirant : "Oh, la foi d'un enfant !"
Avez-vous déjà remarqué comment un petit enfant peut vous faire confiance sans se poser de problèmes ? Ils croient tout simplement ce que vous leur dites !
Cela me rappelle toujours cette petite phrase, qui a toujours stimulé ma foi depuis de nombreuses années :
"Dieu l'a dit ! Je le crois ! Cela suffit !"
Cela vaut la peine de la répéter :
"Dieu l'a dit ! Je le crois ! Cela suffit !"
Aujourd'hui, dans notre monde si compliqué, nous aimons vérifier, questionner et analyser. Notre raisonnement naturel, et nos connaissances parfois si compliquées des choses spirituelles, peuvent aisément étouffer notre foi ! Nous perdons rapidement le contact avec cette foi simple qui touche tant le cœur de Dieu !
Le premier miracle de Jésus fut accompli à la suite d'un simple acte d'obéissance. Marie, la mère de Jésus, donna cette instruction toute simple aux serviteurs de la noce de Cana :
"Faites ce qu'il vous dira" (Jean 2 : 5).
Leur obéissance permit à Jésus de changer l'eau en vin. Plus tard, Jésus demanda à un aveugle d'aller se laver à la piscine de Siloé :
"Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair" (Jean 9 : 7).
Plus tard, cet homme témoigna :
"L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue" (Jean 9 : 11).
Quelle merveille ! Quelle foi simple en Dieu ! Un autre jour, le Maître demanda à un paralytique de se lever, de prendre son lit et de marcher. L'homme obéit à la parole de Jésus, et fut miraculeusement guéri.
Cela semble si simple ! Mais la foi en Dieu est simple ! Nous devons croire avec la simplicité d'un enfant ! L'imposition des mains est le plus simple des gestes !
Quand j'impose les mains aux malades et à ceux qui souffrent, au Nom merveilleux du Seigneur, je réfléchis souvent aux instructions du Seigneur, et je m'émerveille de voir à quel point elles sont simples. Oh, si notre foi était plus simple, nous pourrions prendre Dieu à Sa Parole !
En posant doucement mes mains sur les malades, au Nom de Jésus, j'ai conscience de la puissante onction du Saint-Esprit qui s'écoule au travers de moi. L'imposition des mains est un simple contact de foi qui permet de libérer la puissante grâce guérissante de Dieu.
En d'autres termes, j'accomplis cette simple tâche en obéissant au Seigneur, mais c'est ensuite le Seigneur qui fait le reste, et qui accomplit Ses œuvres puissantes.
Pour aller à l'essentiel, la guérison divine résulte d'une foi simple et d'une relation intime avec le Seigneur. Beaucoup de Chrétiens acceptent des idées confuses et compliquées en ce qui concerne la foi, et finissent par être paralysés par les doutes, les questions et les raisonnements.
Certains sont prêts à faire n'importe quoi, mais pas à garder une confiance en Dieu toute simple, persévérante et ferme. Quand vous leur présentez ce que la Bible dit à propos de la guérison divine, ils vous répondent parfois : "Mais je sais tout cela !"
Oui, ils le savent ! Leur intelligence est remplie de doctrines concernant la guérison divine, mais ils ont perdu leur foi toute simple en Dieu !
Un Chrétien ne doit jamais mettre de côté sa foi toute simple, pour la remplacer par quelque autre vertu ! Une connaissance approfondie des Ecritures, une réelle maturité spirituelle, et même les fruits de la justice, tout cela ne peut remplacer une foi ferme et simple !
"Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent" (Hébreux 11 : 6).
La foi est un ingrédient indispensable de notre relation avec Dieu.
J'ai connu des Chrétiens fidèles remplis des fruits de la justice, mais qui ont succombé à une maladie ou une infirmité. Quand l'épreuve sévère est venue, ils n'avaient pas cette foi simple, ferme et inébranlable, qui est si vitale en matière de guérison !
Combien il est facile de se tourner vers d'autres sources pour en attendre de l'aide, quand notre foi en Dieu est réellement mise à l'épreuve ! L'Eternel Dieu a fait confiance à Job, qui traversait pourtant de terribles épreuves. Il savait que Job tiendrait ferme, malgré les assauts violents qu'il allait subir.
Quand même son épouse lui a dit : "Maudis Dieu et meurs !", Job, ce fidèle serviteur de Dieu, a répondu : "Je louerai Dieu et je vivrai !" Job a gardé la foi, sans douter de Dieu. Il savait quelle serait sa fin !
"En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres" (Job 2 : 10).
Job prouvait par ses paroles qu'il aimait le Seigneur par-dessus tout, et qu'il Lui faisait parfaitement confiance.
Est-ce que Dieu peut vous faire confiance, dans l'épreuve que vous traversez ?
Peut-être êtes-vous troublé, anxieux, craintif, malade ou affligé ? Quelle merveilleuse occasion pour vous de mettre toute votre confiance en Dieu ! Quelle magnifique opportunité de prouver votre fidélité au Seigneur ! Que votre foi soit stimulée par tous vos problèmes, et présentez-les au Seigneur dans la prière. Nourrissez votre foi des promesses de Dieu ! Fortifiez votre foi en étudiant la Parole de Dieu, pour y trouver guérison et délivrance ! Approchez-vous plus près du Seigneur, et faites-Lui absolument confiance !
"L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point ; ne crains point, et ne t'effraie point" (Deut. 31 : 8).
"Béni soit l'Eternel, qui a donné du repos à son peuple d'Israël, selon toutes ses promesses ! De toutes les bonnes paroles qu'il avait prononcées par Moïse, son serviteur, aucune n'est restée sans effet" (1 Rois 8 : 56).
Demandez au Saint-Esprit de vous guider dans la Parole de Dieu. Sondez les Ecritures, pour y trouver révélation et conseil. Ne le faites pas en étant nerveux et tendu. Laissez au Seigneur le temps de vous guider dans Sa Parole. Passez du temps devant Lui. Prenez le temps d'écouter la voix du Maître. Il a la solution divine à tous vos problèmes ! Lisez votre Bible sous l'inspiration du Saint-Esprit. Le Seigneur révèlera Sa vérité à votre esprit régénéré !
Jésus a dit :
"Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira" (Jean 8 : 31-32).
Chapitre 15 : La guérison par la Parole de Dieu.
J'ai reçu un coup de téléphone d'une amie chrétienne. Son cher mari venait de mourir. A présent, c'était son chien, Tiny, un vrai petit compagnon, qui était malade. Elle me téléphonait dans sa détresse : "Le vétérinaire m'a dit qu'il n'y avait plus rien à faire. Aidez-moi, je vous en prie !"
J'ai réfléchi à sa requête dans la prière, et j'ai élevé mon cœur vers le ciel, pour avoir une direction du Seigneur. Le Saint-Esprit vint à mon secours, en me rappelant la Parole de Dieu :
"Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu" (Romains 8 : 19).
Cette direction scripturaire me poussa à envoyer à mon amie un mouchoir sur lequel j'avais prié, selon Actes 19 : 11-12. Elle l'appliqua, comme un point de contact de sa foi, sur l'animal malade, qui fut miraculeusement guéri. Au cours d'une réunion que je tenais dans le centre de Londres, cette amie vint me présenter son petit chien en pleine santé, pour témoigner de la fidélité et de la bonté de Dieu. L'issue heureuse de ce problème fut sans doute due à notre obéissance à la Parole du Seigneur.
Les bénédictions, les guérisons et les miracles sont des réponses divines à notre obéissance sans compromis à la volonté de Dieu.
Il est donc vital de rechercher la pensée du Seigneur, et d'obéir ensuite à Sa Parole sans hésiter.
On m'avait demandé de visiter une jeune femme gravement malade, dans un hôpital du Pays de Galles. On me dit qu'elle était paralysée, et qu'elle était soignée dans une unité de soins intensifs. Le temps de ma visite était strictement limité. J'ai consulté le Seigneur pour avoir Sa pensée. Le Saint-Esprit me rappela promptement un verset des Ecritures :
"L'Eternel est le soutien de ma (ta) vie : de qui aurais-je peur ?" (Psaume 27 : 1).
J'ai donc transmis ce message à la jeune femme. Plus tard, elle put témoigner que cette parole, inspirée d'en haut, avait pris racine dans son subconscient. Ce fut le point de départ d'une guérison miraculeuse.
J'avais dix-sept ans quand je suis tombé malade. J'ai dû m'aliter avec une dépression nerveuse. J'étais très abattu, et mes pensées étaient confuses. Un soir, alors que j'étais désespérément déprimé, j'ai décidé de me mettre à genoux. J'ai sérieusement prié le Seigneur pour mon problème. Le Seigneur m'accorda Sa grâce. Il me donna une remarquable vision de la croix et de mon Sauveur crucifié. J'entendis ces paroles du Seigneur, pleines de grâce, qui me percèrent le cœur : "Père, pardonne-leur…" Jésus me donna aussitôt une paix profonde dans le cœur. Sa présence envahit tout mon être. Une pleine assurance entra dans mon cœur, et je sus que Jésus m'avait sauvé. Je versai des larmes de joie, suivies par un profond sentiment de gratitude. A partir de ce moment, Jésus est devenu réel pour moi. Je pus avoir une communion intime avec le Seigneur. Sa présence permanente en moi devint une réalité. Je pouvais me confier en Lui et partager avec Lui les désirs les plus profonds de mon cœur. Cette relation nouvelle et vivante avec Jésus me permit de recevoir un miracle de guérison divine. Quelques jours après ma conversion, je demandai au Seigneur de me révéler sa vérité concernant la guérison. Très vite, le Saint-Esprit me poussa à prendre ma Bible, et à l'ouvrir devant le Seigneur. Mes yeux se posèrent sur les versets suivants :
"Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie ? Qu'il chante des cantiques. Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace." (Jacques 5 : 13-16).
Je pouvais à peine en croire mes yeux ! Je relus ce passage une deuxième, puis une troisième fois. Le Seigneur était en train de me donner des instructions très claires sur la manière de recevoir une guérison par Sa puissance !
Les anciens de l'église locale vinrent me visiter, et je leur montrai ce qu'ils devaient faire, dans Jacques 5 : 14. Ils acceptèrent d'obéir aux Ecritures et de m'oindre d'huile. Ils m'oignirent généreusement, et commencèrent à prier de manière positive. En quelques secondes, la puissance de Dieu envahit tout mon être comme de l'électricité. Je fus comme chargé d'une vie nouvelle. Des vagues de bénédiction vinrent vivifier toutes les fibres de mon être. Cette libération était tellement magnifique que je fus rempli de joie. Je me levai rapidement de mon lit de malade, et entrepris prudemment de descendre au rez-de-chaussée. Mon appétit me revint, et mes forces aussi. Quelques jours plus tard, je retournai à mon travail, en pleine forme.
C'est la puissance de Dieu qui m'avait relevé, et c'est mon Seigneur ressuscité qui m'avait guéri ! Quand je réfléchis à ce miracle, j'ai conscience qu'il a été dû au fait que nous avons simplement pris Dieu à Sa Parole !
Cela fait plus de cinquante ans que je suis activement engagé au service du Seigneur. Pendant toute cette période, pleine d'activités, j'ai joui d'une remarquable santé.
J'aimerais vous expliquer à présent quels sont les facteurs qui m'ont permis de bénéficier de cette santé :
- Un engagement total pour Christ.
- Une réaction positive face à la maladie.
- Quand les symptômes persistent.
- Rempli de puissance et d'autorité.
- Il est essentiel de se nourrir correctement.
- L'exercice physique et le grand air.
- Je réclame chaque jour la santé divine.
"Aucun malheur ne t'arrivera, aucun fléau n'approchera de ta tente" (Psaume 91 : 10).
"Les justes croissent comme le palmier, ils s'élèvent comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de l'Eternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants" (Psaume 92 : 12-14).
Nous pouvons disposer de la santé divine, tout comme de la guérison divine ! Le même Seigneur merveilleux est la force de ma vie et la santé de tout mon être !
Si seulement nous pouvions prendre Dieu à Sa Parole, et agir avec une foi sans compromis, en nous appuyant sur Ses promesses infaillibles !
Un jour, une femme Cananéenne vint trouver Jésus en Le priant de guérir sa fille, qui était tourmentée par un démon. Elle cherchait désespérément à être bénie, mais elle se heurta à un silence :
"Il ne lui répondit pas un mot" (Matthieu 15 : 23).
Cela ne ressemblait pas à Jésus ! Qu'avait-elle donc fait pour mériter un tel traitement ? Toutefois, elle refusa de se décourager, et se tourna vers les disciples du Seigneur pour implorer leur aide. Eux aussi refusèrent de la secourir, et lui ordonnèrent de partir. Mais cette femme, déterminée à obtenir de l'aide pour sa fille, retourna vers Jésus. Mais Jésus lui répondit :
"Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël" (Matthieu 15 : 24).
Elle insista, et tomba à Ses pieds en Lui disant : "Seigneur, secours-moi !" Mais Jésus lui répliqua :
"Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens" (Matthieu 15 : 26).
Une quatrième fois, cette femme insista pour recevoir la délivrance de sa fille. Alors Jésus lui dit :
"Femme, ta foi est grande ; qu'il te soit fait comme tu veux. Et, à l'heure même, sa fille fut guérie" (Matthieu 15 : 28).
Voilà une foi qui refuse d'accepter un "non" comme réponse ! C'est une détermination absolue à obtenir les promesses du Seigneur, un refus de baisser les bras tant que le Seigneur n'a pas répondu, jusqu'à ce que la réponse vienne ! L'Eglise primitive priait sans cesse, jusqu'à ce que l'apôtre Pierre soit délivré de sa prison !
Cela ne veut pas dire que nous devions entrer dans des procédures de prière compliquées. Mais nous devons simplement avoir une détermination sans faille de prendre Dieu à Sa Parole. Combien il est facile de baisser les bras, alors que la bénédiction était toute proche !
Je dois encore souligner que l'aspect le plus important de la guérison divine est notre relation personnelle avec le Seigneur. Croire, c'est recevoir. Quand nous maintenons cette attitude de foi, Jésus peut diriger vers nous Sa grâce guérissante. A mesure que s'écoule en nous la bénédiction du Seigneur, nous sommes progressivement vivifiés et restaurés.
Quand mes ressources naturelles sont épuisées, je me repose simplement dans la présence de Jésus, et je laisse les vagues de Sa puissance et de Sa gloire me régénérer et me vivifier. C'est comme si je me tenais sous une cascade rafraîchissante ! Je suis alors saturé de Sa présence et de Sa puissance. Le vin nouveau du Saint-Esprit restaure mon âme et vivifie mon corps mortel. Au début, je pense que je suis simplement en train de toucher le bord de la tunique de mon Sauveur. J'étends ma main vers le ciel avec une foi d'enfant. Je fais le geste de toucher le Seigneur. Puis j'accepte simplement la bénédiction de Sa grâce guérissante, et Sa merveilleuse puissance devient aussitôt une réalité. Je refuse de quitter la présence immédiate du Seigneur, tant qu'Il ne m'a pas rempli de sa divine vertu. En maintenant cette communion intime et bénie avec Jésus, Sa vie de résurrection remplit tout mon être.
Il n'y a rien de plus merveilleux, sur cette Terre, que d'expérimenter la puissance de Jésus qui s'écoule dans tout votre être ! Etre concentré sur le Seigneur, c'est la clef de la guérison et de la santé ! Sans cesse je me tourne vers le Seigneur pour recevoir un influx de sa puissance et de Sa grâce. Je refuse de m'en aller, tant que je ne suis pas pleinement chargé de cette bénédiction céleste !
Tant que je maintiens ce contact et cette communion bénie avec Jésus, des fleuves d'eau vive rafraîchissent, vivifient et régénèrent mon âme, mes pensées et mon corps.
Chapitre 16 : Connaître la volonté de Dieu.
Je voudrais à présent parler de l'un des aspects les plus controversés de la guérison divine : comment connaître la volonté de Dieu ?
Parmi tous ceux qui recherchent la guérison divine, nombreux sont ceux qui se demandent si Dieu veut vraiment les guérir. Ils prient donc ainsi : "Seigneur, si c'est Ta volonté de me guérir, guéris-moi !"
Nous devons donc tout d'abord comprendre quelle est la volonté de Dieu. Jésus a dit :
"Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Hébreux 10 : 7). Voir aussi le Psaume 40 : 7).
Jésus S'est entièrement consacré à faire la volonté de Son Père, telle qu'elle était révélée dans la Bible, la Parole de Dieu.
"Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement" (Jean 5 : 19).
"Il ne fait que ce qu'il voit faire au Père !"
Ainsi, la volonté de Dieu est la révélation de Sa pensée, de Son plan et de Ses voies. Jésus connaissait la volonté de Dieu, parce qu'Il avait étudié la Parole écrite de Dieu, et qu'Il obéissait à tout ce qui y est écrit. Examinez à nouveau le verset que nous avons déjà cité :
"Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Hébreux 10 : 7). Voir aussi le Psaume 40 : 7.
Que voulait dire Jésus par là ? Le "livre" dont Il parle concerne tout l'Ancien Testament. En Hébreu, c'est le même mot qui est traduit par "testament" et "volonté."
Ainsi, "l'Ancien Testament" et le "Nouveau Testament" pourraient aussi se traduire par : "l'Ancienne Volonté" et la "Nouvelle Volonté." Ainsi, la Parole inspirée de Dieu n'est rien d'autre que la volonté de Dieu.
Jésus a reçu la révélation de la volonté de Dieu en lisant la Parole inspirée de Dieu, tous les écrits de l'Ancien Testament. La Bible nous dit que "toute Ecriture est inspirée de Dieu" (2 Timothée 3 : 16). Par conséquent, si nous désirons connaître la volonté de Dieu, nous devons lire ces "testaments" et les étudier nous-mêmes. Avec l'assistance du Saint-Esprit, nous discernerons facilement quelle est la pensée du Seigneur et quelle est la Volonté de Dieu. Il nous faut donc lire et étudier la Parole de Dieu dans la prière.
Un jour, un lépreux s'est approché de Jésus pour être guéri. Mais il ne connaissait pas bien la vérité divine. Il a donc dit au Seigneur : "Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur" (Matthieu 8 : 2). Ce lépreux ne doutait pas de la puissance de Jésus, ni du pouvoir qu'Il avait de le guérir, mais il ne savait pas si Jésus voulait le guérir ! Quelle fut la réponse de Jésus ?
"Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre" (Matthieu 8 : 3).
Il était essentiel que le lépreux sache d’abord que Jésus voulait le guérir.
Ce récit nous montre à quel point il est vital que nous connaissions la volonté de Dieu, avant de prier pour notre guérison ou notre délivrance. Nous ne pouvons nous approcher avec confiance du trône céleste que lorsque nous sommes certains de la volonté de Dieu en la matière. Jésus parle de la volonté de Dieu dans la prière qu’Il a enseignée à Ses disciples :
"Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel" (Matthieu 6 :10).
Ce qui se passe sur la Terre doit donc correspondre à ce qui se passe dans le Ciel. Sachant qu’il n’y a ni maladie ni infirmité au Ciel, nous avons le droit de prier en conséquence.
Enfin, la guérison de ce lépreux nous révèle encore autre chose. Quand nous offrons la "prière de la foi," nous devons considérer deux choses fondamentales. Tout d’abord, nous devons prier selon la volonté de Dieu, afin de voir la volonté de Dieu s’accomplir. En matière de prière de la foi, il est hors de question de prier en disant : "Si c’est Ta volonté…" C’est la prière du paresseux, qui est prononcée en général par ceux qui ignorent ou ne comprennent pas les principes fondamentaux de la prière. Il est essentiel de savoir clairement quelle est la volonté de Dieu, avant de faire la prière de la foi. Cela ne sert pas à grand-chose de prier, si nous ne prions pas en accord avec la volonté parfaite de Dieu. Ainsi, avant de faire la prière de la foi, nous devons d’abord connaître la volonté de Dieu, puis prier selon la volonté de Dieu.
Beaucoup de Chrétiens sincères disent : "Je sais que Dieu peut me guérir, mais est-ce qu’Il veut me guérir ? "
Avant de recevoir la guérison divine, il est donc essentiel d’avoir une révélation personnelle que Dieu veut nous guérir.
La prière de la foi s’appuie sur notre connaissance personnelle de la volonté révélée de Dieu. Je connais une sœur Anglicane qui a reçu de nombreuses guérisons divines. Chaque fois qu’elle est malade, elle pose les questions suivantes :
- "Seigneur, pourquoi suis-je malade ?"
- "Seigneur, de quelle manière veux-Tu le guérir ?"
"Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse" (Psaume 107 :20).
Rappelez-vous toujours que la Parole de Dieu est la révélation de Sa volonté. C’est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier. Sa Parole est Esprit et Vie. Sa Parole est santé et guérison pour tout notre corps. C’est pour cela que nous devons promptement consulter la Parole de Dieu, dès l’instant où nous sommes victimes d’une maladie ou d’une infirmité.
Qu’en est-il de ceux qui croient que c’est Dieu qui veut les rendre malades ou infirmes ? Beaucoup, parmi eux, offrent un témoignage qui manque de cohérence. Une sœur qui souffrait d’arthrite tenta de me convaincre que son infirmité entrait dans la même catégorie que l’écharde dans la chair de Paul. Elle soutenait avec insistance qu’elle souffrait pour la gloire de Dieu. Je lui proposai de prier pour sa guérison, mais elle refusa, et me dit :
"C’est ma croix, et je dois la porter ! Je souffre pour la gloire de Dieu !"
Cependant, ma question suivante se révéla très embarrassante ! Je lui demandai : "Avez-vous recours à la médecine pour vous soigner ?" Elle me répondit : "Oh oui ! J’ai un excellent docteur, et mes pilules me font beaucoup de bien !"
Je lui fis alors remarquer que sa philosophie, qui lui faisait croire qu’elle souffrait pour la gloire de Dieu, était en contradiction complète avec son désir de guérir par la médecine. Elle reçut aussitôt la lumière !
Ceux qui prétendent souffrir pour la gloire de Dieu devraient être heureux d’être malades ! La dernière chose qu’ils devraient faire, c’est chercher la guérison en ayant recours à la médecine, ou à toutes sortes de moyens ! En fait, une telle philosophie pourrait même suggérer que ceux qui souffrent ainsi pour la gloire de Dieu devraient désirer être encore plus malades, afin de glorifier Dieu encore plus !
Tout cela est complètement illogique, et totalement contraire à la Parole et à la volonté de Dieu !
Chapitre 17 : Comment garder votre guérison.
J’ai reçu une lettre écrite par une sœur qui souffrait d’arthrite, et qui avait assisté à l’une de mes croisades :
"Cher frère Scothern,
J’ai assisté récemment à l’une de vos réunions, et vous m’avez imposé les mains au Nom du Seigneur Jésus. La puissance de Dieu est tombée sur moi, et je me suis retrouvée allongée à terre. Cette expérience spirituelle fut indescriptible. Je suis rentrée chez moi en me réjouissant dans le Seigneur, mais, à ma grande déception, je n’ai pas été guérie. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ?"
Je lui répondis ceci :
"Chère amie en Christ,
Quand nous nous approchons pour recevoir l’imposition des mains, c’est avec le désir de recevoir la guérison de notre Seigneur vivant. Mais une guérison est très différente d’un miracle. La guérison est un processus. Elle est toujours progressive, tandis qu’un miracle est en général instantané. Le verbe "guérir" signifie "aller mieux, recouvrer la santé." Cela suggère une progression. Vous avez peut-être espéré un miracle, et parce que rien ne s’est passé immédiatement, vous avez abandonné votre confiance, et permis à votre déception d’étouffer votre foi. Vous n’avez pas réalisé que l’œuvre de guérison divine avait déjà commencé en vous. Oui, au moment même où vous avez reçu l’imposition des mains, Dieu avait commencé à accomplir Sa Parole, et vous aviez commencé à guérir. Cependant, quand vous avez laissé entrer en vous la déception, le doute et l’incrédulité, qui ont sapé votre foi, vous avez aussitôt fait cesser ce processus de guérison divine. Dès que vous recevez l’imposition des mains au Nom de Jésus, le ministère de guérison commence à s’exercer. Si, cependant, vous laissez la déception, le doute et l’incrédulité saper votre foi, le processus de guérison divine cesse immédiatement. Ce processus continue aussi longtemps que nous gardons une attitude positive de foi. Ainsi, chère amie chrétienne, parce que vous avez laissé cette attitude négative étouffer votre foi, l’opération divine du Saint-Esprit a cessé de guérir votre corps. Je vous exhorte donc à établir un nouveau point de contact avec le Seigneur Jésus. Mais, cette fois, croyez de tout votre cœur que l’œuvre de grâce de la guérison va s’opérer continuellement dans votre corps, selon la volonté du Seigneur."
Un autre Chrétien m’a écrit ceci :
"Cher frère Scothern,
Je suis venu à votre réunion pour recevoir une guérison divine, et le Seigneur m’a merveilleusement guéri. Quatre semaines plus tard, j’avais toujours une santé merveilleuse. Mais, il y a quelques jours, quand je me suis réveillé, tous les symptômes de ma maladie étaient revenus. Je suis très troublé et déçu. Je ne peux pas comprendre pourquoi cette maladie est revenue, surtout après être resté guéri pendant si longtemps. Aidez-moi, je vous en prie !"
Pourquoi nos maladies et nos infirmités reviennent-elles ? Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que nous avons affaire à un ennemi très subtil et très tenace ! Il saisira toutes les occasions de nous rendre malades ou infirmes. Il nous éprouvera tant qu’il le pourra, en faisant réapparaître les symptômes d’une ancienne maladie. Nous pouvons être tentés physiquement, tout comme nous pouvons être tentés spirituellement. La tentation est toujours la première étape de l’action de Satan. Il essaye toujours de nous tenter pour nous faire pécher. La tentation n’est pas un péché. Le péché, c’est quand nous succombons à la tentation. Si nous résistons résolument à la tentation, nous remportons une grande victoire sur le péché et sur Satan. De même, Satan peut aussi nous tenter physiquement, en faisant apparaître dans notre corps certains symptômes. Quand nous avons été guéris par le Seigneur, Satan attend le moment où nous sommes vulnérables pour faire réapparaître les mêmes symptômes. Un matin, nous nous réveillons pour constater que tous les symptômes sont revenus ! Si nous les acceptons sans résistance, nous retomberons rapidement malades. Il faut que nous résistions à tout nouveau symptôme, aussi résolument que nous résisterions à une tentation spirituelle. Ces symptômes sont souvent les signes avant-coureurs d’une maladie que Satan cherche à nous envoyer. Nous devons leur résister résolument, au Nom puissant de Jésus.
Au cours de la première année de ma conversion, j’ai été merveilleusement guéri par le Seigneur Jésus. Un jour, sans prévenir, tous les anciens symptômes sont revenus. Comme j’avais déjà été averti de cette éventualité, j’ai résisté à ces symptômes, leur ordonnant de me quitter, au Nom de Jésus. Ces symptômes ont persisté pendant quelque temps, mais j’ai résolument refusé de céder. J’ai continué à donner gloire à Dieu pour ma santé, et à résister aux symptômes au Nom de Jésus, par le sang de Jésus, et avec l’arme de la louange. En l’espace de 24 heures, les symptômes ont commencé à disparaître, et j’ai été de nouveau complètement guéri.
Nous devons résister en nous servant de toutes les armes qui sont à notre disposition. La Bible dit que si nous résistons à l’ennemi, il s’enfuira loin de nous. Si les symptômes persistent, malgré tout ce que nous pouvons faire, nous devons demander au Seigneur de nous guider, et de nous montrer ce que nous devons faire.
Il y avait cinq portiques autour de la piscine de Bethesda. Je vous suggère donc cinq moyens pour vous permettre de conserver votre guérison.
Tout d’abord, la Bible dit que nous devons marcher par la foi et non par la vue. La vue, comme nos sensations, est l’un de nos sens naturels. Souvent, quand je prie pour un malade, il me dit : "Mais je ne me sens pas mieux !" Ou bien, au contraire, il me dira qu’il se sent merveilleusement bien ! Ces témoignages dépendent de leurs sensations physiques. Mais nos sensations peuvent être tellement contradictoires ! Ce qui excite nos sensations aujourd’hui peut nous laisser complètement froids demain. Nos sensations humaines varient comme le temps ! En fait, elles peuvent varier d’un instant à l’autre ! Notre foi ne doit donc jamais dépendre de ce que nous sentons ou ressentons. Notre foi et notre confiance doivent toujours être fondées sur la Parole de Dieu. Nos sensations, comme nos sentiments, sont tellement variables ! Jésus a dit : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Matthieu 24 :35). Le seul fondement de notre foi reste donc ce que Dieu a déclaré et décrété !
Je connais une Chrétienne qui était venue à l’une de nos réunions. Elle avait une tumeur cancéreuse. J’ai prié pour elle au Nom du Seigneur Jésus, et j’ai commandé à cette tumeur cancéreuse de disparaître. A partir de ce moment, cette sœur a continué à confesser : "Par les meurtrissures de Jésus, je suis guérie !"
Quand les gens lui demandaient comment elle avait été guérie, ou si elle allait mieux, elle répondait : "Je m’appuie entièrement sur les promesses de Dieu. Dieu m’a promis que je suis guérie par les meurtrissures de Jésus !" En d’autres termes, elle ne se laissait aucunement influencer par ses sens, ni par ses sensations. Certains jours, elle se sentait mieux, et d’autres, elle se sentait plus mal. Mais elle conservait une confession sans faille. Elle répétait sans cesse : "Par Ses meurtrissures, je suis guérie !" Le Seigneur finit par la guérir miraculeusement. Elle avait marché par la foi et pas par les sens. En général, nos sens ne sont pas dignes de confiance ! Nous marchons par la foi, en prenant Dieu à sa Parole ! Nous savons que nos maladies et nos infirmités ont été placées sur Jésus. C’est une transaction légale ! Nous réclamons par la foi notre guérison et notre santé. Nous croyons à chaque instant que ce que Dieu a dit est absolument vrai. Ne faites donc pas dépendre votre foi de ce que vous sentez ou percevez, mais faites-la dépendre de la merveilleuse Parole de Dieu !
Considérons à présent la seconde vérité. Quand on a prié pour nous, nous devons tenir ferme à la confession de notre foi, sans défaillir. Nous devons croire, dès que nous avons prié, que la grâce guérissante de Dieu et sa puissance agissent effectivement en nous. Nous devons croire que la grâce guérissante de Jésus a déjà commencé à agir en nous ! Jésus a dit :
"C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11 :24).
Nous devons garder fermement cette confession de notre foi, sans douter ni faiblir.
Notre foi fluctue en raison de notre confession. Si nos paroles sont négatives, notre foi diminue. Si nos paroles sont positives, notre foi grandit. Nous devons très peu parler de nos maladies et de nos symptômes. Nous devons cesser de dire autour de nous que notre maladie gagne du terrain. Nous devons cesser de guetter les signes, les symptômes ou les manifestations de faiblesse, et commencer à regarder au Seigneur. Nous devons continuellement Lui rendre grâces pour le processus de guérison divine, en croyant qu’il a effectivement commencé dans notre corps. Nous acceptons cette glorieuse vérité, et nous croyons que le Seigneur est déjà à l’œuvre en nous, guérissant et vivifiant notre corps mortel. Notre attitude et notre confession doivent être positives en tout temps. Si notre confession faiblit, nous devons immédiatement revenir à la Parole de Dieu pour y trouver une inspiration et des forces nouvelles. Nous devons nous discipliner dans ce domaine. Nous devons rejeter les doutes et toutes les pensées négatives.
Si l’on nous interroge sur notre santé, nous pouvons dire : "Je fais confiance de tout mon cœur à mon divin Médecin ! Par Ses meurtrissures, Il est en train de me guérir !"
Chaque confession positive vous fait bénéficier d’une nouvelle vague de force et de santé divines, qui vous est envoyée par le Seigneur Jésus. Que votre cœur et vos lèvres expriment des paroles de foi ! Le Seigneur récompensera et honorera votre confiance en Lui ! Les Ecritures disent : "Il veille sur Sa Parole, dans ton cœur et sur tes lèvres, pour l’accomplir." La pleine manifestation de votre guérison peut prendre un certain temps, vous ne la constaterez peut-être pas aujourd’hui ni demain, mais la Parole de Dieu affirme que nous serons guéris et délivrés ! Nous devons donc tenir ferme et nous appuyer sur les promesses certaines du Seigneur. Mémorisez ces promesses, confessez-les dans votre cœur et sur vos lèvres, et agissez selon ces promesses ! Refusez de céder, soyez toujours positifs, et honorez la Parole du Seigneur.
Je voudrais à présent souligner un troisième point. Nous devons sans cesse nous rappeler que toutes nos maladies et toutes nos infirmités ont été placées sur le Seigneur Jésus-Christ. Nous devons savoir que la guérison fait partie de Son œuvre expiatrice. Les meurtrissures de Jésus justifient notre droit à réclamer la guérison divine en permanence !
Continuez à faire confiance à Dieu et à croire, en sachant qu’un retard ne signifie pas un refus ! Je connais une sœur en Christ pour laquelle nous avons prié, en l’oignant d’huile, mais sans résultat apparent. Pendant 92 jours, elle rendit grâces à Dieu pour sa guérison, par la foi. Puis, un jour, son goitre commença à se dessécher, jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement. Naaman, le général Syrien, dut se plonger sept fois dans le Jourdain avant d’être complètement guéri de la lèpre. Au début, il voulut contester avec Dieu, sur la manière dont il pensait recevoir la guérison. Mais il finit par se soumettre, et obéit à la Parole du Seigneur. Il ne fut pas guéri la première fois qu’il se plongea dans le Jourdain, ni la seconde, ni la troisième fois. Il dut se plonger sept fois, refusant de se décourager, et donnant gloire à Dieu. Un aveugle dut être touché deux fois par Jésus avant de recevoir une guérison complète. Les murailles de Jéricho ne s’écroulèrent pas le premier jour où les Israélites firent le tour de la ville. Ils marchèrent en silence pendant sept jours. Puis, le septième jour, ils poussèrent un cri puissant, et les murailles s’écroulèrent ! Leur patience et leur persévérance furent bien récompensées ! De même, nous devons refuser de nous décourager. En fait, il se peut même que notre état se détériore pendant un temps, parce que nous avons affaire à un ennemi puissant, qui cherchera toujours à nous décourager.
Charles Hadfield était aveugle depuis son adolescence. Il donna sa jeune vie à Christ au cours de l’une de mes croisades. La première fois que je priai pour sa guérison, rien ne se passa. Je priai une seconde fois, sans plus de résultat. Il revint une troisième fois, et il commença à guérir progressivement, jusqu’à ce que sa vue soit complètement restaurée. Aujourd’hui, il conduit sa voiture, lit et étudie sans lunettes.
Matty Evans fut miraculeusement guérie d’un cancer à la gorge, au cours du premier réveil que nous avons connu dans l’Ouest du Pays de Galles. Lors de la première réunion à laquelle elle assista, rien ne se passa, et elle rentra chez elle complètement découragée. Toutefois, des amis fidèles l’encouragèrent à venir à une seconde réunion. Ce fut là que tout arriva ! Matty fut merveilleusement sauvée, et miraculeusement guérie par la puissance de Dieu. Douze ans plus tard, elle était toujours en parfaite santé, donnant gloire au Seigneur. Nous devons donc être patients et persévérer, et nous attendre à recevoir du Ciel la réponse de Dieu.
Le quatrième point concerne notre foi. La Bible dit : "La foi sans les œuvres est morte" (Jacques 2 :26). Beaucoup attendent passivement un miracle, alors que c’est Dieu qui, peut-être, attend que nous mettions notre foi en action, en nous appuyant sur Sa Parole. Quand le Maître guérissait les malades, Il leur donnait souvent un commandement auquel ils devaient obéir par la foi : "Lève-toi, prends ton lit et marche !" "Va te montrer au sacrificateur !" "Va à la piscine de Siloé et lave-toi !"
Quand les malades et les infirmes obéissaient au Seigneur et mettaient leur foi en action, Jésus les guérissait. Quand nous agissons en nous appuyant sur la Parole de Dieu, notre foi devient une puissance vivante. Dès que nous avons reçu la bénédiction et l’onction du Seigneur, il est temps de mettre notre foi en action. Bien entendu, nous devons agir avec sagesse et discernement, accomplissant tout ce que nous faisons par la puissance du Nom de Jésus. Chaque malade peut alors commencer à faire toutes les petites tâches qu’il lui était impossible de faire jusque-là.
Je me rappelle un exemple qui illustre bien la nécessité de la foi et des œuvres. Quelqu’un faisait traverser un lac à un ami, sur une barque à rames. Il prit d’abord une rame, et commença à ramer avec vigueur. Mais il vit qu’il ne faisait que des cercles sur la gauche. Il rentra alors la rame dans le bateau, pensant qu’elle "ne marchait pas." Il saisit l’autre rame, et commença à ramer, pour s’apercevoir qu’il faisait des cercles sur la droite. Il comprit alors qu’il devait prendre les deux rames, et qu’en les utilisant ensemble, il pouvait faire avancer le bateau en ligne droite et atteindre l’autre rive.
Il est bon de recevoir notre bénédiction et l’onction de Dieu. Mais ce n’est que la première rame ! Il nous faut ensuite utiliser notre seconde rame, mettre notre foi en œuvre, et agir en nous appuyant sur la Parole de Dieu. Nous devons croire que le Seigneur travaille avec nous et agit selon Sa Parole. Nous devons associer les œuvres à la foi, car la foi sans les œuvres est morte.
Je le répète, nous devons agir avec discernement et d’une manière responsable. Je connais une sœur qui fut merveilleusement guérie d’une arthrite. Mais elle commença à faire des choses insensées. Elle se procura une échelle et commença à peindre les plafonds de sa maison. Soudain, l’échelle glissa, elle tomba et se blessa. A cause de ce choc, l’arthrite revint. Si elle avait agi de manière sensée, son témoignage serait resté intact. Nous devons donc faire preuve de sagesse quand nous mettons notre foi en action.
J’aborderai à présent le cinquième point. Parfois, ceux qui sont bénis au cours de nos réunions de guérison me demandent : "Dois-je arrêter de prendre mes médicaments, après la prière ?" C’est un problème très délicat. La réponse dépend en général de la personne concernée. Je connais des gens qui ont décidé d’arrêter immédiatement tout traitement, et qui ont été miraculeusement guéris. J’en ai connu d’autres qui ont beaucoup souffert après avoir cessé de prendre leurs médicaments. Il est donc essentiel de consulter le Seigneur dans la prière, avant de prendre une décision dans ce domaine. Si nous avons une pleine conviction, qui nous est donnée par la Parole de Dieu, alors nous pouvons décider d’arrêter notre traitement médical. Même alors, nous pouvons décider de demander l’avis d’un médecin chrétien, surtout si nous prenons des médicaments depuis longtemps. Rappelez-vous toujours que nous devons donner un bon témoignage. Nous devons toujours faire ce qui est agréable au Seigneur. Priez donc le Seigneur, avant de prendre une décision dans ce domaine, et le Seigneur vous montrera clairement ce qui est le meilleur pour vous et pour Sa gloire !
Chapitre 18 : Croire, c’est recevoir.
J’ai reçu beaucoup de lettres de Chrétiens désespérés, qui avaient rempli toutes les conditions de la guérison divine, mais sans en recevoir aucun profit. Ayant étudié chacun de ces cas individuellement, j’ai compris qu’il y avait un aspect de la foi que beaucoup négligent. J’ai compris que croire, c’est recevoir. Avant de partager cette importante vérité, permettez-moi de revenir sur trois problèmes que j’ai déjà mentionnés.
Tout d’abord, il y a une nette différence entre une guérison et un miracle. Un miracle est un acte décisif qui dépend de la puissance et de la volonté souveraine de Dieu. C’est le Seigneur qui choisit le moment et le lieu pour accomplir un miracle. Nous pouvons nous attendre à un miracle, mais c’est Dieu qui décide de nous l’accorder ou pas. Toutefois, la guérison divine est un droit que tous les Chrétiens ont acquis, grâce au sacrifice expiatoire accompli par Jésus (Matthieu 8 :17 ; 1 Pierre 2 :24).
Guérir signifie "recouvrer la santé." Cela évoque un processus, plutôt qu’une œuvre de grâce instantanée.
En second lieu, la foi et l’espérance sont deux vertus différentes. La foi agit au moment présent, alors que l’espérance contemple le futur.
En troisième lieu, la guérison divine est un flot constant de grâce et de bénédiction, très semblable au pardon. Obéissez au Seigneur, ôtez les obstacles, et engagez-vous dans ce flot pour être guéri !
Retenez ces vérités importantes, et méditez à présent cette phrase : "Croire, c’est recevoir." Croire concerne toujours le moment présent. Si vous pensez : "Dieu va me guérir !" c’est de l’espérance. Chaque fois que vous pensez que vous serez guéri dans le futur, vous quittez le domaine de la foi, pour entrer dans celui de l’espérance. Certains disent : "Je sais que je recevrai ma guérison !" C’est encore de l’espérance ! Ce n’est pas de la foi. "Je guérirai quand ce sera le moment de Dieu !" Là encore, il s’agit d’espérance et non de foi. "Je guérirai à la prochaine réunion de prière pour la guérison !" C’est toujours de l’espérance, et pas de la foi !
Si vous vous attendez à recevoir un jour la guérison, c’est de l’espérance. Ce n’est pas cela croire. La foi, c’est croire que Dieu est en train de vous guérir maintenant, en ce moment même !
Quand vous croyez vraiment, c’est que vous êtes déjà en train de recevoir, maintenant même. Au moment même où vous croyez, vous mettez en action la bénédiction de Dieu et la guérison. Au moment où vous croyez, vous vous engagez dans le flot de Sa guérison, de Sa grâce et de Sa puissance. Au moment où vous croyez, vous êtes déjà en train d’être guéri ! Croire, c’est recevoir ! Croire, c’est recevoir !
Quand j’impose les mains aux malades, au Nom de Jésus, je crois qu’à partir de ce moment même, ces malades sont en train d’être guéris. Le processus de guérison divine commence dès cet instant. Dieu doit honorer Sa parole, et Il le fait ! A partir de ce point de contact initial, la grâce guérissante de Dieu commence à agir. Il faut que le malade le sache et l’accepte sans douter. Même si les symptômes persistent, il faut accepter le fait que Dieu honore déjà sa Parole, et que la guérison divine a déjà commencé.
En outre, il est de la plus haute importance que nous maintenions cette attitude de foi, afin que la grâce guérissante de Dieu puisse continuer à s’écouler en nous sans obstacles. Si nous établissons un point de contact pour notre foi, par exemple l’imposition des mains, c’est pour marquer le début de l’action de la guérison divine. Chaque malade doit accepter ce fait et le comprendre clairement.
A partir de ce moment, notre attitude devrait être la suivante : "Dieu est en train de me guérir ! Son œuvre a déjà commencé en moi ! J’obéirai, et je rendrai grâces au Seigneur, jusqu’à la pleine manifestation de ma guérison, sans douter !"
Cette attitude positive implique une communion personnelle permanente avec Jésus. Nous devons rester constamment conscients que nous sommes en train de recevoir un flot ininterrompu de Sa grâce guérissante et de Sa force. Nous devons sans cesse réaliser que nous sommes plongés en permanence dans le flot de l’amour guérissant de Christ. Quand nous maintenons cette attitude réceptrice, la guérison continue à agir en nous.
Un jour, j’ai visité un jeune homme à l’hôpital. Il était malade d’un cancer, et son état était désespéré. Quand je lui ai lu un passage des Ecritures, ses yeux se sont remplis de larmes. Il accepta de donner sa vie à Christ, et demanda à Jésus de le sauver. Je lui ai ensuite imposé les mains et j’ai prié pour qu’il reçoive la guérison divine. En lui imposant les mains, je lui ai dit :
"A partir du moment où je vais t’imposer les mains, le Seigneur va commencer à te guérir. Accepte cette Vérité de tout ton cœur. Jésus est en train de te guérir maintenant ! Quand je vais te toucher, Sa grâce guérissante va commencer à s’écouler dans tout ton être. Tu vas commencer à recouvrer la santé ! Ne te décourage pas si les symptômes continuent à se manifester pendant quelque temps. Ta guérison peut prendre un certain temps. Sois patient avec le Seigneur. Garde le contact avec Jésus et reste en communion avec Lui. Si cela peut t’aider, prends ta Bible et imagine que tu es en train de toucher le bord du vêtement du Maître. Fais-le régulièrement. A mesure que la guérison se manifeste, rends grâces à Dieu, et sois déterminé à plaire à Dieu et à Le glorifier. Ne doute pas ! Chasse les doutes ! Le Seigneur a déjà commencé une œuvre puissante dans ton corps, et Il l’achèvera ! Dieu est à l’œuvre en toi dès maintenant ! Continue à recevoir cette guérison, instant après instant, et laisse la gloire et la puissance de Jésus guérir ton corps !"
Ce jeune homme obéit à ces instructions à la lettre. Quelques semaines plus tard, il pouvait déjà retourner à son travail en vélo ! Dieu est fidèle ! Si vous êtes malade, placez toute votre confiance dans le Seigneur, et recevez en ce moment même Sa grâce, et votre guérison !
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